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Sujet Florilège : réparties célèbres, jolis "mots" d'auteurs et compositeurs.

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Sujet de la discussion Florilège : réparties célèbres, jolis "mots" d'auteurs et compositeurs.
Un peu de Boëtie dans ce monde prudes...

Je propose de rassembler ici les "mots d'esprit" de nos auteurs, chanteurs et compositeurs favoris ou parmi les + célèbres.

Florilège + vivant qu'un "dictionnaire de citations" -toutefois bienvenues-, il contiendra principalement des réparties et des "mots" empreints de sarcasme et d'humour... Pour le plaisir de retrouver le sel de nos Illustres...




A titre d'exemples :


* Un journaliste demandait à Paul McCartney comment il réagissait à l'annonce de sa mort (!) qui avait été faite la veille.

Sir Paul répondit, un rien courroucé-british (j'adore) :

" C'est quand même incroyable que, depuis 1963, à chaque fois qu'il se passe un truc chez les Beatles, je suis toujours le dernier prévenu !




* Autre anecdote, celle d'une élève cherchant à se démarquer de ses camarades, se rehaussant en coulisse à son Maître Louis JOUVET :

"(...) moi, Maître, je n'ai pas le trac !

Réponse froide de JOUVET :

"Avec du talent, ça viendra !"...




D'autres cas à divulguer ?

Ce thread vous tend les bras:-D.
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11
Citation de Fanou83 :
Je flague.


J'en fais autant :bravo:

S*ck my duck !

Mes ventes... 

[ Dernière édition du message le 06/06/2016 à 20:07:30 ]

12
Pour participer, deux de Clapton :

- "Je suis un égocentrique avec un complexe d'infériorité."

- "Dans mes moments les plus sombres, la seule raison pour laquelle je ne me suis pas suicidé, c'était parce que je savais que je ne pourrais plus boire si j'étais mort."
Al bundy vs Georges abitbol

[ Dernière édition du message le 06/06/2016 à 20:52:57 ]

13
De Thelonious Monk :
« Oops, sorry, I did a wrong mistake»

(dans l'excellente biographie par Laurent de Wilde, qui se lit comme un polar, avec plein de personnages hauts en couleur)
14
J'en avais entendu une belle de Cabrel aussi.
Un journaliste lui posait une question du genre : "vous des chansons d'amour triste, avez vous vraiment vécu tant de rupture que ça?"
Il lui avait répondu que pour connaitre le gout de la mer, il n'était pas nécessaire de la boire entièrement, qu'en général, en boire un verre suffit
Al bundy vs Georges abitbol
15
Attribué à Debussy :

"Le sens commun est une religion inventée pour excuser les imbéciles d’être trop nombreux."
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De Gainsbourg, il y en a des tas. Il aurait dit :
"je connais mes limites, c'est pour ça que je vais au delà !"

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

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Mark Knopfler qui quand on lui demandait de parler de son style si particulier à la guitare :
"On n’est en fait que la somme de ce qu’on a pu écouter, comme une éponge qui absorbe différentes choses pour produire un tout autre jus quand on l’essore.”
Al bundy vs Georges abitbol
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Ce soir-là Sacha Guitry est en scène.

Pour la première d'une comédie de boulevard dont il est l'auteur, il campe un amant plutôt sec. Et moustachu.
Seulement voilà, la moustache se décolle tout le temps; il doit continuellement trouver des astuces pour replacer discrètement le postiche et, de fait, modifier substantiellement ses placements.
A ce point que les autres comédiens perdent peu-à-peu leurs repères travaillés lors des répétitions.

Se rendant compte qu'il n'y a vraiment rien à faire pour sauver les meubles, au beau milieu d'une réplique il improvise : "Vous n'avez pas entendu sonner ?!..." Stupéfaction chez les acteurs qui se regardent l'un-l'autre. Guitry va ouvrir, et disparaît derrière la porte (rien de tout ceci n'est prévu).
Il se débarrasse de cette fichue moustache en grommelant sonorement. Il fait durer le suspense en simulant des échanges verbaux, sachant que les autres artistes vont deviser durant ce temps : "Monsieur attendait quelqu'un ?" "Pas que je sache,..." etc.

Tout à coup, c'est donc un Guitry glabre qui revient sur scène, à la stupéfaction du public et des comédiens.



- Un comédien : "Euh... qui était-ce ?
- Guitry : "Pffff !... Un raseur...
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20
Ah, si on attaque sur Sacha Guitry on n'est pas couchés ;)

Citation :
A la fin d'une de ses pièces, Sacha Guitry se démaquille dans sa loge. Arrive avec fracas un homme qui a forcé le barrage du secrétaire à l'entrée.
- Ah Maître, Maître... enfin je peux vous rencontrer ! Quel talent ! Et quel plaisir de vous voir sur scène, c'est admirable !
Sacha Guitry jauge d'un coup d'œil le fâcheux, du genre nouveau riche parvenu qui se croit tout permis. Il répond pourtant courtoisement, mais avec son humour vachard habituel :
- Mais tout le plaisir a été pour moi, monsieur, de jouer devant si noble compagnie !...
Mais l'homme ne comprend pas l'ironie du propos et renchérit :
- Vous êtes vraiment un immense artiste, Maître... le plus grand de notre temps sans aucun doute... Tenez, je donne un dîner jeudi prochain et je tiens absolument à vous compter parmi mes invités...
Sacha flaire tout de suite le dîner assommant. Il répond un peu embarrassé :
- Ah monsieur, soyez certain que cela aurait été un immense plaisir que d'honorer votre table, mais justement jeudi soir je suis déjà invité... Ce n'est vraiment pas de chance... une autre fois peut être...
- Maître, répond l'homme, cela n'est pas possible !... S'il vous plaît, cela serait un tel honneur pour moi que de vous recevoir...
- Je suis vraiment désolé, rétorque Sacha qui commence à trouver l'homme vraiment pénible, mais je ne peux pas... je me suis engagé...
- Permettez-moi d'insister Maître. Ce dîner sera de la plus noble compagnie avec la présence du Préfet de Police et de l'archevêque. Il ne manque qu'un génie tel que vous...
Sacha Guitry sent que la seule manière de se débarrasser de l'intrus est de lui donner ce qu'il est venu chercher.
- Eh bien monsieur... vous m'avez convaincu. Je serai des vôtres jeudi soir !
- Ah merci merci Maître ! Quel joie, quel honneur...
Et l'homme tourne les talons. Sacha s'adresse alors à son secrétaire :
- Ah quel fâcheux ! Vous lui téléphonerez demain et inventerez une histoire pour lui signifier que je me décommande de ce dîner de jeudi soir...
Mais soudain, il s'aperçoit dans son miroir qu'en fait l'homme n'est pas tout à fait sorti de la loge et qu'il a certainement tout entendu. Alors Sacha Guitry se retourne vers lui en souriant et en tendant la main :
- ... parce que je dîne avec Monsieur !