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La vie secrète des jeunes ( (c) riad sattouf )

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Sujet de la discussion La vie secrète des jeunes ( (c) riad sattouf )
Vous connaissez le petit strip hebdomadaire de Riad Sattouf dans charlie hebdo ?
Un scène absurde de la vie quotidienne censée avoir été vue (ou vécue). Du genre un dialogue entre ados entendu dans le métro, un scène ubuesque au guichet de la poste etc...
Si vous en avez dans le genre, c'est ici.

A midi au fast food :

Une dame seule à une table vide, sans bouffe. Elle regarde parfois dehors, vers l'aire de jeux.
Il se met à pleuvoir. Ell commence à hurler à travers la vitre à ses enfants de rentrer.
Elle hurle, fait des grands signes, frappe la vitre, mais jamais ne se lève chercher ses gamins. Toujours assise, elle à l'intérieur et ses enfants dehors.
Elle crie alors, menançante, qu'elle appelle le père par téléphone. Et de sortir son mobile pour raconter à son mari que les enfants ne veulent pas rentrer.
Finalement les enfants rentrent et elle tend le téléphone à l'ainée, qui se prend un savon à distance par le père.
Elle n'a pendant toute la scène pas levé une seule fesse de sa chaise.

Bon, ça tombe un peu à plat raconté comme ça mais cette scène, qui a bien duré 3-4 minutes, m'a scié.


Ps : sauvez moi du bide, parce que je suis bien parti là :|
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C'est quoi une oreillette bluetooth ?

Dans le metro, je vois des trucs rigolo, mais je comprends jamais ce qui est dit par contre :(
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C'est le kit main libres sans fil que tous les tocards portent à l'oreille pour se la jouer quand ils sont au supermarché ou dans la rue.

J'aime pas les généralisations et les estimations qui sortent de je-ne-sais-où, mais on peut dire que le type qui porte ça est à 90% un connard.
Si il a moins de 20 ans, le chiffre passe 97.8%.

C'est mathématique, donc scientifique, donc c'est vrai.

(une réserve cependant concernant ceux qui portent ça en voiture. C'est plus compréhensible.)

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J'en etais reste aux trucs avec fil qui me faisaient peur au depart (je captais pas pourquoi d'un coup plein de gens parlaient tout seul).

C'est vrai que t'as l'air con quand meme en utilisant ce genre de trucs
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Citation : C'est vrai que t'as l'air con quand meme en utilisant ce genre de trucs


:non: tu as la classe! :|
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:diable: bienvenue dans la matrice, Mr Anderson :diable:
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Moi je m'en sers en voiture, systématiquement.

Ca m'arrive également de l'utiliser quand j'ai une longue conversation téléphonique mais que j'ai aussi un truc à faire qui nécessite mes deux mains. Genre montage et pré-cablage de rack avec un mec qui te dit real-time au téléphone de quelles machines il a besoin et dans quel ordre. Surtout quand le mec change souvent d'avis.

Après, dans la rue ou au supermarché, c'est vrai que ça me viendrait pas à l'idée.
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A côté de moi dans un café.

Un couple d'ados en train de s'expliquer suite à leur rupture apparement.
Le type n'arrêtait pas de parler, d'analyser, de déduire etc etc...et puis à un moment il lui fait: "Tu vois?"
Elle, probablement larguée, lâche laconiquement et du tac au tac:
"Tu sais, moi je suis une fille qui ne réfléchi pas beaucoup."

