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Sujet Les métiers qu'on n'ose pas avouer en société.

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Sujet de la discussion Les métiers qu'on n'ose pas avouer en société.
Dans "blagues pourrites", j'ai posté ce HS :


A propos, c'est le truc qui m'a toujours fait marrer, ça. Dans les métiers qu'on n'ose pas avouer en société. Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé de vous retrouver par exemple avec des flics, mais il faut généralement la soirée pour qu'ils accouchent et, après moultes circonvolutions, avouent leur boulot.

J'imagine le mec à qui on demande ce qu'il fait dans la vie : "Euh... Je suis rédacteur de blagues chez Carambar". Faut assumer. :-D

Ça doit bien exister.

Il y a eu quelques réactions. De quoi lancer peut-être un sujet.


Citation de vetjc :
Will, j'aime bien ton exemple. J'en ai un assez surprenant aussi. Le DRH de ma boite ne dit jamais qu'il est DRH aux mariages ou autres reunions où il peut se retrouver à table avec des inconnus (tu m'étonnes, surtout en période d'élections; ça déchaine tous les sujets...). Il dit qu'il est conseil en communication pour l'Eurovision... Et ça marche à chaque fois...


Citation de piergynt :
Ne pas avouer le métier qu'on fait, ( à part la DCRI, DAM, DGSE,... ) c'est qu'on fait un métier de con et qu'on en a conscience ( ce qui est pire ).
ça me rappelle la fois ou une fille nous dit " euhhh non, j'vous dis pas, c'est un métier que les gens n'aiment pas..." La première idée fût la bonne : "huiisier de justice ?"
Et elle de répondre "Mais comment avez-vous trouvé du 1er coup !!!"
- C'est facile, y a pas pire comme profession...
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c'est bon alors : tu as réussi ! mrgreen

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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A une époque, mon frangin répondait systémetiquement (et benoitement aussi) médecin légiste, une fois on a même eu droit à la maîtresse inquiête.  bave

La musique adoucit les meurtres...

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Moi j'ai une superbe excuse : en soirée, je suis souvent avec ma belle, donc on réponds ensemble.

Et quand elle dis Orthoprothésistes, personne ne connait. et comme elle est passionné par son job, elle explique le truc pendant des heures, elle trouve toujours des gens intéressés, c'trop bien.

pour info, c'est fabriquer des prothèses pour les gens amputés, ou des orthèse (corset, atelles). Donc selon les gens, elle leur parle médecine, remboursement par la sécu, bricolage-artisanat, matériaux composites...

 

(j'avoue que quand je tente d'expliquer Scrum ou la POO, les gens sont bien moins réceptifs)

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

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Moi j'ai vécu des regards interrogateurs dans une situation totalement inverse : Après un concert génial, verre au bar, avec essentiellement des artistes et des musiciens pros. J'ai dit que la journée du lendemain "au boulot" allait me sembler bien fade. Là ils m'ont regardé comme ça eek

J'étais le seul amateur du coin, dans la vie, je bosse à l'hôpital mrgreen  

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Hors sujet :
La question de vivre de la musique ou pas est une vraie question.
Un de mes anciens condisciples de groupe était résolument amateur. Il m'a expliqué que le jour où il était entrée à La Poste, il avait su que ses gosses auraient toujours à bouffer dans le frigo. Ça se défend.
Mais il m'a surtout expliqué que la vie de zicos ne le tentait pas. Il adore jouer en concert, répéter, enregistrer, tout ça. Mais partir en tournée, se bouffer 4-5 ou plus concerts par semaine et tout, c'est pas son truc. Je respecte ô combien.
Lui, il voulait être presque tous les soirs à la maison avec ses gamins. C'est tout à fait honorable (de lièvre).

Chez d'autres zicos, j'ai rencontré le même syndrôme qu'évoque 8.5
Souvent des zicos qui ont été pros quelques temps. Certains choisissent de redevenir amateurs pour conserver une totale liberté musicale. Ça se défend aussi.

Maintenant, être zicos pro, comme tout métier, ça implique des contraintes. Mais je crois que de tous les métiers que j'ai excercés, c'est tout de même un des deux qui m'a le plus éclaté. Avoir la chance de faire ce que tu aimes toute la journée, c'est pas rien.
En plus, même si on fait de la zique alimentaire, en se démerdant un peu, on peut avoir largement le temps de développer ses projets personnels (et moins rentables) à côté. Donc d'avoir la zique comme métier ET comme loisir.

[ Dernière édition du message le 30/04/2012 à 16:07:25 ]

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Hors sujet :
Citation :
Mais je crois que de tous les métiers que j'ai excercés, c'est tout de même un des deux qui m'a le plus éclaté. Avoir la chance de faire ce que tu aimes toute la journée, c'est pas rien.

C'était l'autre ? Et ne répond pas community manager :oops2:
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Hors sujet :
Citation de Will :
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Hors sujet :
La question de vivre de la musique ou pas est une vraie question.
Un de mes anciens condisciples de groupe était résolument amateur. Il m'a expliqué que le jour où il était entrée à La Poste, il avait su que ses gosses auraient toujours à bouffer dans le frigo. Ça se défend.
Mais il m'a surtout expliqué que la vie de zicos ne le tentait pas. Il adore jouer en concert, répéter, enregistrer, tout ça. Mais partir en tournée, se bouffer 4-5 ou plus concerts par semaine et tout, c'est pas son truc. Je respecte ô combien.
Lui, il voulait être presque tous les soirs à la maison avec ses gamins. C'est tout à fait honorable (de lièvre).

Chez d'autres zicos, j'ai rencontré le même syndrôme qu'évoque 8.5
Souvent des zicos qui ont été pros quelques temps. Certains choisissent de redevenir amateurs pour conserver une totale liberté musicale. Ça se défend aussi.

Maintenant, être zicos pro, comme tout métier, ça implique des contraintes. Mais je crois que de tous les métiers que j'ai excercés, c'est tout de même un des deux qui m'a le plus éclaté. Avoir la chance de faire ce que tu aimes toute la journée, c'est pas rien.
En plus, même si on fait de la zique alimentaire, en se démerdant un peu, on peut avoir largement le temps de développer ses projets personnels (et moins rentables) à côté. Donc d'avoir la zique comme métier ET comme loisir.


tout à fait
méga +1
Autre cas qui est le mien :
Avoir fait d'autre métiers avant ! (Ebéniste, négoce de bois, commerce ) et toujours dans le privé.
Ça serais la déprime totale si je devais revenir en arrière, c'est pas facile tous les jours et faut faire quelque concessions ok.
mais le jeu en vaut la chandelle.

Un esprit sein dans un... cornichon ?

Le tout venant a été piraté par les mômes, on se risque sur le bizarre : https://soundcloud.com/gojats  

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Hors sujet :
Ceci dit, c'est un des deux métiers que j'ai faits qui m'ont le plus éclatés, mais c'est aussi de loin le plus fatiguant.

J'ai pourtant tâté du bâtiment (notamment en boulots d'été et pendant quelques mois où j'ai bossé avec un pote qui avait reprise une boîte artisanale) et de l'agriculture (week-ends et vacances quand j'étais ado). Mais j'ai pas tâté de la chaîne à l'usine.

C'est peut-être pour ça qu'il y autant de bons musiciens qui veulent devenir pro (et ne font d'ailleurs rien d'autre), mais végètent au RSA. Il faut quand même vachement se bouger. Et faire un concert, c'est plus épuisant qu'une grosse journée (ou une nuit) sur un chantier
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Citation :
faire un concert, c'est plus épuisant qu'une grosse journée (ou une nuit) sur un chantier

Dans l'absolu oui, mais de grâce... le maçon qui se lève pendant 30 piges, 5 jours sur sept, à 4h du mat pour aller sur les chantiers, cuire au soleil, porter des sacs de ciment de 50 kils à longueur d'échafaudage, se pourrir les mains, les reins, le dos, les épaules, la peau pendant quasiment toute sa vie pour un salaire et une considération de merde, et finir à 50 piges lessivé, tordu, cassé de partout... hein...