Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
- 2 425 réponses
- 103 participants
- 100 185 vues
- 76 followers
Pictocube
36871
Ma vie est un thread...
Membre depuis 17 ans
Sujet de la discussion Posté le 23/10/2009 à 12:09:00Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
Un petit topic thérapie de plus...
Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.
Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?
En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...
La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.
La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.
Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...
Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...
Et vous alors ?
Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.
Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?
En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...
La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.
La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.
Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...
Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...
Et vous alors ?
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Anonyme
3807
1311 Posté le 26/07/2016 à 11:01:09
Stress et pression : mon patron veut embaucher quelqu'un pour me remplacer le temps de mon congé mat' : jusque là, ok, c'est normal, paraît qu'il va y avoir du taf.
Sauf que mon collègue au même poste que moi, qui devra bosser avec le/la remplaçant(e), étant en vacances, c'est donc à moi de faire passer le ou les entretien(s) avec le patron... Or, mon patron n'est pas doué pour ça (je me souviens de mon propre entretien, il a fait acte de présence, disons) et moi, je n'ai jamais fait ça de ma vie. Je ne sais même pas comment on s'y prend, je n'ai jamais su évaluer les gens en face à face, je ne sais même pas me faire un avis sur les CV qu'il m'envoie... 'Fin bref, je ne suis pas plus douée que lui...
Je le lui ai dit carrément, que je ne sais pas du tout m'y prendre (et hors de question que je nous fasse passer pour des branquignoles qui ne connaissent rien et ne savent pas ce qu'ils veulent), mais il part comme par hasard en vacances quand mon collègue revient et insiste.
Le patron veut embaucher le/la remplaçante pour septembre, or je pars en congé en octobre, j'estime que ça laisse encore assez de temps pour procéder aux entretiens : ça peut aller très vite quand il le faut.
Pour l'instant je fais juste en sorte de délayer jusqu'à ce que mon collègue revienne. Plus que cette semaine à tenir.
Sauf que mon collègue au même poste que moi, qui devra bosser avec le/la remplaçant(e), étant en vacances, c'est donc à moi de faire passer le ou les entretien(s) avec le patron... Or, mon patron n'est pas doué pour ça (je me souviens de mon propre entretien, il a fait acte de présence, disons) et moi, je n'ai jamais fait ça de ma vie. Je ne sais même pas comment on s'y prend, je n'ai jamais su évaluer les gens en face à face, je ne sais même pas me faire un avis sur les CV qu'il m'envoie... 'Fin bref, je ne suis pas plus douée que lui...
Je le lui ai dit carrément, que je ne sais pas du tout m'y prendre (et hors de question que je nous fasse passer pour des branquignoles qui ne connaissent rien et ne savent pas ce qu'ils veulent), mais il part comme par hasard en vacances quand mon collègue revient et insiste.
Le patron veut embaucher le/la remplaçante pour septembre, or je pars en congé en octobre, j'estime que ça laisse encore assez de temps pour procéder aux entretiens : ça peut aller très vite quand il le faut.
Pour l'instant je fais juste en sorte de délayer jusqu'à ce que mon collègue revienne. Plus que cette semaine à tenir.
[ Dernière édition du message le 26/07/2016 à 11:01:48 ]
cyar
12259
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
1312 Posté le 26/07/2016 à 11:14:40
Faut pas non plus en faire une montagne.
Tu connais ton travail, tu sais quelles compétences il nécessite.
De plus,ce n'est qu'un CDD de quelques mois, donc c'est différent d'un CDI.
Lors de l'entretien, il suffit de demander sur quoi le postuleur (ça se dit, ça?) a déja travailler.
Et créer une vraie conversation, pas une liste de questions débiles.
Tu peux aussi lui poser des questions tirées de tes expériences, sur des cas concrets, genre, j'ai telle situation avec telle problématique, comment vous traiteriez ce cas? Quelle solution adopteriez-vous?
En comparant avec tes connaissances et ta façon de travailler, tu vas surement avoir une idée assez juste de sa façon de travailler et de ses qualités.
My 2 cents
Tu connais ton travail, tu sais quelles compétences il nécessite.
De plus,ce n'est qu'un CDD de quelques mois, donc c'est différent d'un CDI.
Lors de l'entretien, il suffit de demander sur quoi le postuleur (ça se dit, ça?) a déja travailler.
Et créer une vraie conversation, pas une liste de questions débiles.
Tu peux aussi lui poser des questions tirées de tes expériences, sur des cas concrets, genre, j'ai telle situation avec telle problématique, comment vous traiteriez ce cas? Quelle solution adopteriez-vous?
En comparant avec tes connaissances et ta façon de travailler, tu vas surement avoir une idée assez juste de sa façon de travailler et de ses qualités.
My 2 cents
Anonyme
9049
1313 Posté le 26/07/2016 à 11:22:33
Je ne poserais qu'une seule question: "Aimez-vous gueuler après les clients ?". S'il/elle répond "oui", elle peut te remplacer sans problème
Pictocube
36871
Ma vie est un thread...
Membre depuis 17 ans
1314 Posté le 26/07/2016 à 11:33:56
J'adore les entretiens d'embauche
+1 Cyar
Pour ma part je fais toujours un tour du CV, je regarde les expériences professionnelles (vu le mien et comment je l'ai fait le cursus universitaire n'a aucun intérêt ou pertinence à mes yeux) pour voir si les compétences annoncées et/ou nécessaire existent bien et ont été exercées. Je regarde aussi les trucs pas demandé mais qui pourrait quand même servir chez nous. Je regarde les période de tout le CV, si elles sont courtes, longues, si il y a des vides, je questionne la personne sur tout ça.
Une fois que je sais que le profil colle au CV, semble honnête et dispose des compétences, je me lance dans une conversation plus ouverte parce qu'ici la compatibilité de la personne avec les idéaux de l'entreprise et de l'équipe c'est beaucoup plus important que ces compétences pour savoir si ça va marcher. De là, ça peut aller loin et durer longtemps, le risque étant d'oublier qu'on fait cette conversation pour cerner quelqu'un en vue de le recruter pour travailler, et parler, parler, parler, pour rien.
Ce qui est important pour moi c'est dès le début du CV de casser l'éventuel "cage de pression" dans lequel les candidats s'enferment parfois pour avoir les vraies personnes en face et leur faire comprendre qu'ici ça ne marche pas comme dans les autres boites et qu'on veut des personnes entières, pas les façades politiquement correctes qu'elles pensent devoir nous donner à voir. En général si il y a du stress, je mets à l'aise en discutant de ça et de comment c'est perçu chez nous, je rassure. Et si il y a du masque (attitude qui semble fausse, apparence trop soignée, discours qui laisse croire une maitrise qu'on a du mal à définir, etc.) je fonce en frontal direct, limite provocateur. Si la personne admet et déconstruit ça peut passer, si elle reste sur son piédestal, ça se termine vite.
+1 Cyar
Pour ma part je fais toujours un tour du CV, je regarde les expériences professionnelles (vu le mien et comment je l'ai fait le cursus universitaire n'a aucun intérêt ou pertinence à mes yeux) pour voir si les compétences annoncées et/ou nécessaire existent bien et ont été exercées. Je regarde aussi les trucs pas demandé mais qui pourrait quand même servir chez nous. Je regarde les période de tout le CV, si elles sont courtes, longues, si il y a des vides, je questionne la personne sur tout ça.
Une fois que je sais que le profil colle au CV, semble honnête et dispose des compétences, je me lance dans une conversation plus ouverte parce qu'ici la compatibilité de la personne avec les idéaux de l'entreprise et de l'équipe c'est beaucoup plus important que ces compétences pour savoir si ça va marcher. De là, ça peut aller loin et durer longtemps, le risque étant d'oublier qu'on fait cette conversation pour cerner quelqu'un en vue de le recruter pour travailler, et parler, parler, parler, pour rien.