Aïe, j'avais mal pour elle!!!
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Et vous, qu'est-ce que vous avez fait pour les jeunes ? lançait l'autre soir Jack Lang, cette frétillante endive frisée de la culture en cave, à l'intention de je ne sais plus quelle poire blette de la nouvelle sénilité parlementaire. "Qu'est-ce que vous avez fait pour les jeunes ?" Depuis trente ans, la jeunesse, c'est à dire la frange la plus totalement parasitaire de la population, bénéficie sous nos climats d'une dévotion frileuse qui confine à la bigoterie. Malheur à celui qui n'a rien fait pour les jeunes, c'est le péché suprême, et la marque satanique de la pédophobie est sur lui. Au fil des décennies, le mot "jeunes" s'est imposé comme le sésame qui ouvre les voies de la bonne conscience universelle. Le mot vieux fait honte, au point que les cuistres humanistes qui portent la bonne parole dans les ministères l'ont remplacé par le ridicule personne âgée, comme si ces empaffés de cabinet avaient le mépris des rides de leurs père et mère. Mais les jeunes ne sont pas devenus des personnes non âgées. Les jeunes sont les jeunes. Ah, le joli mot. Vous n'avez rien contre les jeunes ?. Version à peine édulcorée du répugnant : T'as pas cent balles ?, c'est la phrase clé que vous balancent de molles gouapes en queue de puberté, pour tenter de vous escroquer d'une revue bidon entièrement peinte avec les genoux par des jeunes infirmes. (Je veux dire handicapés. Que les bancals m'excusent.) - Pardon monsieur, vous n'avez rien contre les jeunes ? - Si. J'ai. Et ce n'est pas nouveau. Je n'ai jamais aimé les jeunes. Quand j'étais petit, à la maternelle, les jeunes, c'étaient des vieux poilus, avec des voix graves et des grandes mains sales sans courage pour nous casser la gueule en douce à la récré. Aujourd'hui, à l'âge mûr, les jeunes me sont encore plus odieux. Leurs bubons d'acné me dégoûtent comme jamais. Leurs chambres puent le pied confiné et l'incontinence pollueuse de leurs petites détresses orgasmiques. Et quand ils baisent bruyamment, c'est à côté des trous. Leur servilité sans faille aux consternantes musiques mort-nées que leur imposent les marchands de vinyle n'a d'égale que leur soumission béate au port des plus grotesques uniformes auquel les soumettent les maquignons de la fripe. Il faut remonter à l'Allemagne des années 30, pour retrouver chez des boutonneux un tel engouement collectif pour la veste à brandebourgs et le rythme des grosses caisses. Et comment ne pas claquer ces têtes à claques devant l'irréelle sérénité de la nullité intello-culturelle qui les nimbe ? Et s'ils n'étaient que nuls, incultes et creux, par la grâce d'un quart de siècle de crétinisme marxiste scolaire, renforcé par autant de diarrhéique démission parentale, passe encore. Mais le pire est qu'ils sont fiers de leur obscurantisme, ces minables. Ils sont fiers d'être cons. Jean Jaurès ? C'est une rue, quoi, me disait récemment l'étron bachelier d'une voisine, laquelle et son mari, par parenthèse, acceptent de coucher par terre chez eux les soirs où leur crétin souhaite trombiner sa copine de caleçon dans le lit conjugal. Ceci expliquant cela : il n'y a qu'un ah de résignation entre défection et défécation. J'entends déjà les commentaires de l'adolescentophilie de bonne mise : Tu dis ça parce que t'es en colère. En réalité, ta propre jeunesse est morte, et tu jalouses la leur, qui vit, qui vibre et qui a les abdominaux plats, 'la peau lisse et même élastique', selon Alain Schifres, jeunologue surdoué du Nouvel Observateur. Je m'insurge. J'affirme que je haïssais plus encore la jeunesse quand j'étais jeune moi-même. J'ai plus vomi la période yéyé analphabète de mes vingt ans que je ne conchie vos années lamentables de rock abâtardi. La jeunesse, toutes les jeunesses, sont le temps kafkaïen où la larve humiliée, couchée sur le dos, n'a pas plus de raison de ramener sa fraise que de chances de se remettre toute seule sur ses pattes. L'humanité est un cafard. La jeunesse est son ver blanc. Autant que la vôtre, je renie la mienne, depuis que je l'ai vu s'échouer dans la bouffonnerie soixante-huitarde où de crapoteux universitaires grisonnants, au péril de leur prostate, grimpaient sur des estrades à théâtreux pour singer les pitreries maoïstes de leurs élèves, dont les plus impétueux sont maintenant chef de choucroute à Carrefour. Mais vous, jeunes frais du jour, qui ne rêvez plus que de fric, de carrière et de retraite anticipée, reconnaissez au moins à ces pisseux d'hier le mérite d'avoir eu la générosité de croire à des lendemains cheguevaresques sur d'irrésistibles chevaux sauvages. (Chroniques de la haine ordinaire)
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T'es pas hors sujet du tout, c'est ça qu'est bien :bravo:
80
Il a bien vieill, desproges, je trouve :aime2: