Derniers films vus
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fairbec
2248
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/10/2003 à 19:14:46Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
45481 Posté le 04/12/2016 à 20:38:10
La fille a une sale gueule.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Vince_
22790
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
45482 Posté le 04/12/2016 à 21:26:41
Citation de Will :
Citation de dana12 :On s'est posé des questions sur la fin du film avec ma sparring partner entre...
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suiteLe retour à une certaine normalité
Le bon dosage entre ses convictions et la compatibilité avec la société US
Le renoncement....
J'ai cette lecture de la fin :
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suitele choix initial de vie presque totalement hors de la société n'est pas valide (je dis presque parce qu'il va quand même de temps en temps vendre des trucs et en acheter). C'est pas valide pour les mômes qui ne connaissent pas la société et la vie dans celle-ci autrement que sur un plan théorique. C'est pas non plus valide parce que ce n'est pas parce qu'on rejette le modèle de la société dans laquelle on vit qu'on veut s'extraire totalement de celle-ci. Par ailleurs, je n'ai pas trouvé que le début du film montrait un mode de vie idéal : la rigueur et la fragilité du mode de vie amène une rigueur dans laquelle les mômes sont quand même pas mal enserrés dans un carcan imposé par le père. Ils ne sont pas malheureux pour autant, mais on sent que leurs plages de libertés sont restreintes. Ce n'est pas plus mon idéal d'éducation que des parents lambda obligeant leur enfant à faire du violon ou du piano auquel le môme n'adhère pas.
Le choix final consiste donc à vivre en partie dans la société, mais selon ses convictions (autosuffisance, toussa) et dans un confort minimal n'imposant plus les rigueurs du mode de vie survivaliste.
Finalement, la famille a fait une sorte de "trial and error" avec leur mode de vie survivaliste et essayent une autre solution à la fin du film. Le film montre la crise qui fait ressortir l'erreur qu'était la solution isolationniste.
Je ne vois pas ça comme un renoncement. Non plus comme un dosage compatible avec "la société US", mais compatible avec une vie en société tout court.
de quel film s'agit il ? le concept de survivor anti social me fait penser à " into the wild " mais je suppose que c'est bien différent ici.
Junichi's remix rap français////////////////Check rap français Vos avis ici
sqoqo
7050
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
45483 Posté le 04/12/2016 à 23:30:38
Citation de Vince_ :
de quel film s'agit il ? le concept de survivor anti social me fait penser à " into the wild " .
Captain Orgazmo
vodevil
9295
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
45484 Posté le 05/12/2016 à 10:27:52
Citation :
elle est seule en bikini
Citation :
sa plastique
Citation :
La fille a une sale gueule.
:Forumdebeaufzine:
C'est quand qu'on va où?
Anonyme
65640
45485 Posté le 05/12/2016 à 10:45:19
x
Hors sujet :+1, moi je dis plus rien, mais y a quand des fois où vous faites des "vannes" de chauffeur routier....
Anonyme
17065
45486 Posté le 05/12/2016 à 10:53:14
x
Hors sujet :Excusez-nous de ne pas avoir votre excellence morale.
[ Dernière édition du message le 05/12/2016 à 10:53:47 ]
Djeeloo
15397
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
45487 Posté le 05/12/2016 à 10:54:25
Citation de vodevil :
Citation :elle est seule en bikini
C'était pour aider à rendre heureux un Afien, tout simplement...
Je n'ai pas écrit "elle est à moitié à poil, on voit ses tétons qui pointent à la bonasse,
je lui arracherait bien le string" (etc...)
L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.
Anonyme
65640
45488 Posté le 05/12/2016 à 11:04:04
x
Hors sujet :La prochaine fois écris directement que tu lui carrerais bien ta bite dans cul à cette grosse pute, au moins c'est sans équivoque.
Djeeloo
15397
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
45489 Posté le 05/12/2016 à 11:22:33
Oui mais ça fait beauf
Et Vodevil n'est pas une grosse pute...
Et Vodevil n'est pas une grosse pute...
L'esprit c'est comme un parachute: Il marche mieux quand il est ouvert.
Will Zégal
75114
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
45490 Posté le 05/12/2016 à 11:32:04
Bon, je me suis fait deux séances hier, histoire de rattraper un peu mon retard. Ça faisait longtemps.
La fille de Brest :
C'est l'histoire de Irène Frachon, la médecin du CHU de Brest à qui on doit la révélation du scandale du médiator.
Pendant celui-ci, j'ai passé un très bon moment, vraiment très bon. C'est bien foutu, les acteurs sont excellents, à commencer par l'actrice principale, ainsi que Benoît Magimel en professeur d'épidémiologie (si j'ai bien compris) qui se retrouve le cocu de l'affaire. Un regret : la faible présence du mari de l'héroine super bien joué par Patrick Ligardes qui crève l'écran à chaque apparition. Tous les rôles secondaires sont très bien tenus (notez pour les fans quelques apparitions de Gustave Kervern en éditeur couillu).
On a le droit à tout : suspense, émotion...
La réal m'a semblée classique, mais efficace.
Mais j'ai quand même un petit sentiment mitigé sur le film.
Alors pourquoi le regret ? Parce que le film manque un peu de propos affirmé. Il veut peut-être en faire un peu trop pour un seul film :
- un film de héro (ici une héroïne) à la manière d'un Erin Brokovich
- un film de dénonciation des pouvoirs à la manière de ce film américain dont le titre m'échappe sur la dénonciation des pratiques de cigarettiers par un ancien de l'industrie du tabac
- un film sur le rôle des médecins et les contradictions dans lesquelles ils sont entre le soin des patients et les moyens qui leur viennent en grande partie des labos et d'organismes public noyautés par ceux-ci.
Au final, c'est peut-être mon goût pour la chose publique qui me donne cette frustration, mais je trouve que les mécanisme d'emprise des labos sur les institutions publiques (notamment feu l'Afssaps) sont justes évoqués et pas assez creusés. J'imagine volontiers la difficulté de contruire une histoire cinématographiquement valable autour de ça et les risques judiciaires que cela aurait entraîné. J'imagine aussi que pour scénariste et réalisateur qui s'attaquent à une telle histoire, il est difficile de faire le choix entre se focaliser sur l'héroine (qui en vaut le coup) et étudier les fonctionnements institutionnels.
Bon, c'est quand même une critique vénielle : le film est excellent et vaut certainement un bon docu. Je le recommande chaudement.
Les animaux fantastiques :
Blockbuster écrit par JK Rowling, auteur d'Harry Potter.
Bon, ben c'est un blockbuster. Très bien foutu, souvent visuellement impressionnant et avec quelques moments absolument superbes visuellement.
Après ? Ben il n'en reste pas grand chose. Cela manque un peu trop de profondeur dans les personnages et les sentiments et ne pose guère de grande question. En fait, tout n'est que visuel et action, parfois un peu too much.
Bref, on passe agréablement deux bonnes heures. C'est tout. Si vous décidez de le voir, c'est au ciné qu'il faut aller. Voir ce film sur un petit écran serait comme regarder Interstellar sur un smartphone.
La fille de Brest :
C'est l'histoire de Irène Frachon, la médecin du CHU de Brest à qui on doit la révélation du scandale du médiator.
Pendant celui-ci, j'ai passé un très bon moment, vraiment très bon. C'est bien foutu, les acteurs sont excellents, à commencer par l'actrice principale, ainsi que Benoît Magimel en professeur d'épidémiologie (si j'ai bien compris) qui se retrouve le cocu de l'affaire. Un regret : la faible présence du mari de l'héroine super bien joué par Patrick Ligardes qui crève l'écran à chaque apparition. Tous les rôles secondaires sont très bien tenus (notez pour les fans quelques apparitions de Gustave Kervern en éditeur couillu).
On a le droit à tout : suspense, émotion...
La réal m'a semblée classique, mais efficace.
Mais j'ai quand même un petit sentiment mitigé sur le film.
Alors pourquoi le regret ? Parce que le film manque un peu de propos affirmé. Il veut peut-être en faire un peu trop pour un seul film :
- un film de héro (ici une héroïne) à la manière d'un Erin Brokovich
- un film de dénonciation des pouvoirs à la manière de ce film américain dont le titre m'échappe sur la dénonciation des pratiques de cigarettiers par un ancien de l'industrie du tabac
- un film sur le rôle des médecins et les contradictions dans lesquelles ils sont entre le soin des patients et les moyens qui leur viennent en grande partie des labos et d'organismes public noyautés par ceux-ci.
Au final, c'est peut-être mon goût pour la chose publique qui me donne cette frustration, mais je trouve que les mécanisme d'emprise des labos sur les institutions publiques (notamment feu l'Afssaps) sont justes évoqués et pas assez creusés. J'imagine volontiers la difficulté de contruire une histoire cinématographiquement valable autour de ça et les risques judiciaires que cela aurait entraîné. J'imagine aussi que pour scénariste et réalisateur qui s'attaquent à une telle histoire, il est difficile de faire le choix entre se focaliser sur l'héroine (qui en vaut le coup) et étudier les fonctionnements institutionnels.
Bon, c'est quand même une critique vénielle : le film est excellent et vaut certainement un bon docu. Je le recommande chaudement.
Les animaux fantastiques :
Blockbuster écrit par JK Rowling, auteur d'Harry Potter.
Bon, ben c'est un blockbuster. Très bien foutu, souvent visuellement impressionnant et avec quelques moments absolument superbes visuellement.
Après ? Ben il n'en reste pas grand chose. Cela manque un peu trop de profondeur dans les personnages et les sentiments et ne pose guère de grande question. En fait, tout n'est que visuel et action, parfois un peu too much.
Bref, on passe agréablement deux bonnes heures. C'est tout. Si vous décidez de le voir, c'est au ciné qu'il faut aller. Voir ce film sur un petit écran serait comme regarder Interstellar sur un smartphone.
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