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Sujet Comment vous gérez vos femmes ?

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Sujet de la discussion Comment vous gérez vos femmes ?
...

Citation : Tu passes trop de temps sur AF !



Citation : Tu as pris du poids !



Citation : C'est toujours moi qui fait le ménage !



Citation : Tu ne me laisse jamais conduire !



Citation : Je veux un enfant !


...


Vos techniques pour passer outre, minimiser, négocier... Bref comment vous faites pour éviter le pire sans trop faire de sacrifice ?




edit : si un modérateur sympathique veut bien rajouter le point d'interrogation manquant au titre de ce thread déjà mal écrit je l'en remercie d'avance.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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6811

Je vais répondre à vos solicitations mais je fais court, ça risque de trancher un peu et de taper dans le concept un peu vague sans les références de tout ce que j'ai pu écrire sur le sujet sous les yeux mais vous avez raisons ceux qui disent que c'est complexe et que ça demande des topics entier pour en parler, voir mon cheminement sur le sujet au fil des années depuis la première sollicitation de la mère de mon fils.

 

Qu'est-ce que je pense d'avoir un enfant maintenant que ça fais un peu plus de 4 ans que j'en ai un ?

Quasiement la même chose et si c'était à refaire et que j'en avais la maitrise je ne changerai rien à ce que j'avais envisagé et n'en aurais pas.

Désolé icon_mrgreen.gif

Depuis qu'il a atteint un age où l'interaction avec moi est intéressante et stimulante j'ai vécu des moments formidables (dans la joie comme dans la difficulté et ce que l'affronter nous offre comme opportunité de s'élever) qui ont transformé ma vie (prends ça porte de merde !), c'est certain. 

J'ai de la chance, énormément : je vis dans un pays privilégié, j'ai les moyens de lui offrir la vie que je souhaite lui offrir, je suis en accord avec sa mère, il est beau, en pleine forme, gentil et inteligent, il fait jamais chier, n'est jamais malade, mange de tout, n'a peur de rien, je suis fier de réussir ça tous les jours, heureux de ma petite famille moi qui n'en ai pas vraiment eu, j'ai l'énorme chance d'avoir réussi à m'affranchir de plein d'obligation de la société, comme celle de travailler qui est une contrainte énorme sur nos vies et ce qu'on en fait, je peux lui offrir autre chose que l'éducation nationale, j'ai accès à plein de choses, que ce soit des supports culturels ou des personnes avec des savoirs faire précieux, à lui faire découvrir, il sait déjà jardiner, rien ne lui plait plus que de s'occuper des animaux des fermes que l'on connait, d'apprendre tous les savoirs simples et concrets qu'on lui transmet... Il ne réclame jamais de bonbons, de dessins animés, de jouet en plastoc bruyant, et d'écrire tout ça ça me fout leslarmes aux yeux tellement ça me rend heureux. Vraiment, je chialle là. J'ai aussi de la chance parce que sa mère assure un max, a assumé notre histoire et mes positions et continue de m'apporter un immense soutien en plus de toutes ces qualités et son inteligence de la relation de couple (et du reste).

Mais ça n'enlève rien à ma réflexion personnelle initiale. Ma chance me permet de m'affranchir de certaines choses qui me faisaient absolument pas envie dans le fait d'être père, ce qui n'est pas exactement la même chose qu'avoir un fils si vous voyez ce que je veux dire (si non, tant pis) d'ailleurs.

Mais il faut aussi relativiser : on ne maitrise pas grand chose dans la vie finalement, ou si c'est le cas on est à la merci de beaucoup qu'on ne controle pas. J'accepte ce qu'avoir un enfant fait de ma vie et je ferai ce que j'estime nécessaire de faire dans ce rôle, mais ce n'est pas ce que je voulais faire de ma vie. Tant pis, c'est comme ça et trop important pour être réversible (mon père était et est une merde, j'ai pas envie que mon gamin vive ça), tant pis, c'est ainsi la vie et je suis pas du genre à me morfondre, et j'ai vécu par le passé des évènements très dur qui m'avaient déjà enseigné cette leçon. Mais il n'empêche, ce que je voulais n'empruntait pas ce chemin.

