Café des sports: analyse et commentaire de l'actualité sportive

Citation : Il faut voir les choses en face. Ils ont deux frappes, ils mettent trois buts.

Citation : Sylvain Armand a écrit :
Il faut voir les choses en face. Ils ont deux frappes, ils mettent trois buts.

Citation : Il faut voir les choses en face. Ils ont deux frappes, ils mettent trois buts.

Hors sujet : [HS]
concernant la reprise d'Angie pour laquelle les commentaires des non-paticipants sont censurés sur le thread... un petit mot pour :

- Colombo : quelle voix , la guitare aurait mérité d'être plus mise en avant car ton jeu " mûr " et sûr.
bien vu le ptit chorus et le fait de n'avoir pas trop rallongé.

- Liverpool : le mellotron ( ?) les arpèges , la rhytmique reggae , plein ( de bonnes ) d'idées.

- Pulk : bien joué , tu as détourné le morceau avec talent , c'est original et craquant ( trop long ? )

du bon taff les gars...

Hors sujet : le mellotron, c'est une banque de sons Reason (NN-XT) qu'un pote a trouvée dans un magazine...
mais bon, comme je le disais sur le thread concerné, le tout manque de travail... on peut pas à la fois bosser, bricoler un futur home-studio en cave, monter des cloisons et des meubles Ikea, passer du temps avec Liver-poulette et son petit chat (non, bande d'obsédés, un VRAI chat, l'animal, le félin, toussa), voyager pour le taf et aller voir les potes, tout en bossant sérieusement sur une reprise.

Citation : Eléphants blancs

Les fièvres tropicales
BASSE-TERRE (GUADELOUPE) - HALLE DES SPORTS
Des salles comme ça, bien des équipes de hand ou de basket de métropole en rêveraient. Gradins téléscopiques, loges, cabines de retransmission, sono, vestiaires et salles de réception à gogo. Posté dans le parc sportif, à deux pas du stade (jamais terminé) et de la piscine olympique (en réfection), la halle des sports de Basse-Terre attend toujours sa mise en service... trois ans après la fin des travaux. Explication d'un haut fonctionnaire : " Lucette Michaux-Chevry, l'ancienne patronne du département, a voulu faire quelque chose de beau pour ses électeurs de Basse-Terre. Ça nous a pris tous les crédits sports du contrat de plan 2000-2006 (NDLR: 4,5 millions d'euros), mais la gestion postérieure à la construction n'a pas été prévue. " Conclusion : Lucette Michaux-Chevry et l'UMP ont perdu les élections, et plus personne ne veut prendre en charge le bâtiment, trop petit (1500 places) pour des rencontres interrégionales, et trop grand pour les clubs locaux. Ce lamentable micmac fait toutefois des heureux : les basketteurs du BTB, petit club du cru évoluant à l'échelon régional. "On jouait sur les terrains dehors. Puisque la halle ne servait à rien, on a contacté le service Patrimoine de la Région pour obtenir les clefs, explique tranquillement Benjamin, l'entraîneur des cadets. C'est bien pour nous, et c'est mieux pour eux, les jeunes voient que c'est utilisé, ça leur passe l'envie de tout vandaliser."

MARIE-GALANTE (GUADELOUPE) - STADE DE SAINT-LOUIS
La carcasse de béton gît à l'entrée de Saint-Louis (3 200 habitants), la capitale de la petite île de Marie-Galante au large de la Guadeloupe. Débuté en 1988, le chantier du stade a consommé 1,9 millions d'euros mais n'est jamais arrivé à son terme. La tribune - énorme - a été partiellement construite ; mais pas la piste (toujours en cendré), ni le terrain de foot, ni les éclairages. "On a commencé par bâtir les tribunes et les salles de réception, en espérant que l'Etat allongerait, une fois les crédits épuisés" se souvient Michelle Poumarède, la directrice départementale des sports. "Quand je suis arrivée, j'ai dit "non, on a déjà payé, j'attends que les équipements sortent de terre"." Depuis, tout le monde attend.

MATOURY (GUYANE) - PALAIS REGIONAL OMNISPORTS GEORGES-THEOLADE
Vu depuis les Antilles, le PROGT de Guyane fait rêver. Construit en bois tropical, financé à hauteur de 4,7 millions d'euros par les fonds européens (pour un coût total de 8,55 millions), cette grande et belle salle de 2 000 places (modulable à 3 200) présente le double avantage d'être ouverte et de fonctionner correctement toute l'année. Seul inconvénient : le prix de la location, jugé trop élevé par le monde sportif. " À 900 euros, la soirée, plus les frais d'assurance et de gardiennage, on ne peut être que déficitaire ", regrette un président de ligue. " Les dimensions sont trop grandes pour nous. Pour le même prix, on aurait pu construire les structures de base, dont nous manquons tant ". De fait, cinq ans après son inauguration, cet " îlot pour les sports dans un océan de verdure " s'est surtout spécialisé dans les concerts, salons, élections de miss, et autres manifestations " culturelles ". Et, pour cause : " le seul événement sportif qui arrive à faire le plein, c'est le concours annuel de pom-pom girls entre lycée ", s'attriste un habitué.