Sujet L'heure creuse -- 16h30 - 20h

Adopteunmec c'est gratos hein ! Et ya absolument aucune honte à trouver d'autres moyens de rencontrer des gens ; tout le monde n'a pas l'aisance suffisante pour draguer dans les bars ou soirées et je vois pas le problème.

Enfin je dis ça mais j'ai niqué personne grâce à adopteunmec, d'ailleurs la période où je trainais dessus a été ma meilleure période IRL.

Citation :

plus de 5 ans en jachère hein

Ah ben moi en cumulé, j'ai plus, mais y a eu des îlots salvateurs...

Moi j'ai fait 15 ans... entre 0 et 15 ans

Citation :

Ah ben moi en cumulé, j'ai plus

http://laurent.tarrisse.perso.sfr.fr/test_gif/non.gif pas de triche

ah, ça compte pas si tu te fais encumulé entre temps ?

ben tout dépend de tes convictions sur la longueur de la jaquette, pardine

will t'etais pas marie au moins ....... non je dis ça parce que jachere ET marié

Marié moi ??? JAMAIS !!!!!!

Citation :

jachere ET marié

jachère + marié = adultère

Bon.

Je vois que vous n'avez pas perdu la main (pour ceux en jachère ) et je vous remercie.

Comme je suis de retour, je me dois de vous proposer une petite heure creuse d'été.

Dans ce genre de stupideries, et comme vous vous êtes amusés à vous en auto-mettre plein la gueule sur vos gamelles, je vous propose l'heure creuse...

TOP 5 DE QUAND VOUS AVEZ PU VOUS FOUTRE DE LA GUEULE DES GENS, ou Top 5 du Nelson

1. Un bassiste dans un bar à Villefranche sur Saône

Le mec, très Emo Core, qui fait tache dans un groupe de routards de 40 ans reprenant des standards pop-rock de 60's à 90's, à fond dans son truc alors que les autres sont plutôt cool et avenant, lui joue sa rock star camée et dépressive, artiste plongé dans son trip. Niveau placement de notes, pire que moi, c'est dire. Il monte sur la petite estrade, en saute, et continue à jouer, sans son. Ben le con, évidemment, il avait débranché le jack.

C'est courant comme connerie on stage, mais je rêvais tellement qu'il lui arrive une couenne! 

2. Un branquignole en cabriolet à Villefranche sur Saône

Devant mon lycée, sortie des cours, je fume ce qui est encore l'une de mes premières clopes. Dans l'embouteillage qui se forme dans la rue devant l'établissement, classique à cette heure-ci, se pointe un splendide cabriolet 306 jaune conduit par un jeune individu en survêtement de couleur vert fluo, et casquette sur le côté. A la parure s'ajoute à l'époque les Oakley, les lunettes de batman. Le mec pour frimer sa copine fait des accélérations-burn et freinage dans l'embouteillage. Il laisse partir le véhicule devant sur 15m, et fait son burn. Ca ne rate pas, DEVANT la grille du lycée, il oublie de freiner et éclate pare-chocs, feux et capot sur l'arrière d'un Renault Espace. Absolument toute la rue se fout de sa gueule, bien zür. Je pense qu'il n'est plus avec sa copine.

3. TGV Nantes-Paris, La Vieille Dame et le Body-Board

Le week-end du 15 août, il y a quelques années. Je monte dans un train surchargé, prends ma place, et assiste à une scène plus que perturbante: une vieille octogénaire dans le style de Prudence Petitpas prend place, suivie de près par un ado dreadé, en baggy et t-shirt large, cale son énoooooooorme sac East-pak juste au-dessus de la vieille dame dans le compartiment à bagages, et essaie de glisser sa planche de body-board par dessus. Intérieurement, je me dis "la planche tombe dans 1,30 minutes". Ca ne rate pas. Le train s'ébranle, la planche tombe, droite, sur le coin de la tête de Mamie, et suivie de près par le sac qui s'écrase par terre comme un vieux flan.

4. Une affaire de chaussures

Tout simplement avec quelques collègues de bureau sur le chemin du retour, nous prenons le métro, une des filles marche sur la tong d'une autre qui fait tomber ladite tong entre le quai et le métro...

5. Mais j'ai glissé, chef!

Au salon de l'agriculture, en 1999 ou 2000, la Franche Comté est à l'honneur. Je suis avec mes parents, mon cher Papa est exposant par son entreprise, donc je file un coup de main sur le stand. Forcément, pour rendre hommage à la région, toutes les saveurs locales sont réunies dans le même hall, ce qui veut dire que notre voisinage à gauche, c'est Saucisses de Morteau, et à droite, 20 énormes Montbéliardes de 800kg pièce, bien en forme. On les voit circuler et faire le tour du hall de temps en temps, en démonstration, et le stress aidant, elles ne manquent pas d'évacuer la pression en pavant les tapis de sol synthétiques d'une mixture de leur composition, digérée 4 fois. Forcément, derrière notre stand, nous prévenons la plupart des gens distraits qui ne regardent pas où il mettent les pieds, quand vient une dame de 60 ans environ, dont le maquillage et le splendide manteau de vison semblent crier "16ème! AVENUE FOCH! ". Nous n'avons ni le temps, ni l'envie de la prévenir, qu'elle s'étale de tout son long sur le dos, sur ledit tapis de sol après une glissade de bien 2 mètres. Son manteau semblait hurler ensuite "BOCAGE NORMAND, ETABLE, GASTRO BOVINE!"