Et le fait de mettre un gamin dans ce monde de merde reste une responsabilité qui me pose problème, même si récemment j'ai accepté qu'il avait sa vie à lui, tout aussi imprévisble que la mienne et qu'il en fera bien ce qu'il en veut dans le monde qu'il aura, et que ce sera pas ma faute même si c'est via moi qu'il est là.

Il y a donc plusieurs réflexions : celle du passé, celle du présent et celle de l'avenir, où comme les traduisais St Augustin : la mémoire, la vision et l'attente. La vision c'est top, la mémoire c'est pas facile à assumer et le futur ça fait un peu flipper si je résume.

Et j'en ferais pas un autre non plus.

D'autres questions ? icon_mrgreen.gif

 

 

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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Tu me fais penser à des potes, papas, qui m'exploiquaient la paternité à moi, pas papa.
En gros en début de soirée c'était génial et je savais pas ce que je loupais, mais au fur et à mesure de la soirée qui avançait et de l'alcool qui diminuait, on me disait que c'était une horreur absolue et que savais pas la chance que j'avais.

[ Dernière édition du message le 30/07/2017 à 15:24:39 ]

6813
Certains papas enfilent un costume de papa, comme pour aller au taff ; et d'autres papas vivent papa dans tous leurs gestes, prisonniers de leurs hormones.
Les derniers sont - sans doute - plus mammaliens et les premiers plus... psychozoaïre...
Et entre les deux, y'a tous les cas de figure !

[ Dernière édition du message le 30/07/2017 à 15:43:38 ]

6814
Citation :
Certains papas enfilent un costume de papa


Certains papas enfilent des papas en costume, mais c'est un autre débat.
6815
Merci de partager ce témoignage.

C'est de mon coté 50/50 chez mes potes entre ceux qui le referaient, et ceux qui osent l'apolitiquement correct , de dire qu'ils ne le referaient pas.

Je crois avoir choisi et être heureux de ce choix dans mes pompes et devant ma glace.
Avec minette, la semaine dernière a été immonde tellement nous nous manquons, nous étio s quand même les meilleurs amis du monde couchant ensemble...

Nous n'avons pas résisté à passer 2h face à face en fin d'aprem il y a 2 jours, ce qui nous a donné l'impression de pouvoir reprendre une inspiration lors de notre noyade.
Ne pouvant pas imaginer ne pas rester assez proche d'elle, je me prends à rêver pouvoir être un futur pote, plus qu'un ex...
Gros travail sur l'ego à prévoir...

Pour l'instant nous "gérons" ça comme des camés diminuant les doses.

On verra comment le vent tournera.

Depuis que nous nous sommes vus, la douleur est moins importante, rassuré que j'ai été de voir qu'elle respire encore.
C'est con mais c'est aussi simple que ça.

Je continuerai longtemps à vouloir changer d'avis sur la reproduction de mon espèce.
Comme pour arrêter la picole, j'attends un déclic qui ne viendra peut-être jamais.

[ Dernière édition du message le 30/07/2017 à 15:44:58 ]

6816
Citation de youtou :
Tu me fais penser à des potes, papas, qui m'exploiquaient la paternité à moi, pas papa.
En gros en début de soirée c'était génial et je savais pas ce que je loupais, mais au fur et à mesure de la soirée qui avançait et de l'alcool qui diminuait, on me disait que c'était une horreur absolue et que savais pas la chance que j'avais.

En gros tu veux dire que Picto est tout le temps bourré ?
6817
Citation :
je ferai ce que j'estime nécessaire de faire dans ce rôle, mais ce n'est pas ce que je voulais faire de ma vie


"we make plans, and God laughs"

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

6818
En gros tu veux dire que Picto est tout le temps bourré ?

Vu que je fais presque 1 barbeuc par jour c'est pas tout à fait faux 

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

6819
Nous on ne peut pas avoir de gosses, ayant chacun un truc qui foire de ce côté. Après pas mal de déception et même d'un peu de colère contre le sort, apres 4 ans de protocole FIV et tout le toutim, on est depuis quelques années plutôt content de notre sort et de notre liberté de ce côté là, surtout quand on voit la vie de merde que certains s'imposent à cause de leur progéniture.
6820

Perso j'aurais adoré combler une femme stérile jusqu'à ce que la mort nous sépare icon_redface2.gif

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier