Pour information, commettre un viol ou une agression sexuelle sous alcool ou stupéfiants est désormais, tout comme pour les accidents de voiture, une circonstance aggravante.
Ensuite, l'affiche ne dit pas "Jane avait un petit coup dans l'aile et s'est fait une désinhibiture qui a peut-être favorisé son consentement" mais "Jane n'était pas en état de consentir".
On peut tourner tant qu'on veut autour du pot, parler de degrés d'alcoolisation et tout ce qu'on veut, la loi est claire : il y a agression sexuelle ou viol si la personne concernée :
- ne donne pas son consentement clair
- n'est pas en état de donner un consentement clair
- est prise par suprise ou sous la moindre contrainte
Ajoutons qu'un consentement, quelles que soit les conditions dans lequel il a ete exprimé, n'a rien de définitif et que la personne est en droit de changer d'avis à tout moment (cf l'affaire du bouseux).
Libre à vous ensuite d'expliquer au ou à la juge qu'iel l'avait bien cherché parce qu'iel s'est mis·e minable.
un consentement, quelles que soit les conditions dans lequel il a ete exprimé, n'a rien de définitif et que la personne est en droit de changer d'avis à tout moment
Je vois bien le petit repas aux chandelles:
- Ma chérie tu me plais beaucoup, je suis fou amoureux de toi, et comme nous n'avons bu que de l'eau et rien fumé, serais-tu d'accord de continuer cette soirée de manière plus intime ?
- Oh oui, j'en ai envie aussi !
- Ok, dans la cas où malgré notre sobriété tu comptais changer d'avis demain, tu me signes une décharge ?