Ce qui est important pour moi c'est dès le début du CV de casser l'éventuel "cage de pression" dans lequel les candidats s'enferment parfois pour avoir les vraies personnes en face et leur faire comprendre qu'ici ça ne marche pas comme dans les autres boites et qu'on veut des personnes entières, pas les façades politiquement correctes qu'elles pensent devoir nous donner à voir. En général si il y a du stress, je mets à l'aise en discutant de ça et de comment c'est perçu chez nous, je rassure. Et si il y a du masque (attitude qui semble fausse, apparence trop soignée, discours qui laisse croire une maitrise qu'on a du mal à définir, etc.) je fonce en frontal direct, limite provocateur. Si la personne admet et déconstruit ça peut passer, si elle reste sur son piédestal, ça se termine vite.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Javier Guante Hermoso
47326
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
1315 Posté le 27/07/2016 à 11:12:07
Et le costar?
Anonyme
65640
1316 Posté le 27/07/2016 à 11:17:02
Citation :
J'adore les entretiens d'embauche
Bah moi je déteste. Les derniers (et seuls : les autres ça a été pour des stagiaires et pas des employés) que j'ai fait passer ont été catastrophiques.
Faut dire aussi que quand 99% des candidats sont de la veine de Gégé le sondier, qui arrive en puant et avec des ongles sales, et qui a connu son heure de gloire lors de la sonorisation par forfait de la soirée karaoké du flunch de Montargis par une froide soirée de décembre 1992, ça calme.
Du coup d'ailleurs j'ai revu ma propre activité et j'ai embauché personne.
Zyglrox
3640
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 17 ans
1317 Posté le 27/07/2016 à 11:27:28
Citation de leeny
Je ne poserais qu'une seule question: "Aimez-vous gueuler après les clients ?". S'il/elle répond "oui", elle peut te remplacer sans problème
suffit de lui demander s'il/elle a un compte AF; S'il/elle répond non, adieu.
Citation de youou
Faut dire aussi que quand 99% des candidats sont de la veine de Gégé le sondier, qui arrive en puant et avec des ongles sales, et qui a connu son heure de gloire lors de la sonorisation par forfait de la soirée karaoké du flunch de Montargis par une froide soirée de décembre 1992, ça calme.
C'est beau le monde professionnel de la musique
"If you have a good set of earplugs, you can crank it up to 5 or 6 and it will crush small villages."
"Everything is context"
Anonyme
65640
1318 Posté le 27/07/2016 à 11:29:37
Disons que c'est plus glamour en haut de l'affiche qu'en bas.
Djardin
19834
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
1319 Posté le 02/08/2016 à 19:54:20
Allez, un peu de lol avec ma culpabilité et mes marchands d'armes :
actuellement, je suis présent 2-3 jours par semaine, max, entre les vacances, les ponts, les soucis de transports, les formations, etc. Donc même si j'étais motivé, je ne bosserait pas beaucoup plus. Mais bon, donc je déprime à l'idée de fabriquer des munitions.
Et là j'apprends 2 trucs en rentrant de vacances :
- mon employeur me file spontanément une augmentation et une formation.
- on a un nouvel client sur le projet, non pas un fabricant d'armes, mais un utilisateur d'armes...
Donc d'un côté c'est hyper cool, mon employeur semble m’apprécier et vouloir investir sur moi, mais d'un autre côté, j'ai de moins en moins de travailler là.
Et tous les RHs de la région semblent être en vacances en août !
actuellement, je suis présent 2-3 jours par semaine, max, entre les vacances, les ponts, les soucis de transports, les formations, etc. Donc même si j'étais motivé, je ne bosserait pas beaucoup plus. Mais bon, donc je déprime à l'idée de fabriquer des munitions.
Et là j'apprends 2 trucs en rentrant de vacances :
- mon employeur me file spontanément une augmentation et une formation.
- on a un nouvel client sur le projet, non pas un fabricant d'armes, mais un utilisateur d'armes...
Donc d'un côté c'est hyper cool, mon employeur semble m’apprécier et vouloir investir sur moi, mais d'un autre côté, j'ai de moins en moins de travailler là.
Et tous les RHs de la région semblent être en vacances en août !
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
1320 Posté le 02/08/2016 à 20:20:04
alors comme ça on veut pas fabriquer de gentilles munitions qui vont tuer de méchants et vilains terroristes! pffff
Non je ne mettrai pas de pull
- < Liste des sujets
- Charte