Geostrategie du moyen-orient ( israël , palestine , hamas , hezzbollah , syrie , liban.)
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ferdinand
Citation : Plus de 230 morts côté libanais, une treizième victime israélienne mardi
Ou va t-on??
vos reactions , vos commentaires , vos previsions
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
Anonyme
Bernard-Henri Lévy défend la position israélienne : "Ce que refuse Israël c'est l'enquête demandée par un conseil des droits de l'homme des Nations unies où règnent ces grands démocrates que sont les Cubains, les Pakistanais et autres Iraniens."
Nan mais quand même, expliquez moi comment vous pouvez cautionner une connerie pareille, digne du plus grand cador du syllogisme, Président, en ce sens qu'il masque la réalité en racontant un truc vrai mais détourné.
L'Iran et autres pays sympas et accueillants siegent à l'Onu mais n'y regnent pas.
On peut choisir de regler ça méthode Usa périodes Bush and Son : on les ignore, on les fout à l'écart, et si ils la ramenent ces bougnoules de merde, on leur fout sur la gueule : avec l'Irak, ça a super bien marché, c'est actuellement un modele de pays où il fait bon vivre.
[ Dernière édition du message le 08/06/2010 à 15:58:10 ]
anton.
- OUI!
- Et pour Israel?
- C'est pas pareil.
- Ah...
L'Iran règne en maitre aux Nations unies dis donc...
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Sibmol
anton.
Tout ce petit défilé ressortira dans quelques années on pourra reconnaitre tous les petits trouillards de la démagogie toujours prêt à vendre leur âme pour des intérêts bien sentis.
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Sibmol
Anonyme
Tout ce petit défilé ressortira dans quelques années on pourra reconnaitre tous les petits trouillards de la démagogie toujours prêt à vendre leur âme pour des intérêts bien sentis.
C'est bien possible.
Une fois débarrassé du pouvoir religieux l'Iran ressemblera peut-être un peu à l'actuelle Russie.
Les religieux ayant en main beaucoup de réseaux, de lobby, d'entreprises, de commerces et de traffic en tous genre ils enlèveront leurs turbans mais ne lâcheront certainement pas leurs affaires et resteront en place.Ce sera donc peut-être avec eux que seront négociés des contrats importants.
jeremy19450
gianni je prefere quand il cause ambient
une vielle et alors ...??
elephant stone
Le bal des vendus de la démocratie même pas prêt à entendre un discours alternatif, une voix qui s'élève contre une cause qu'ils connaissent à peine, bafouant l'ordre moral même et une certaine tolérance.
Pour ce qui est d'entendre un "discours alternatif" je crois qu'il est suffisamment relayé pour qu'ils puissent se dispenser d'être présents. C'est un peu gratuit de dire qu'il s'agit d'un cause qu'ils connaissent à peine, qu'est-ce que tu en sais ? et dire qu'ils bafouent des valeurs associées à la démocratie en quittant la salle devant les propos d'Ahmadinejad c'est un comble !
Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn. Iä Cthulhu. Iä Yog Sothoth.
anton.
De toute façon personne n'a la vérité sur ce conflit qui est je crois d'une immense complexité. Mes conclusions correspondent à des sentiments découlant d'une loi injuste sur le rapport du faible et du fort. Je n'ai aucune légitimité pour prendre part à ce conflit, désigner un coupable et prendre part à la cause palestinienne du haut de mon petit confort occidental bien tranquille. Tout ce que je dis révèle de mon impuissance et d'un désarroi lié à une cause qui me touche et me scandalise. Donc que chacun comprenne cela.
Si finalement la Palestine et Israël se réconcilient et se trouvent réunifiés qu'est ce que cela changera pour nous occidentaux chrétiens? La machine de guerre se jouera sur une autre géographie et on sera reparti pour un nouveau tour. La Palestine ici c'est juste une guerre d'idées et parfois d'intêrets.
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ferdinand
La Flottille de la Liberté défiait la politique israélienne qui consiste à saboter toute solution au conflt Arabo-israélien basée sur des décisions et accords internationaux et devait donc être écrasée.L’attaque violente d’Israël contre la Flotille qui transportait de l’aide humanitaire à Gaza a choqué le monde entier.
Le détournement de navires dans les eaux internationales et l’assassinat de passagers constituent, bien sûr, un crime.
Mais le crime n’a rien de nouveau. Depuis des décennies, Israël détourne des bateaux entre Chypre et le Liban et tue ou enlève des passagers, et parfois les retient en otage dans des prisons israéliennes.
Israël présume qu’il peut commettre impunément de tels crimes parce que les Etats-Unis les tolèrent et que l’Europe en général leur emboite le pas.
Comme l’a fait remarquer le quotidien (britannique) The Guardian du 1er juin (2010), « Si un groupe armé de pirates somaliens avait accosté hier six navires en pleine mer, tuant au moins 10 passagers et en blessant beaucoup plus, une force d’intervention de l’OTAN se dirigerait dés aujoud’hui vers les côtes de la Somalie. » Dans ce cas, le traité de l’OTAN oblige ses membres à porter secours à un pays membre – la Turquie – attaqué en pleine mer.
Le prétexte avancé par Israël était que la Flotille transportait du matériel que le Hamas pouvait employer pour construire des bunkers pour tirer des roquettes sur Israël.
Ce prétexte n’est pas crédible. Israël peut facilement faire cesser la menace des roquettes par des moyens pacifiques.
Le contexte est important. Hamas a été désigné comme une menace terroriste importante lorsqu’il a remporté les élections libres en janvier 2006. Les Etats-Unis et Israël ont sévèrement renforcé leurs mesures punitives contre les Palestiniens, cette fois-ci pour avoir commis le crime de mal voter.
Le résultat fut le siège de Gaza, qui comprend un blocus naval. Le siège fut nettement durci en juin 2007 après une guerre civile qui a vu le Hamas prendre le contrôle du territoire.
Ce qui est communément décrit comme un coup d’état militaire du Hamas fut en réalité provoqué par les Etats-Unis et Israël qui ont ouvertement tenté d’inverser le résultat des élections remportées par le Hamas.
Ceci est connu depuis au moins le mois d’avril 2008, lorsque David Rose a révélé dans (le magazine) Vanity Fair que George W. Bush, le Conseiller en Sécurité Nationale Condoleeza Rice et son adjoint, Elliot Abrams (*), « ont soutenu une force armée sous les ordres de l’homme fort du Fatah Muhammad Dahlan, déclenchant ainsi une guerre civile sanglante à Gaza d’où le Hamas est sorti renforcé. »
Le terrorisme du Hamas comprenait des tirs de roquettes sur les villages israéliens avoisinants – un acte criminel sans aucun doute, mais un acte qui ne représente qu’une infime fraction des crimes couramment commis par les Etats-Unis et Israël à Gaza.
Au mois de juin 2008, Israël et le Hamas ont conclu un cessez-le-feu. Le gouvernement israélien a formellement reconnu que le Hamas n’a plus tiré une seule roquette avant qu’Israël ne viole le cessez-le-feu le 4 novembre de la même année pour envahir Gaza et tuer une demi-douzaine de militants du Hamas.
Le Hamas a offert un nouveau cessez-le-feu. Le gouvernement israélien a examiné l’offre et l’a rejeté, préférant lancer une invasion meurtrière sur Gaza, le 27 décembre.
Comme pour tous les autres états, Israël a le droit de se défendre. Mais Israël avait-il le droit d’employer la force dans Gaza au nom de son autodéfense ? Le Droit International, dont la Charte des Nations Unies, ne laisse aucun doute : un état a ce droit uniquement lorsqu’il a épuisé tous les moyens pacifiques. Dans ce cas précis, les moyens pacifiques n’ont même pas été tentés, malgré – ou peut-être à cause de – les bonnes chances d’aboutir.
Ainsi, l’invasion fut littéralement un acte d’agression criminel, et il en est de même pour l’attaque de la Flotille.
Le siège contre Gaza est cruel et son but est de maintenir les animaux en cage en état de survie, juste de quoi éviter les protestations internationales, mais guère plus. C’est le dernier volet d’un plan israélien à long terme, appuyé par les Etats-Unis, pour séparer Gaza de la Cisjordanie.
La journaliste israélienne Amira Hass, éminente spécialiste de Gaza, décrit les grandes lignes du processus de séparation. « Les restrictions imposées au mouvement palestinien qui ont été mises en place par Israël en janvier 1991 ont renversé un processus initié en juin 1967.
« A cette époque, et pour la première fois depuis 1948, une large portion du peuple palestinien vivait à nouveau sur le territoire en un seul morceau d’un seul pays – un pays occupé, certes, mais entier... »
Hass conclut : « La séparation totale de la bande de Gaza de la Cisjordanie est une des plus grandes réussites de la politique israélienne, dont l’objectif ultime est d’empêcher toute solution basée sur des décisions et accords internationaux et d’imposer un accord basé sur la supériorité militaire d’Israël. »
La Flottille défiait cette politique et devait donc être écrasée.
Un cadre pour résoudre le conflit Arabo-israélien existe depuis 1976, lorsque les états arabes de la région ont présenté une résolution au Conseil de Sécurité qui appelait à la création de deux états le long des frontières internationales, en incluant toutes les garanties de sécurité exigées par la Résolution 242 de l’ONU qui fut adoptée après la guerre de juin 1967.
Ses principes les importants sont soutenus par pratiquement le monde entier, y compris par la Ligue Arabe, l’Organisation des Etats Islamiques (dont l’Iran) et les organisations non étatiques concernées, dont le Hamas.
Mais depuis trente ans les Etats-Unis et Israël ont toujours rejeté cet accord, à une exception prés qui est révélatrice et mérite d’être notée. En janvier 2001, au cours de son dernier mois du mandat, Bill Clinton a initié des négociations israélo-palestiniennes à Taba, Egypte, qui étaient sur le point d’aboutir, selon les participants, lorsqu’Israël a décidé de rompre les négociations.
Aujourd’hui encore, les conséquences de cet échec se font cruellement sentir.
Le Droit International ne peut pas être imposé aux états puissants, sauf par leurs propres citoyens. C’est toujours une tâche difficile, surtout lorsque l’opinion qui se fait entendre déclare que le crime est légitime, soit explicitement soit en instaurant tacitement un cadre criminel – ce qui est plus insidieux et rend les crimes invisibles.
Noam Chomsky
Article original
https://inthesetimes.com/article/606...
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
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