Sujet Café des sports: analyse et commentaire de l'actualité sportive

Citation : Foot - C1 - OL

Aulas : «On sait ce qu'on veut»

Le président lyonnais est conscient de la période cruciale qui attend l'OL et de l'importance du match de mardi contre la Roma, en huitième de finale retour de la Ligue des champions. Il espère que cette rencontre en appellera d'autres cette saison dans cette compétition, que Lyon se prépare à gagner «depuis vingt ans», selon sa formule. Après le 0-0 ramené d'Italie, une élimination, si elle engendrerait déception et sentiment d'échec, ne serait pas un coup d'arrêt pour le club, assure-t-il.

« Jean-Michel Aulas, le match contre la Roma est-il le plus important de l'histoire du club ?
Non, car j'espère qu'il y en aura d'autres et dès cette saison. Ce match permet de confirmer nos objectifs : gagner le sixième titre de champion et aller le plus loin possible en Ligue des champions. La Roma est une très grande équipe qui a aligné seulement trois ou quatre de ses titulaires ce week-end à Ascoli (NDLR, quatre plus trois entrées en jeu). Ça n'a pas été notre cas puisqu'on nous a demandé de faire en sorte que le derby soit un match équilibré. Donc on a présenté la meilleure équipe possible. Mais c'est sûr que c'est un match à élimination, donc capital. Le 0-0 acquis à l'aller est un bon résultat mais pas suffisant. Au retour, il faut gagner, que ce soit 6-5 ou 1-0. Le résultat à Saint-Etienne (3-1), qui vient après la victoire à Lille (2-1) et l'excellente deuxième période devant Sochaux (3-3) a bien préparé ce rendez-vous en terme de mental et de qualité de jeu. On est dans de meilleures conditions qu'il y a quinze jours, avant l'aller, et encore plus qu'il y a un mois quand on était plus hésitant dans la gestion de nos matches.

Que représenterait une élimination ? Une cruelle déception, un échec ?
Les deux (rires). Il ne faut pas se cacher derrière les sentiments. L'objectif, c'est de se qualifier. De Gérard Houllier à Bernard Lacombe en passant par le staff et les joueurs, on est tous tendus vers cet objectif. On s'y prépare de manière permanente depuis vingt ans. On sait où on veut aller, cela passe par la qualification contre la Roma. Si ça arrive, ce sera un grand bonheur et la voie ouverte sur la suite.

Au regard des résultats des matches aller, défavorables aux favoris habituels, vous dîtes-vous qu'il y a un coup à faire pour aller très loin ?
Ceux qui arrivent au bout en Ligue des champions ne sont pas tout le temps ceux qu'on imagine. Cette année, on a été placés parmi les favoris. C'est déjà formidable, mais il faut s'en méfier. Et puis, le fait que d'autres favoris soient en difficulté ne veut pas dire qu'ils seront éliminés. Barcelone sera très dur à battre, y compris à Liverpool. Cela montre tout l'impondérable de la Ligue des champions, qui est vraiment la plus belle des compétitions.

L'OL a atteint les quarts de finale ces trois dernières saisons. Une élimination dès les huitièmes serait-elle un coup d'arrêt ?
Vous savez bien que non (sec). C'est la vie de jouer pour aller le plus loin possible, mais aussi de perdre. Regardez Saint-Etienne, qui comptait bien mettre un arrêt à treize ans sans victoire contre l'OL. Au final, ce fut une nouvelle défaite, mais la vie continue. Contre la Roma, on va tout faire en sorte pour gagner et confirmer ce que l'on veut faire dans le futur. Quand on a un vrai projet et des certitudes, il n'y a jamais de coup d'arrêt. Des aléas, des difficultés certes, mais jamais de problèmes insurmontables. Il faut opposer des solutions, de la réactivité. Ce fut le cas au moment où on a eu à déplorer de nombreux blessés. On a alors réagi, complété le groupe. On a fait en sorte de prendre des risques pour soigner nos blessés le plus rapidement possible. On aborde ce match contre la Roma avec un effectif plus confortable qu'à un moment donné, avec des joueurs qui peuvent par exemple pallier la suspension de Toulalan. Cela n'avait pas été le cas l'an dernier en quart de finale (contre Milan, Juninho puis Tiago avant été suspendus, 0-0 et 1-3). Tout est prévu. On essaie d'imaginer un peu plus ce qui va nous rapprocher de l'objectif final. Après, on ne peut pas faire grand-chose contre les aléas.

Une question sur la L1 pour finir. Les problèmes que connaissent Nantes et le PSG vous apportent-ils matière à réfléchir sur la manière de gérer un club ?
Même si on trouve un certain nombre d'explications dans la gestion historique des deux clubs, ça fait peur. J'ose espérer, sans vouloir porter malchance aux autres clubs moins prestigieux qui se battent pour le maintien, que Nantes et le PSG vont s'en sortir. Ils ont pris des risques pour cela au moment d'effectuer des choix de joueurs et d'entraîneurs lors du mercato. J'espère que ces choix ont été les bons. En tout cas, le football français a besoin de Nantes et du PSG en L1.»

Recueilli à Saint-Etienne et à Lyon par Sylvain LARTAUD

Citation : J'ai récemment lu un article dans un des derniers Charlie Hebdo, où il est question des supporters du PSG...
L'ancien responsable de la sécurité du Parc y raconte comment les supporters ont obtenu son départ, et quels sont leurs moyens de pression... C'est assez hallucinant et ça fait froid dans le dos!!! Quelqu'un l'a-t-il lu?

Citation : Feu vert pour la vidéo sur la ligne de but

Citation : Basket - Retraite Jim Bilba se retire
lun 05 mar, 17h15
Jim Bilba , capitaine de Cholet-Basket, a décidé lundi qu'il mettrait un terme à sa carrière à la fin de sa saison, après vingt ans de professionnalisme. L'intérieur guadeloupéen avoue ne plus avoir « cette flamme qui (le) rendait toujours enthousiaste avant d'aller aux entraînements ». « Il faut savoir dire stop et arrêter quand il le faut », a-t-il déclaré au cours d'une conférence de presse.
Il a donc préféré annoncer publiquement sa retraite « avant que cela n'arrive aux oreilles des gens ». « Je souhaite organiser mon jubilé le 24 juin à Cholet. Ce sera une fête du basket, avec d'anciens collègues et amis côtoyés durant toute ma carrière », a précisé Jim Bilba. Titulaire du brevet d'Etat, Jim Bilba souhaite se reconvertir comme manager général. « J'espère que le président de Cholet-Basket va me faire des propositions », a-t-il conclu devant la presse.
A bientôt 39 ans, Bilba, reconnu pour ses qualités défensives, part avec un palmarès énorme. Après des débuts pros avec son club de formation, Cholet (1987 à 1992), il a évolué à Limoges (1992 à 1996) avec lequel il est sacré champion d'Europe (1993) et de France (1993 et 1994) et remporte à deux reprises la Coupe de France (1994 et 1995). Jim Bilba porte ensuite pour cinq saisons les couleurs de Villeurbanne, où il gagne encore deux fois la Coupe de France (1996 et 2001).
En 2001-2002, il joue à l'AEK Athènes, club avec lequel il est sacré champion de Grèce. Il effectue ensuite un mois en Espagne, avec Tau Vitoria, avant de revenir à Cholet en octobre 2002. Il compte 167 sélections en équipe de France, ce qui lui a valu de disputer six championnats d'Europe entre 1989 et 2001. Son meilleur souvenir reste, dit-il, « la médaille d'argent aux jeux Olympiques de Sydney ».

Citation : Ok...
Mais dis-moi, tu n'es pas supporter du PSG n'est-ce pas?