Ici on ne plaisante pas !
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VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 22/03/2005 à 02:22:20Ici on ne plaisante pas !
J'inaugure le premier thread du pub où il n’est surtout pas questions faire des plaisanteries douteuses, des débats foireux ou de déballer de sa vie intime. Encore moins de parler musique, d’instruments et de home studio.
De qui allons-nous parler ?
Bonne question, merci de l'avoir posée...
Je ne sais pas encore, vous le saurez quand je l’aurai décidé.
------------------------------------------------------------------------------------------------------
A présent que tout à été mis au point, nous allons édicter
TRES IMPORTANT: Je commencerais par poster quelque chose d'hyper chiant afin de montrer à quoi devront ressembler les vôtres au niveau mise en page.
Merci d'essayer de vous tenir à ce modèle.
De qui allons-nous parler ?
Bonne question, merci de l'avoir posée...
Je ne sais pas encore, vous le saurez quand je l’aurai décidé.
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A présent que tout à été mis au point, nous allons édicter
- les règles de ce topic.
- Le but de se topic n’est pas de rire mais d’avoir envie d’aller se pendre après la lecture de chaque post
- Pour ce faire, il suffira simplement de raconter des choses tristes, extrêmement sérieuses ou terriblement ennuyeuses
- Respectez ces règles afin que ce topic ne contienne que des trucs chiant à mourir
- Si vous avez des questions à poser sur le post précédent, veuillez créer un nouveau sujet SVP
- Les seuls "HS" autorisés seront ceux que je tolère
TRES IMPORTANT: Je commencerais par poster quelque chose d'hyper chiant afin de montrer à quoi devront ressembler les vôtres au niveau mise en page.
Merci d'essayer de vous tenir à ce modèle.
Anonyme
521410
91 Posté le 22/03/2005 à 22:06:43
Politique agricole commune - PAC
L'agriculture est incontestablement le secteur économique où le processus d'intégration communautaire s'est opéré en profondeur. En 1962, les 6 Etats membres de la Communauté économique européenne, alors déficitaires pour la plupart de leurs productions agricoles, mettent en place la politique agricole commune (PAC) dont les objectifs figuraient déjà dans le Traité de Rome: accroître la productivité; assurer un niveau de vie équitable à la population agricole; stabiliser les marchés; garantir les approvisionnements; assurer des prix convenables pour le consommateur.
Le succès de cette politique tient à la mise en place d'un véritable marché commun: unicité du marché (suppression des barrières douanières, harmonisation des règles sanitaires et des normes techniques), unité des prix (instauration de mécanismes régulateurs), préférence communautaire (achats de produits d'origine communautaire) et solidarité financière (ressources affectées à des dépenses communes et non en fonction des contributions des Etats membres).
MOYENS MIS EN OEUVRE
Les Organisations communes de marché (OCM): chaque produit ou groupe de produits fait l'objet d'un règlement de marché destiné à orienter les productions, à stabiliser les prix et à garantir la sécurité des approvisionnements: en 1967, céréales, fruits et légumes, viande porcine, oeufs et volailles; en 1968, viande bovine, produits laitiers, produits horticoles; en 1970, vin, lin et chanvre; depuis 1971, houblon, semences, coton, tabac...
Le financement est assuré par le Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (FEOGA) dont les ressources sont constituées de prélèvements obligatoires, de droits de douane perçus aux frontières externes, depuis 1971 d'une fraction de la TVA de chaque Etat membre, et d'une ressource complémentaire fondée sur le PNB depuis 1994. Il soutient les prix agricoles, l'installation de jeunes agriculteurs, la diversification des activités en zone rurale.
EVOLUTION DE LA PAC: DES REFORMES SUCCESSIVES
En une génération, la PAC a permis de fournir aux consommateurs, tout au long de l'année, des produits de qualité à des prix accessibles, de moderniser les moyens de production et de multiplier la productivité par 2, 3 ou 4 selon les secteurs avec 2 à 3 fois moins de besoins en main d'oeuvre. A titre d'exemple, le rendement moyen par hectare est passé en 25 ans pour le blé de 20 à 70 quintaux tandis que la production laitière bovine était multipliée par 2, tout comme le nombre de machines agricoles.
La Communauté, à l'origine déficitaire, parvient à assurer entièrement son approvisionnement pour presque tous les produits agricoles et même à devenir excédentaire. Dans les années 70 et 80, des excédents apparaissent dans plusieurs secteurs (lait, vin, céréales, viande bovine), que le marché n'absorbe plus et dont le stockage pèse de plus en plus lourd dans le budget communautaire.
La PAC est amenée à s'adapter par des réformes successives portant sur:
- l'amélioration des structures (1972): adaptation des agriculteurs aux nouvelles conditions du marché en équipant des exploitations, en formant les hommes, en encourageant la cessation d'activité;
- la résorption des excédents (1984): instauration d'un contrôle quantitatif des productions excédentaires, avec la mise en place de "quotas laitiers" (droits à produire), et de "quantités maximales garanties" (le dépassement de quota, pour les céréales, est autorisé mais taxé);
- le contrôle des dépenses agricoles (1988): suite aux surcoûts dus aux achats publics de produits excédentaires entre 1970 et 1985, les dépenses agricoles sont plafonnées en limitant la croissance annuelle du budget du FEOGA à 74% du taux de croissance du PNB communautaire;
- la réorientation des aides agricoles (1992): la politique de soutien des prix est remplacée par une politique de soutien des revenus agricoles. Autre élément important de cette réforme: la protection de l'environnement et le développement du potentiel naturel des campagnes: reboisement des terres agricoles, développement du tourisme rural.
REVISION 2000-2006: STABILISATION DE LA PAC
La réforme de la PAC, adoptée en mars 1999, a été engagée à titre préventif dans le cadre financier de l'Agenda 2000 pour mieux faire face aux défis futurs: déséquilibres structurels toujours possibles pour certains marchés, élargissement aux pays candidats, nouveau cycle de négociations à l'OMC sur la libéralisation de l'agriculture au niveau mondial. Les chefs d'Etat ou de gouvernement ont également fixé, dans le cadre de l'Agenda 2000, le plafond des dépenses de la PAC et de celles du développement rural et des mesures vétérinaires et phytosanitaires.
Suite à l'accord conclu à l'issue du Sommet européen de Berlin le 25 mars 1999:
- les Organisations communes de marché sont simplifiées pour tenir compte de l'évolution de l'offre et de la demande dans les secteurs de la viande bovine, des produits laitiers, du vin et des cultures arables;
- le développement rural est encouragé, d'une part pour faire participer davantage la dépense agricole à l'aménagement du territoire et d'autre part pour réconcilier l'agriculture avec son environnement.
- le cadre financier (40,5 milliards d'euros en moyenne par an ) est fixé pour six ans et prend en compte les incidences de l'élargissement, le remplacement du régime de soutien des prix par des aides directes, avec une baisse progressive permettant d'atteindre moins de 20% sur le prix d'intervention garanti pour la viande bovine et moins 15% pour les céréales et les produits laitiers. Une réserve de 14 milliards d'euros est en outre consacrée au financement du développement rural et à la mise en place de mesures vétérinaires et phytosanitaires nécessaires à la lutte contre les maladies émergentes, et une autre de 250 millions d'euros alimente l'Instrument structurel de pré-adhésion (ISPA).
Conformément aux dispositions de l'accord de Berlin, la Commission européenne a entamé un réexamen à mi-parcours de la politique agricole commune, en juillet 2002, afin de la stabiliser.
Un accord a été adopté le 26 juin 2003 entre les ministres des Quinze chargés de l'Agriculture. Les mesures arrêtées permettront, à partir de 2004, de modifier les modalités de financement du secteur agricole communautaire et d'assurer la protection de l'environnement et des consommateurs:
- paiement unique par exploitation, indépendant de la production ; des liens entre aides et production seront toutefois maintenus dans certains cas;
- mise en place d'un mécanisme de discipline financière afin de respecter le budget agricole jusqu'à 2013;
- paiement subordonné au respect de l'environnement;
- renforcement du développement rural;
- réduction des paiements directs (modulation) aux grandes exploitations;
- révision de la politique de marché.
L'agriculture est incontestablement le secteur économique où le processus d'intégration communautaire s'est opéré en profondeur. En 1962, les 6 Etats membres de la Communauté économique européenne, alors déficitaires pour la plupart de leurs productions agricoles, mettent en place la politique agricole commune (PAC) dont les objectifs figuraient déjà dans le Traité de Rome: accroître la productivité; assurer un niveau de vie équitable à la population agricole; stabiliser les marchés; garantir les approvisionnements; assurer des prix convenables pour le consommateur.
Le succès de cette politique tient à la mise en place d'un véritable marché commun: unicité du marché (suppression des barrières douanières, harmonisation des règles sanitaires et des normes techniques), unité des prix (instauration de mécanismes régulateurs), préférence communautaire (achats de produits d'origine communautaire) et solidarité financière (ressources affectées à des dépenses communes et non en fonction des contributions des Etats membres).
MOYENS MIS EN OEUVRE
Les Organisations communes de marché (OCM): chaque produit ou groupe de produits fait l'objet d'un règlement de marché destiné à orienter les productions, à stabiliser les prix et à garantir la sécurité des approvisionnements: en 1967, céréales, fruits et légumes, viande porcine, oeufs et volailles; en 1968, viande bovine, produits laitiers, produits horticoles; en 1970, vin, lin et chanvre; depuis 1971, houblon, semences, coton, tabac...
Le financement est assuré par le Fonds européen d'orientation et de garantie agricole (FEOGA) dont les ressources sont constituées de prélèvements obligatoires, de droits de douane perçus aux frontières externes, depuis 1971 d'une fraction de la TVA de chaque Etat membre, et d'une ressource complémentaire fondée sur le PNB depuis 1994. Il soutient les prix agricoles, l'installation de jeunes agriculteurs, la diversification des activités en zone rurale.
EVOLUTION DE LA PAC: DES REFORMES SUCCESSIVES
En une génération, la PAC a permis de fournir aux consommateurs, tout au long de l'année, des produits de qualité à des prix accessibles, de moderniser les moyens de production et de multiplier la productivité par 2, 3 ou 4 selon les secteurs avec 2 à 3 fois moins de besoins en main d'oeuvre. A titre d'exemple, le rendement moyen par hectare est passé en 25 ans pour le blé de 20 à 70 quintaux tandis que la production laitière bovine était multipliée par 2, tout comme le nombre de machines agricoles.
La Communauté, à l'origine déficitaire, parvient à assurer entièrement son approvisionnement pour presque tous les produits agricoles et même à devenir excédentaire. Dans les années 70 et 80, des excédents apparaissent dans plusieurs secteurs (lait, vin, céréales, viande bovine), que le marché n'absorbe plus et dont le stockage pèse de plus en plus lourd dans le budget communautaire.
La PAC est amenée à s'adapter par des réformes successives portant sur:
- l'amélioration des structures (1972): adaptation des agriculteurs aux nouvelles conditions du marché en équipant des exploitations, en formant les hommes, en encourageant la cessation d'activité;
- la résorption des excédents (1984): instauration d'un contrôle quantitatif des productions excédentaires, avec la mise en place de "quotas laitiers" (droits à produire), et de "quantités maximales garanties" (le dépassement de quota, pour les céréales, est autorisé mais taxé);
- le contrôle des dépenses agricoles (1988): suite aux surcoûts dus aux achats publics de produits excédentaires entre 1970 et 1985, les dépenses agricoles sont plafonnées en limitant la croissance annuelle du budget du FEOGA à 74% du taux de croissance du PNB communautaire;
- la réorientation des aides agricoles (1992): la politique de soutien des prix est remplacée par une politique de soutien des revenus agricoles. Autre élément important de cette réforme: la protection de l'environnement et le développement du potentiel naturel des campagnes: reboisement des terres agricoles, développement du tourisme rural.
REVISION 2000-2006: STABILISATION DE LA PAC
La réforme de la PAC, adoptée en mars 1999, a été engagée à titre préventif dans le cadre financier de l'Agenda 2000 pour mieux faire face aux défis futurs: déséquilibres structurels toujours possibles pour certains marchés, élargissement aux pays candidats, nouveau cycle de négociations à l'OMC sur la libéralisation de l'agriculture au niveau mondial. Les chefs d'Etat ou de gouvernement ont également fixé, dans le cadre de l'Agenda 2000, le plafond des dépenses de la PAC et de celles du développement rural et des mesures vétérinaires et phytosanitaires.
Suite à l'accord conclu à l'issue du Sommet européen de Berlin le 25 mars 1999:
- les Organisations communes de marché sont simplifiées pour tenir compte de l'évolution de l'offre et de la demande dans les secteurs de la viande bovine, des produits laitiers, du vin et des cultures arables;
- le développement rural est encouragé, d'une part pour faire participer davantage la dépense agricole à l'aménagement du territoire et d'autre part pour réconcilier l'agriculture avec son environnement.
- le cadre financier (40,5 milliards d'euros en moyenne par an ) est fixé pour six ans et prend en compte les incidences de l'élargissement, le remplacement du régime de soutien des prix par des aides directes, avec une baisse progressive permettant d'atteindre moins de 20% sur le prix d'intervention garanti pour la viande bovine et moins 15% pour les céréales et les produits laitiers. Une réserve de 14 milliards d'euros est en outre consacrée au financement du développement rural et à la mise en place de mesures vétérinaires et phytosanitaires nécessaires à la lutte contre les maladies émergentes, et une autre de 250 millions d'euros alimente l'Instrument structurel de pré-adhésion (ISPA).
Conformément aux dispositions de l'accord de Berlin, la Commission européenne a entamé un réexamen à mi-parcours de la politique agricole commune, en juillet 2002, afin de la stabiliser.
Un accord a été adopté le 26 juin 2003 entre les ministres des Quinze chargés de l'Agriculture. Les mesures arrêtées permettront, à partir de 2004, de modifier les modalités de financement du secteur agricole communautaire et d'assurer la protection de l'environnement et des consommateurs:
- paiement unique par exploitation, indépendant de la production ; des liens entre aides et production seront toutefois maintenus dans certains cas;
- mise en place d'un mécanisme de discipline financière afin de respecter le budget agricole jusqu'à 2013;
- paiement subordonné au respect de l'environnement;
- renforcement du développement rural;
- réduction des paiements directs (modulation) aux grandes exploitations;
- révision de la politique de marché.
VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
92 Posté le 22/03/2005 à 22:31:40
Si vous vous comportez bien, vous aurez peut être droit à une blague en format Powerpoint qu'on rigole un peu quand même
Anonyme
521410
93 Posté le 22/03/2005 à 22:39:17
A propos de la déréglementation...
Récemment, le gouvernement du Québec, se conformant aux orientations d'Hydro-Québec, mettait en place les premières dispositions légales afin d'engager le Québec dans le marché de la déréglementation électrique aux Etats-Unis. Or, cet enjeu est majeur et pourrait changer considérablement le "portrait électrique" au Québec.
Le SPSI, quant à lui, est tout à fait insatisfait de la démarche suivie par le gouvernement. Nous ne sommes ni en faveur de la déréglementation ni en défaveur mais nous estimons que cette orientation doit faire l'objet d'une étude approfondie et d'un consensus social. Ca ne doit pas être la seule décision d'Hydro-Québec ou du ministre.
Le 11 décembre 1996, le gouvernement adoptait, par le décret 1559-96, le règlement 652 d'Hydro-Québec permettant l'accès du réseau de transport d'électricité d'Hydro-Québec à tous les producteurs d'énergie de l'Amérique du Nord. Par la suite, devant la forte probabilité que cette proposition ne soit pas agréée par le FERC[note_1-1], il adoptait, par le décret 276-97 du 5 mars 1997, le règlement 659 d'Hydro-Québec permettant, entre autre, aux producteurs extérieurs de fournir directement de l'énergie électrique à certains réseaux municipaux. Ces décrets mettent en place les conditions nécessaires à la déréglementation totale de l'énergie électrique, au Québec.
En invoquant une situation d'urgence et le caractère exceptionnel de la déréglementation aux États-Unis, le gouvernement contrevenait aux termes du projet de loi 50 récemment adopté, aux recommandations issues de la Table de consultation du débat public sur l'énergie ainsi qu'à tous les engagements contractés envers les organismes liés au domaine de l'énergie. Cette réorientation majeure risque de perturber considérablement le domaine de l'énergie au Québec, d'appauvrir l'ensemble des citoyens, de remettre en question le développement économique régional et d'augmenter les coûts d'emprunt pour Hydro-Québec et le gouvernement du Québec - les tarifs électriques et le fardeau fiscal, par effet d'entraînement -.
Cet suite d'événements dans lequelle nous serons bientôt propulsés sera mise en place dans peu de temps - le 1er mai 1997 -. Les enjeux sont majeurs, les conséquences pourraient être dramatiques pour le Québec. Il est impératif d'en débattre collectivement avant d'être engagés dans une aventure aussi risquée.
2 Le Québec depuis la nationalisation de l'électricité
La nationalisation de l'électricité au Québec découlait de l'urgence, à l'époque, de corriger une situation chaotique qui nuisait au développement économique du Québec. Initiée par Jean Lesage à la suite d'un mandat électoral obtenu en ce sens, elle conduit à la nationalisation des entreprises électriques opérant sur le territoire du Québec et à leur rétrocession à Hydro-Québec.
2.1 Le tableau de l'électricité avant la nationalisation
Un vieux diction dit bien que l'histoire se répète, hélas...
Il apparaissaît donc intéressant, dans le cadre de cette étude, de resituer le contexte électrique, au Québec, avant la nationalisation, contexte qui a justifié l'appropriation du capital hydraulique par les Québécois et l'élaboration du pacte social électrique.
En espérant que l'histoire ne se répètera pas...
2.1.1 Le chaos dans les tarifs
De nombreuses entreprises électriques opéraient à la grandeur du territoire du Québec, entreprises qui appartenaient à des actionaires privés. Ces entreprises s'étaient établies, au gré des balbutiements de l'électricité, sur des territoires qui leur avaient été cédés en exclusivité et opéraient sans cadre réglementaire, selon les indications et au seul profit de leurs actionnaires.
Ainsi, en 1960, on dénombrait au moins 10 entreprises produisant de l'électricité sur le territoire du Québec[note_2.1.1-1]:
A l'évidence, ces compagnies opéraient des sites hydrauliques dont le potentiel variait d'une localisation à l'autre, ce qui avait pour effet d'entraîner une grande disparité dans les tarifs électriques. Ainsi, on obtenait la grille tarifaire suivante, pour certains centres urbains du Québec, en 1962[note_2.1.1-2]:
Enfin, les statistiques démontrent clairement que, si on avait conservé le régime qui prévalait avant la nationalisation, tous les citoyens du Québec - à l'exception des citoyens de Hull - subiraient aujourd'hui une tarification de l'électricité plus élevée que celle facturée par Hydro-Québec.
2.1.2 Un réseau électrique alambiqué
Les concessions territoriales qui avaient été consenties aux compagnies électriques faisaient en sorte que des entreprises électriques desservaient des clientèles dans des zones situées à proximité de territoires exploités par leurs concurrents et ce, parfois, à de grandes distances de leurs propres sites de génération électrique.
Ainsi, par exemple, la compagnie Shawinigan Power desservait la clientèle de la ville de Valleyfield, pourtant située à proximité de la centrale de Beauharnois, exploitée par un compétiteur. Ou encore, elle desservait les abonnés de la ville de Québec dont l'alimentation électrique aurait été plus économique à partir de la centrale de Bersimis, également exploitée par un autre compétiteur[note_2.1.2-1]. Dans tous ces cas, on assistait à une multiplication de lignes électriques, les entreprises ne partageant pas leurs lignes de transport d'électricité avec leurs concurrents.
On ne possède malheureusement pas la cartographie complète des territoires consentis aux entreprises opérant sur le territoire du Québec, avant la nationalisation, cartographie qui nous aurait permis de préciser l'ampleur et la complexité de découpage territorial à ce moment-là.
2.1.3 Remettre tout cela en ordre
Au moment de la nationalisation, en 1963, on dénombrait pas moins de 85 tarifs résidentiels et de 80 tarifs industriels différents, à la grandeur du Québec[note_2.1.3-1]. Uniformiser les tarifs électriques et normaliser l'ensemble des procédures administratives a été une tâche fort complexe.
En procédant par étapes - afin que le choc de l'ajustement tarifaire n'indispose aucunement les consommateurs bénéficiant d'un tarif inférieur au coût de fourniture de leur catégorie tarifaire -, on a pu en arriver, en 1975, à uniformiser les tarifs électriques sur l'ensemble du territoire du Québec[note_2.1.3-2].
Il aura donc fallu plus de 12 années pour établir une uniformité tarifaire sur l'ensemble du territoire, laquelle allait enfin permettre aux consommateurs établis en régions éloignées de bénéficier d'une énergie abondante et moderne pour mettre en valeur leurs régions respectives et en accélérer le développement industriel.
2.2 Les mandats confiés à Hydro-Québec
De l'élection quasi-référendaire qui a permis la nationalisation des entreprises électriques oeuvrant sur le territoire du Québec, Hydro-Québec se voyait, à l'origine, confier quatre mandats spécifiques:
l'électrification de l'ensemble du territoire pour desservir les régions où l'électrification, jugée peu rentable pour les entreprises privées, avait été négligée ou était inexistante;
la mise en valeur de notre patrimoine hydraulique à la seule fin de satisfaire les besoins en énergie des citoyens et des entreprises opérant sur le territoire;
l'établissement d'une tarification uniforme sur le territoire afin de corriger les énormes disparités régionales quant aux coûts que supportaient les utilisateurs de l'électricité;
l'ajustement des tarifs pour couvrir spécifiquement les coûts d'investissement et d'opération, ce qui faisait d'Hydro-Québec une entreprise de services et non pas une entreprise poursuivant des objectifs commerciaux.
2.3 Un modèle qui a réussi
Trente-cinq ans après la nationalisation des entreprises électriques opérant sur le territoire québécois, on peut certes affirmer que l'aventure Hydro-Québec a été un franc succès.
2.3.1 Des tarifs qui ont diminués suite à la nationalisation
Les tarifs électriques ont nettement diminués suite à la nationalisation des entreprises électriques opérant sur le territoire du Québec, en 1962. Selon les données consignées dans le tableau qui suit, ce n’est qu’en 1973 que l’on réatteindra le même niveau, pour les tarifs résidentiels, que celui qui était facturé en 1958[note_2.3.1-1][note_2.3.1-2]:
Les coûts présentés dans ce tableau, par ailleurs, n'ont pas été ajustés pour tenir compte de l'inflation qui a fortement augmentée durant les années 1970-1980[note_2.3.1-3].
2.3.2 Des tarifs parmi les plus bas
D'abord, nous jouissons des tarifs parmi les plus bas en Amérique du Nord. Ce qui veut dire qu'en investissant prudemment dans notre patrimoine hydraulique, en développant nos compétences en ingénierie et en faisant preuve d'audace technologique lorsque requis, Hydro-Québec a été et est en mesure d'offrir des tarifs très avantageux à ses clients tout en leur assurant une qualité de service excellente et en maintenant des ratio financiers adéquats. Le tableau suivant présente l'écart entre les coûts de l'électricité de plusieurs grandes villes nord-américaines et ceux facturés au Québec.
2.3.3 Une qualité de service profitable à tous
Pour Hydro-Québec, entreprise intégrée verticalement et opérant à la grandeur du territoire, tous les clients - les citoyens et les entreprises - jouissent de la même prestation de service et des mêmes normes de qualité électrique, faisant de tous des égaux quant à la chose électrique.
2.3.4 Des ressources hors du commun
Hydro-Québec, entreprise intégrée déployée à la grandeur du territoire, dispose de ressources considérables qui profitent à l'ensemble des citoyens du territoire. Ainsi, et on l'a vu récemment lors des pannes dans la région de Lanaudière ainsi qu'au Saguenay, Hydro-Québec, face à un désastre naturel qui requiert une grande mobilisation de ressources humaines et techniques, est en mesure de puiser dans son bassin de main-d'oeuvre pour supporter une condition urgente dans une région particulière.
Il en va tout autrement de nos voisins américains lesquels, misant d'abord et avant tout sur un tarif minimal, sont dépourvus lorsque tempêtes et éléments naturels se déchaînent. Dans ce cas, il est coutumier de voir des équipes d'Hydro-Québec leur prêter main-forte, sur une base quasi régulière.
Récemment, le gouvernement du Québec, se conformant aux orientations d'Hydro-Québec, mettait en place les premières dispositions légales afin d'engager le Québec dans le marché de la déréglementation électrique aux Etats-Unis. Or, cet enjeu est majeur et pourrait changer considérablement le "portrait électrique" au Québec.
Le SPSI, quant à lui, est tout à fait insatisfait de la démarche suivie par le gouvernement. Nous ne sommes ni en faveur de la déréglementation ni en défaveur mais nous estimons que cette orientation doit faire l'objet d'une étude approfondie et d'un consensus social. Ca ne doit pas être la seule décision d'Hydro-Québec ou du ministre.
Le 11 décembre 1996, le gouvernement adoptait, par le décret 1559-96, le règlement 652 d'Hydro-Québec permettant l'accès du réseau de transport d'électricité d'Hydro-Québec à tous les producteurs d'énergie de l'Amérique du Nord. Par la suite, devant la forte probabilité que cette proposition ne soit pas agréée par le FERC[note_1-1], il adoptait, par le décret 276-97 du 5 mars 1997, le règlement 659 d'Hydro-Québec permettant, entre autre, aux producteurs extérieurs de fournir directement de l'énergie électrique à certains réseaux municipaux. Ces décrets mettent en place les conditions nécessaires à la déréglementation totale de l'énergie électrique, au Québec.
En invoquant une situation d'urgence et le caractère exceptionnel de la déréglementation aux États-Unis, le gouvernement contrevenait aux termes du projet de loi 50 récemment adopté, aux recommandations issues de la Table de consultation du débat public sur l'énergie ainsi qu'à tous les engagements contractés envers les organismes liés au domaine de l'énergie. Cette réorientation majeure risque de perturber considérablement le domaine de l'énergie au Québec, d'appauvrir l'ensemble des citoyens, de remettre en question le développement économique régional et d'augmenter les coûts d'emprunt pour Hydro-Québec et le gouvernement du Québec - les tarifs électriques et le fardeau fiscal, par effet d'entraînement -.
Cet suite d'événements dans lequelle nous serons bientôt propulsés sera mise en place dans peu de temps - le 1er mai 1997 -. Les enjeux sont majeurs, les conséquences pourraient être dramatiques pour le Québec. Il est impératif d'en débattre collectivement avant d'être engagés dans une aventure aussi risquée.
2 Le Québec depuis la nationalisation de l'électricité
La nationalisation de l'électricité au Québec découlait de l'urgence, à l'époque, de corriger une situation chaotique qui nuisait au développement économique du Québec. Initiée par Jean Lesage à la suite d'un mandat électoral obtenu en ce sens, elle conduit à la nationalisation des entreprises électriques opérant sur le territoire du Québec et à leur rétrocession à Hydro-Québec.
2.1 Le tableau de l'électricité avant la nationalisation
Un vieux diction dit bien que l'histoire se répète, hélas...
Il apparaissaît donc intéressant, dans le cadre de cette étude, de resituer le contexte électrique, au Québec, avant la nationalisation, contexte qui a justifié l'appropriation du capital hydraulique par les Québécois et l'élaboration du pacte social électrique.
En espérant que l'histoire ne se répètera pas...
2.1.1 Le chaos dans les tarifs
De nombreuses entreprises électriques opéraient à la grandeur du territoire du Québec, entreprises qui appartenaient à des actionaires privés. Ces entreprises s'étaient établies, au gré des balbutiements de l'électricité, sur des territoires qui leur avaient été cédés en exclusivité et opéraient sans cadre réglementaire, selon les indications et au seul profit de leurs actionnaires.
Ainsi, en 1960, on dénombrait au moins 10 entreprises produisant de l'électricité sur le territoire du Québec[note_2.1.1-1]:
A l'évidence, ces compagnies opéraient des sites hydrauliques dont le potentiel variait d'une localisation à l'autre, ce qui avait pour effet d'entraîner une grande disparité dans les tarifs électriques. Ainsi, on obtenait la grille tarifaire suivante, pour certains centres urbains du Québec, en 1962[note_2.1.1-2]:
Enfin, les statistiques démontrent clairement que, si on avait conservé le régime qui prévalait avant la nationalisation, tous les citoyens du Québec - à l'exception des citoyens de Hull - subiraient aujourd'hui une tarification de l'électricité plus élevée que celle facturée par Hydro-Québec.
2.1.2 Un réseau électrique alambiqué
Les concessions territoriales qui avaient été consenties aux compagnies électriques faisaient en sorte que des entreprises électriques desservaient des clientèles dans des zones situées à proximité de territoires exploités par leurs concurrents et ce, parfois, à de grandes distances de leurs propres sites de génération électrique.
Ainsi, par exemple, la compagnie Shawinigan Power desservait la clientèle de la ville de Valleyfield, pourtant située à proximité de la centrale de Beauharnois, exploitée par un compétiteur. Ou encore, elle desservait les abonnés de la ville de Québec dont l'alimentation électrique aurait été plus économique à partir de la centrale de Bersimis, également exploitée par un autre compétiteur[note_2.1.2-1]. Dans tous ces cas, on assistait à une multiplication de lignes électriques, les entreprises ne partageant pas leurs lignes de transport d'électricité avec leurs concurrents.
On ne possède malheureusement pas la cartographie complète des territoires consentis aux entreprises opérant sur le territoire du Québec, avant la nationalisation, cartographie qui nous aurait permis de préciser l'ampleur et la complexité de découpage territorial à ce moment-là.
2.1.3 Remettre tout cela en ordre
Au moment de la nationalisation, en 1963, on dénombrait pas moins de 85 tarifs résidentiels et de 80 tarifs industriels différents, à la grandeur du Québec[note_2.1.3-1]. Uniformiser les tarifs électriques et normaliser l'ensemble des procédures administratives a été une tâche fort complexe.
En procédant par étapes - afin que le choc de l'ajustement tarifaire n'indispose aucunement les consommateurs bénéficiant d'un tarif inférieur au coût de fourniture de leur catégorie tarifaire -, on a pu en arriver, en 1975, à uniformiser les tarifs électriques sur l'ensemble du territoire du Québec[note_2.1.3-2].
Il aura donc fallu plus de 12 années pour établir une uniformité tarifaire sur l'ensemble du territoire, laquelle allait enfin permettre aux consommateurs établis en régions éloignées de bénéficier d'une énergie abondante et moderne pour mettre en valeur leurs régions respectives et en accélérer le développement industriel.
2.2 Les mandats confiés à Hydro-Québec
De l'élection quasi-référendaire qui a permis la nationalisation des entreprises électriques oeuvrant sur le territoire du Québec, Hydro-Québec se voyait, à l'origine, confier quatre mandats spécifiques:
l'électrification de l'ensemble du territoire pour desservir les régions où l'électrification, jugée peu rentable pour les entreprises privées, avait été négligée ou était inexistante;
la mise en valeur de notre patrimoine hydraulique à la seule fin de satisfaire les besoins en énergie des citoyens et des entreprises opérant sur le territoire;
l'établissement d'une tarification uniforme sur le territoire afin de corriger les énormes disparités régionales quant aux coûts que supportaient les utilisateurs de l'électricité;
l'ajustement des tarifs pour couvrir spécifiquement les coûts d'investissement et d'opération, ce qui faisait d'Hydro-Québec une entreprise de services et non pas une entreprise poursuivant des objectifs commerciaux.
2.3 Un modèle qui a réussi
Trente-cinq ans après la nationalisation des entreprises électriques opérant sur le territoire québécois, on peut certes affirmer que l'aventure Hydro-Québec a été un franc succès.
2.3.1 Des tarifs qui ont diminués suite à la nationalisation
Les tarifs électriques ont nettement diminués suite à la nationalisation des entreprises électriques opérant sur le territoire du Québec, en 1962. Selon les données consignées dans le tableau qui suit, ce n’est qu’en 1973 que l’on réatteindra le même niveau, pour les tarifs résidentiels, que celui qui était facturé en 1958[note_2.3.1-1][note_2.3.1-2]:
Les coûts présentés dans ce tableau, par ailleurs, n'ont pas été ajustés pour tenir compte de l'inflation qui a fortement augmentée durant les années 1970-1980[note_2.3.1-3].
2.3.2 Des tarifs parmi les plus bas
D'abord, nous jouissons des tarifs parmi les plus bas en Amérique du Nord. Ce qui veut dire qu'en investissant prudemment dans notre patrimoine hydraulique, en développant nos compétences en ingénierie et en faisant preuve d'audace technologique lorsque requis, Hydro-Québec a été et est en mesure d'offrir des tarifs très avantageux à ses clients tout en leur assurant une qualité de service excellente et en maintenant des ratio financiers adéquats. Le tableau suivant présente l'écart entre les coûts de l'électricité de plusieurs grandes villes nord-américaines et ceux facturés au Québec.
2.3.3 Une qualité de service profitable à tous
Pour Hydro-Québec, entreprise intégrée verticalement et opérant à la grandeur du territoire, tous les clients - les citoyens et les entreprises - jouissent de la même prestation de service et des mêmes normes de qualité électrique, faisant de tous des égaux quant à la chose électrique.
2.3.4 Des ressources hors du commun
Hydro-Québec, entreprise intégrée déployée à la grandeur du territoire, dispose de ressources considérables qui profitent à l'ensemble des citoyens du territoire. Ainsi, et on l'a vu récemment lors des pannes dans la région de Lanaudière ainsi qu'au Saguenay, Hydro-Québec, face à un désastre naturel qui requiert une grande mobilisation de ressources humaines et techniques, est en mesure de puiser dans son bassin de main-d'oeuvre pour supporter une condition urgente dans une région particulière.
Il en va tout autrement de nos voisins américains lesquels, misant d'abord et avant tout sur un tarif minimal, sont dépourvus lorsque tempêtes et éléments naturels se déchaînent. Dans ce cas, il est coutumier de voir des équipes d'Hydro-Québec leur prêter main-forte, sur une base quasi régulière.
Agentcarotte
25217
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
94 Posté le 22/03/2005 à 22:52:09
Maman est morte
maman est morte
papa est mort
ma soeur est morte
mon frere est mort
papy est mort
mamie est morte
tonton est mort
tata est morte
cousin est mort
cousine est morte
mon fils est mort
ma fille est morte
mon chien est mort
mon chat est mort
mon hamster est mort
mon rat est mort
mon lapin est mort
J'ai mangé du boudin la semaine dernière.
maman est morte
papa est mort
ma soeur est morte
mon frere est mort
papy est mort
mamie est morte
tonton est mort
tata est morte
cousin est mort
cousine est morte
mon fils est mort
ma fille est morte
mon chien est mort
mon chat est mort
mon hamster est mort
mon rat est mort
mon lapin est mort
J'ai mangé du boudin la semaine dernière.
VFred
19498
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
95 Posté le 22/03/2005 à 23:01:37
C'est maintenant l'instant mystère...
Un crop circle vu en région parienne :
Un autre au-dessus deCalais :
Un crop circle vu en région parienne :
Un autre au-dessus deCalais :
Chien Qui A Les Crocs...
1484
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
96 Posté le 22/03/2005 à 23:03:13
Citation : J'ai mangé du boudin la semaine dernière.
PARMENTIER DE BOUDIN
pour 4 pers.
300 g de boudin noir
3 pommes golden
250 g de marrons ou châtaignes épluchés
30 g de chapelure
2 cuillères à soupe de graisse de canard
50 g de beurre
1/2 litre de crème liquide
Gros sel, sel et poivre
Préparation
1) Verser 1/2 litre de crème liquide dans une casserole, ajouter 250 g de marrons, saler avec du gros sel, poivrer, porter à ébullition et laisser cuire 40 minutes. Si vous utilisez des marrons déjà cuits, en conserve par exemple, les cuire juste 10 minutes dans la crème.
2) Eplucher 3 pomme golden, puis les couper en petits dés.Faire fondre une cuillère à soupe de graisse de canard dans une poêle. Puis ajouter les petits dés de pommes, saler et poivrer, les colorer, les caraméliser, ces pommes doivent être fondantes.
3) Après 40 minutes de cuisson, égoutter les marrons et les passer au moulin à légumes ancestral. Conserver la crème de cuisson. Mettre la pulpe de marron dans une casserole, sur feu doux et la détendre avec la crème de cuisson à l'aide d'une spatule en bois afin d'obtenir une purée consistante, incorporer ensuite 50 g de beurre bien froid coupé en morceaux.
4) Préchauffer le four à 200°C.
5) Emietter 300 g de boudin noir après avoir éliminer le boyau, ou le faire fondre dans une poêle. Graisser un plat à gratin à l'aide d'un pinceau avec de la graisse de canard. Répartir les dés de pommes au fond du plat, les recouvrir de la chair de boudin, et cette dernière de la purée de marron. Parsemer le tout de chapelure, et glisser au four à 200°C pendant 30 minutes. Après 30 minutes de cuisson, ce parmentier de boudin doit être bien coloré.
Agentcarotte
25217
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
97 Posté le 22/03/2005 à 23:04:49
Tib-tib
3460
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
98 Posté le 22/03/2005 à 23:06:12
C'est ici les copier coller de theme chiant ,?
Tib-tib
3460
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
100 Posté le 22/03/2005 à 23:08:05
Le paysage : objet ou représentation mentale ?
Fermez les yeux et rappelez-vous un paysage que vous connaissez bien. Vous en faites le tour lentement une première fois, puis une seconde Les images qui s'assemblent furtivement composent progressivement, consciemment ou non, une mosaïque chargée de sens : souvenirs, sentiments, émotions, informations scientifiques, événements publics, secrets, opinions, énigmes, rêves, projets,, sont associés aux couleurs, aux formes, aux fragments d'éléments saisis dans le lointain ou en gros plan, au gré des "travelling" fantaisistes de notre imagination.
Si nous nous arrêtons un instant "sur image" au cours de cette balade improvisée en paysage connu soudain révélé à lui-même, nous prenons conscience d'une part de la représentation mentale du paysage qui est en nous, représentation dynamique sans cesse recomposée dans le creuset mystérieux de notre cerveau. Invités à l'exprimer, nous allons sélectionner, choisir de révéler ou de taire, nous exposer ou rester masqués, faire de l'esprit ou livrer une part de notre âme.
Fermez les yeux et rappelez-vous un paysage que vous connaissez bien. Vous en faites le tour lentement une première fois, puis une seconde Les images qui s'assemblent furtivement composent progressivement, consciemment ou non, une mosaïque chargée de sens : souvenirs, sentiments, émotions, informations scientifiques, événements publics, secrets, opinions, énigmes, rêves, projets,, sont associés aux couleurs, aux formes, aux fragments d'éléments saisis dans le lointain ou en gros plan, au gré des "travelling" fantaisistes de notre imagination.
Si nous nous arrêtons un instant "sur image" au cours de cette balade improvisée en paysage connu soudain révélé à lui-même, nous prenons conscience d'une part de la représentation mentale du paysage qui est en nous, représentation dynamique sans cesse recomposée dans le creuset mystérieux de notre cerveau. Invités à l'exprimer, nous allons sélectionner, choisir de révéler ou de taire, nous exposer ou rester masqués, faire de l'esprit ou livrer une part de notre âme.
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