Sujet Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?

Citation : J'ai quand-même préféré son discours et son comportement à elle. C'était drôle de voir le regard chaffouin de Sarko qui disait qu'il se la ferait bien, et elle ses yeux bleus répondant "haha tu peux toujours courir, tu ne m'auras jamais". Manquait juste les sous-titre.

Hors sujet : Gérard Miller étonnant d´intelligence - voir le lien de jamusique-. il jubile pendant sa perf, on applaudit !

Citation : - carotte : partenaires particuliers n'est pas d'Indochine, mais du groupe éponyme.

Citation : Sur le handicap, "les deux candidats ont raison"

Jean-Marie Barbier, président de l’Association des paralysés de France, démêle le vrai du faux lors de la violente passe d’armes sur le handicap qui a opposé Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy.

Avez-vous été surpris que l’accueil à l’école des enfants handicapés suscite une telle polémique ?

Jean-Marie Barbier : « Agréablement surpris, oui ! C’était chaud, j’étais scotché sur mon siège ! Nous sommes très contents que ce thème ait surgi avec autant de passion ! Je crois qu’il existe dans chaque camp politique une réelle volonté d’agir pour le handicap. Au final, nous serons arrivés à nous faire entendre. Mais de là imaginer que le sujet du handicap fasse basculer l’élection présidentielle… Ce serait royal ! Mais attention, je dis ça sans jeu de mots !

Qui a raison ? Qui a tort ?

Ils ont raison tous les deux ! Ségolène Royal a mis en place en 2001 son plan handiscole, qui a ouvert l’accès aux écoles pour les enfants handicapés. Cette mesure s’est traduite par la création de 7000 postes d’assistants-éducateurs et d’auxiliaires de vie. Mais il y a eu un coup d’arrêt en 2002, avec des suppressions de postes.

Nicolas Sarkozy a répliqué en affirmant que le nombre d’enfants handicapés scolarisés avait beaucoup progressé depuis cinq ans…

Il est difficile d’établir une comparaison, car nous ne disposions pas à l’époque de chiffres fiables. Mais il est vrai que la loi sur le handicap du 11 février 2005, votée par la droite sous le gouvernement Raffarin, a constitué une réelle avancée : l’inscription des handicapés à l’école est désormais un droit. Avant, un simple avis négatif d’un directeur d’établissement scolaire fermait les portes à l’enfant. Aujourd’hui, il a l’obligation de l’accueillir. Et en cas d’impossibilité matérielle (trop d’escaliers par exemple), il doit préciser à la famille quelles sont les solutions alternatives existantes. La loi prévoit également la présence d’un enseignant référent pour suivre l’enfant pendant sa scolarité. Malheureusement, ça ne se traduit pas toujours dans les faits et c’est pourquoi nous avons mis en place un numéro vert pour que les familles nous fassent remontent des informations du terrain.