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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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Oh, ça c'est un grand sujet, Minstr_L! Dépèche-toi de le voir, que tu puisses nous dire toi aussi ce que tu as compris à la fin... mrgreen

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

25582
euh moi apres 22 ans de visionnage ........ 
toujours rien hormis le fait qu'il ne faut pas faire confiance aux machines  facepalmmrgreen

une vielle et alors ...??

25583
Et aussi que si on croise un monolithe il faut se précipiter dessus!

Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.

25584
Tiens, 2001 remonte à la surface. On revient toujours aux fondamentaux finalement...

Je me souviens que certains ici pensaient qu'une oeuvre se suffisait à elle-même, pas besoin pour l'artiste d'expliquer quoique ce soit ou de donner quelques pistes, etc...

Et bien avec 2001, on est pile poil devant une oeuvre qui demande un peu d'aide. Lorsqu'on lit "la sentinelle" d'Arthur Clarke, le film s'ouvre un peu plus, et quand on lit les rares interviews de Kubrick, c'est encore plus clair. Le film prend dès lors encore une autre dimension et ne se cantonne pas juste à être cet objet filmique très bizarre, voire austère.

Ca ne m'étonnerait pas que ce film soit accroché au Louvre dans quelques années. En décorant un écran plat avec un contour de tableau un peu sculpté à l'ancienne et un peu de dorure, ça passera comme une lettre à la poste.

[ Dernière édition du message le 29/04/2010 à 10:40:32 ]

25585
Je suis pour.

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

25586
rien que la séquence de voyage dans le temps / trou noir de la fin...  eek


"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Mes annonces de matériel guitare

25587
Excusez moi de faire mon lourdingue de service (je sais, une fois de plus), mais quand 2001 est sorti à l'époque, personne n'a rien compris et donc ça a été un four. Les critiques ont été épouvantables, du style "mais qu'est-ce que c'est que ce truc incompréhensible, lent, nul et chiant quoi". De plus, la science-fiction était un genre pas très sérieux, un truc un peu foireux avec des extraterrestres à yeux globuleux qui envahissent la Terre ou des fourmis géantes qui attaquent des rednecks crasseux.

Oui mais c'était sans compter sans la vague hippie qui a déferlé à la fin des années 60 et tous ces beatnicks avec des cheveux ont fait le succès du film. Ils faisaient la queue pour aller voir, non pas le premier film de science-fiction ambitieux avec des thèmes "adultes", mais une sorte de voyage psychédélique qui te met la tronche à l'envers sans prendre quelque substance que ce soit.

D'ailleurs, l'affiche du film avait été refaite pour attirer encore plus de jeunes en rajoutant la phrase : "the ultimate trip".

Puis avec le temps, 2001 est devenu ce film-pivot qu'on se doit de voir au moins une fois dans sa vie.
25588

... c'est normal que la reception d'une oeuvre varie selon les époques...
25589
C'est très vrai, à une époque on s'offusquait de voir une chatte poilue entrain de miauler.

Aujourd'hui c'est milf rasée, triple pénétrations et fist fucking...

rien ne se perd, tout ce transforme comme disait mon prof de chimie.


25590
Enfin la triple pénétration c'est quand même pas encore très bien rentré dans les moeurs mrgreen

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier