Qu'est-ce qui vous amuse automatiquement ?
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Doc-Vazzo
-Liam-
Citation :
Pour parler à un jeune des dangers de l'alcool, à mon HUMBLE avis, il n'y a qu'une seule méthode qui marche: une semaine en stage dans un centre de rééducation d'accidentés de la route. On en ressort métamorphosé et grandi. Sans vilain jeu de mots.
Et je dis plusshein.
Un verre à moitié vide est aussi à moitié plein. Un type à moitié intelligent est généralement complètement con
https://soundcloud.com/newcarradio
Anonyme
Quand t'as 16 ans, que t'habites en plein centre d'une grande ville, les dangers de la conduite alcoolisée ça risque de pas super parler.
Pis dire qu'il y a maintenant plus d'alcool qu'il y a 10/15/20/30 ans chez les djeuns, c'est oublier qu'on a eu 16 ans un jour.
Perso, vu les quantités qu'on descendait, j'ai peine à croire que les bande mous actuels de 18 ans picolent plus.
Ils seraient ptet plus optimistes s'ils picolaient autant.
le reverend
Citation :
(pour ceux qui connaissent pas : https://www.youtube.com/watch?v=5SIQPfeUTtg)
enorme, à 18"
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
[ Dernière édition du message le 10/05/2012 à 13:00:27 ]
Anonyme
Par contre en disant à une p'tite meuf qu'elle risque de se réveiller maculée de sauce à l'homme dans un plumard avec une couverture en peau de zèbre, tout de suite ça me semble plus efficace.
C'est pas sexiste, c'est juste qu'un gars et une nana ne courent pas tout à fait les même risques en perdant le contrôle (ok un gars peut aussi se réveiller en boitant, mais c'est moins courant)
[ Dernière édition du message le 10/05/2012 à 13:52:46 ]
Anonyme
euh....si c'est vraiment à moi que tu répondais, c'est pas à côté de la plaque que tu viens de mettre là, Frère Point Cinq c'est... à l'autre bout de la rue ! L'humble avis que je donne à la fin de mon intervention va beaucoup plus loin qu'une belle photo de mode travaillée au toshop, ou un slogan plus ou moins choisi, qui n'ont aucun effet durable.
Une semaine à pousser des paraplégiques en fauteuil roulant, à mater des gonzes et des gonzesses tordus, cassés de partout, qui ne remarcheront jamais, ne baiseront plus jamais et se chieront dessus jusqu'à la fin de leur vie, ça laisse des traces indélébiles, à t'en réveiller la nuit, à te faire vomir quand tu manges, à te faire chialer à chaque nouvelle ambulance qui vient déposer son petit tas de chair tremblotante qui pleurniche sous les couvertures. Ca, ça marque. Et tu n'as aucune, mais aucune envie de faire de l'humour dessus. Tu prends ça au sérieux.
Un avertissement de flic, un joli prospectus avec des jolis mots bien choisis et un travail d'infographiste léché, voire une amende, ça fait que dalle. Ca te met en rogne pour la journée, pas plus. Ca ne sert à rien.
Par contre, louper un virage, prendre un mur, bousiller sa bagnole et se taper deux semaines d'hosto dans la foulée, ça, ça t'apprend bien comme il faut les limites de vitesse. Et bien plus durablement que n'importe quel panneau ou message de la Sécu - parole d'un mec qui a dû en passer par là pour enfin comprendre que n'est pas Fangio qui veut (dans mon cas c'était la vitesse, dans d'autres ça peut être l'alcool), point barre. Parce qu'un jour ça passe, deux aussi, trois si t'as du bol, un peu plus peut-être, mais fatalement, un beau jour, crac.
Je ne le cache pas : moi je suis adepte de l'avertissement qui claque. Et pour qu'il claque, il faut 1) qu'il soit méchant, très méchant, et 2) il faut qu'il soit exceptionnel. Sous ces deux auspices, on en tire alors un véritable enseignement. Personne n'a envie de rire après avoir passé une semaine dans un centre d'accidentés de la route. Je te le jure.
Passer un joli spot et des 4 par 3 toute l'année cela ne fait que banaliser le problème, et en aucun cas, cela ne permet d'en prendre pleinement conscience. Tout au plus, on va sortir des vannes bien lourdes et se marrer, puis on passera à) autre chose...
Je n'expose ici QUE mon avis. Pas plus.
[ Dernière édition du message le 10/05/2012 à 15:57:48 ]
Urban Koala
Par contre, une rencontre avec le réel, comme dans les services dont tu parles, Darinze, a un effet certes, mais cela tient plus du traumatisme. Faut-il alors traumatiser les gens pour diminuer la conso déraisonnable d'alcool?
Se mettre dans des états pitoyables à cause de l'alcool est un symptôme, qui obéit bien souvent à d'autres raisons qu'un simple contexte festif, en ce sens, la campagne de pub sus-nommée est ridicule.
Pourquoi les jeunes se mettent des cuites pas possibles, à en devenir complètement idiots et dangereux, pour eux-mêmes et pour les autres? Ce serait peut-être plus la question à éclaircir...
Et le pire, est que ce phénomène est complètement banalisé: Hier, en rentrant d'une jam bien arrosée (à pieds, hein? 4km quand même!), j'ai entraperçu un ptit gars recroquevillé devant un magasin, qui dormait en boule, alors qu'il était 3h du mat. Bon, je vais le voir, j'essaie de le réveiller, mais il était tellement imbibé que ce fut un peu compliqué... Un gars passe, et me dit de laisser tomber, que c'était comme ça, qu'il n'y avait qu'à contempler ce triste tableau, et passer son chemin.
Rien à foutre, j'ai insisté, le gars a fini par se réveiller, un bout de chemin ensemble, avec quelques paroles échangées, de quoi le faire revenir, et qu'au moins il sache où aller, qui appeler (j'allais pas le laisser partir à pattes dans cet état!), il a finalement appelé son père qui est venu le chercher.
Il avait 16 ans max, le minot!
Je pense, comme le dit la sécurité routière, qu'on est tous responsables, et pas seulement sur la route, cette responsabilité, c'est quand on est témoin de quelque chose qui cloche, qui pourrait mettre quelqu'un en danger, et qu'avec pas grand chose, et bien on peut faire beaucoup pour l'autre.
Anonyme
Je parlais juste de ta réflexion au sujet du "sexisme" de la pub où la meuf est à moitié à poil et pas le gars
Pour le reste, la prevention...pffff, un jeune tu pourras lui montrer toutes les saloperies du monde, il se dira toujours qu'il est au dessus au moment de faire le con avec ses potes. C'est dans l'ordre des choses.
Anonyme
Je n'ai pas accusé la pub de sexisme : j'ai en toutes lettres accusé le Hasard qui a voulu que la photo du gars gnagnagna et la fille gnagnagna. Ironie que j'ai conclue par une phrase obviously hypocrite ( "n'allez pas croire... gnagnagna" ) ponctuée d'un smiley. Je pense avoir fait le nécessaire.
Si personne n'a été sensible à la différence de traitement de l'image du gars et de celle de la fille, moi je l'ai été, et je l'ai dit. Je n'en fais pas une maladie non plus ! Ni n'appelle à la révolte, mais cela m'a juste sauté aux yeux. Y en a des qui réagissent au quart de tour, peut-être avec autant de vide que moi au final, sur d'autres image ou d'autres mots, hein...
Cela dit, j'assume par avance que certains me traitent de chochotte ou de puritain. D'ailleurs dommage que Picto soit pas là (où es-tu mon bon ? les derniers mots de toi sont pas folichons http://laurent.tarrisse.perso.sfr.fr/test_gif/triste.gif) vu qu'il aurait très probablement tiré la première cartouche.
Faut-il alors traumatiser les gens pour diminuer la conso déraisonnable d'alcool?
C'est une très bonne question. A laquelle je réponds non, bien sûr. Mais...
Ma vision des choses fait que je privilégie le fond. La forme, je m'en balance, ce qui compte pour moi c'est le résultat. Donc à ta question, je réponds non, tout net. Mais à la question "doit-on aller jusqu'au traumatisme pour faire passer un message qui ne passe pas sinon ?" je réponds oui, sans hésiter.
Parce qu'entre faire faire quelques cauchemars sur une semaine à un jeune (ou un vieux ce n'est pas le problème), mais le marquer durablement pour qu'il évite à l'avenir certaines conneries beaucoup, beaucoup plus graves (pour lui, comme pour les autres), ben je trouve que la balance est bénéficiaire. Alors tant pis pour les cauchemars et tant mieux pour la raison.
Après, on est pas forcément obligé de commencer tout de suite par le service des accidentés. Comme partout, y aura des gens très sensibles à une certaine forme de messages, et d'autres qui auront besoin qu'on leur foute de force les mains dans le cambouis pour bien leur montrer que le cambouis, ça tache vraiment.
Les nanas rigolent en douce quand on leur parle manteaux de fourrure, animaux sacrifiés gnagnagna. Mais si un jour elles voient le film de la PETA, terminés les sourires en coin, finis les "mais oui mais oui" : le sujet est pris au sérieux, car certes, ce film évolue constamment à la limite de l'insoutenable, mais c'est de ce traumatisme que naît la raison.
[ Dernière édition du message le 10/05/2012 à 18:40:59 ]
Zerosquare
Sujet glissant, je le sais, mais pour ce qui est de sérieux je n'aurais vraiment pas choisi PETA comme exemple...
Anonyme
Non pas que vos discussions soient inintéressantes, au contraire, mais vous me filez le bourdon à parler de fers chauds dans le cul des visons et zibelines, alors qu'on est censé parler de ce qui nous amuse.
[ Dernière édition du message le 11/05/2012 à 19:36:07 ]
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