humour Les images qui tordent (ou pas)
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Anonyme
521410
Sujet de la discussion Posté le 01/11/2005 à 13:09:55Les images qui tordent (ou pas)
Tout est dans le titre
Edit modo: Lien retiré car plus valable.
trop loin
darinze
5031
Je poste, donc je suis
Membre depuis 3 ans
95651 Posté le 08/03/2023 à 10:00:14
Ah oui cette scène tu comprends que ça va chier dès que le pauvre armurier met "closed" sur sa porte.
T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze.
Will Zégal
75572
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
95652 Posté le 08/03/2023 à 10:42:55
Bon, faut vraiment que je voie ce film.
MrBlue
2073
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
95653 Posté le 08/03/2023 à 11:04:10
Autre univers
"La musique c'est de l'émotion dans l'espace et le temps" Nicolas G.
"Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière." Michel Audiard.
MrBlue on air : illustrasons
Berzin
23811
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
95655 Posté le 08/03/2023 à 11:26:23
Excellent l'alambic !
Le film regorge de scènes géniales.
L'histoire du "le monde se divise en deux... " est un gag de répétition qui scande la relation entre les deux hommes : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent, ceux qui passent par la porte et la fenêtre, ceux qui ont le corde et ceux qui tirent, etc.
Le film regorge de scènes géniales.
L'histoire du "le monde se divise en deux... " est un gag de répétition qui scande la relation entre les deux hommes : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent, ceux qui passent par la porte et la fenêtre, ceux qui ont le corde et ceux qui tirent, etc.
"Les gens d'en bas qu'il faut respecter". M. Barnier
minimalteck
619
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 16 ans
95656 Posté le 08/03/2023 à 12:34:25
Citation de Will Zégal :
xHors sujet :Bon, j'ai pas vu le film. La scène prend peut-être une autre saveur dans le contexte. Mais telle qu'elle... non.
Là je suis très déçu Will
C'est un incontournable, je pense le meilleur de la trilogie ! À voir sans plus tarder, arrête tout maintenant :
Will Zégal
75572
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
95657 Posté le 08/03/2023 à 12:42:18
x
Hors sujet :Mais, mais je regarde plus de film sur YT. La dernière fois, je me suis tapé des putains de pub toutes les 10 mn.
Soot_and_Stars
6086
Je poste, donc je suis
Membre depuis 18 ans
95658 Posté le 08/03/2023 à 12:46:37
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jensouniev
10392
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 8 ans
95659 Posté le 08/03/2023 à 13:26:15
Grillé par minimalteck. J'allais poster exactement cette vidéo. Me suis levé trop tard.
Mais pour moi, le meilleur western de Leone et Moricone, c'est quand même il était une fois dans l'ouest. En VO Once Upon a Time West. Le lien musique/image, l’allégorie de l'Amérique ancienne se transformant sous les traits d'une ex prostituée veuve qui va devoir se reconstruire, la civilisation qui arrive par le chemin de fer et chasse les anciens pistoléros qui meurent ou disparaissent à l'horizon, la mélodie de l'harmonica qui est en fait la respiration haletante d'un enfant avec les mains attachées dans le dos (c'est pour ça qu'il y a si peu de notes), les cloches que l'on entend à chaque fois qu'il va y avoir un mort et on comprend pourquoi juste à la fin, et quand il n'y a pas de cloche, c'est remplacé par des cigales, un marteau sur une enclume, un dollar au fond d'un verre, même des cloches tubulaires dans le thème final de M. Morton... Les cloches du glas, en fait. Et cela nous raconte en avance quel est le problème entre Harmonica et Franck (le frère pendu à... Une cloche !).
La musique du cheyenne qui rentre dans l'histoire de dos et à contrejour, qui au départ est flippante avec ses trémolos de cordes et ses montées chromatiques, mais devient de moins en moins inquiétante au fur et à mesure que l'éclairage se fait sur le personnage (de presque noir à marron presque clair), jusqu'à l'entrée du sifflement pour signifier qu'il s'en fout que ce soit son heure (on entend la dernière note de son thème uniquement au moment où il finie par s'écrouler).
Le duel harmonica/guitare électrique tout le long du film qui annonce l'affrontement entre l'homme à l'harmonica et Franck, et le thème de Franck omniprésent même quand il n'est pas là mais que quelqu'un pense à lui. Et sa présentation dans le désordre quand il s'approche à cheval de son protagoniste juste avant le duel final, présenté à la trompette (du jugement dernier) pour dire que ça va être je jugement de Dieu.
La fille qui franchie la chaise avec le fusil en chantonnant, et quand elle rebrousse chemin elle "passe l'arme à gauche".
La marche au supplice des percussions pendant l'approche des hommes de Franck pour tuer le petit Billy. Les images qui racontent sans dialogue, par exemple Franck qui rend son fusil à un de ses hommes, ça veut dire que c'est lui tout seul qui vient de faire un carton sur le reste de la famille. Le plan de caméra tournant autour de la tête de Henry Fonda pour faire la surprise aux spectateurs : premier rôle de salaud pour lui, et quel salaud !
Le plan magnifique de l'entrée de Jill avec cette image en descente de train ou elle se tient à la croisée des ligne de forces de l'image, qui convergent toutes vers sa tête pour lui faire comme une auréole, et qu'elle se met à marcher à l'entrée de la voix, sortant de la croisée des chemins pour entrer dans la lumière alors que les porteurs prennent soit de rester dans l'ombre du train. Puis la montée de caméra à travers la fenêtre de la gare pour aboutir sur un plan large de la ville alors que les instruments font un crescendo magnifique (ce plan d'ailleurs a été repris comme un hommage à Leone par Robert Zemeckis dans retour vers le futur III).
Ce film est vraiment d'une maitrise époustouflante. Je devrai passer seulement 6 semaines sur cette séquence avec les troisièmes, mais ça déborde toujours. Et chaque année je découvre un nouveau détail.
Mais pour moi, le meilleur western de Leone et Moricone, c'est quand même il était une fois dans l'ouest. En VO Once Upon a Time West. Le lien musique/image, l’allégorie de l'Amérique ancienne se transformant sous les traits d'une ex prostituée veuve qui va devoir se reconstruire, la civilisation qui arrive par le chemin de fer et chasse les anciens pistoléros qui meurent ou disparaissent à l'horizon, la mélodie de l'harmonica qui est en fait la respiration haletante d'un enfant avec les mains attachées dans le dos (c'est pour ça qu'il y a si peu de notes), les cloches que l'on entend à chaque fois qu'il va y avoir un mort et on comprend pourquoi juste à la fin, et quand il n'y a pas de cloche, c'est remplacé par des cigales, un marteau sur une enclume, un dollar au fond d'un verre, même des cloches tubulaires dans le thème final de M. Morton... Les cloches du glas, en fait. Et cela nous raconte en avance quel est le problème entre Harmonica et Franck (le frère pendu à... Une cloche !).
La musique du cheyenne qui rentre dans l'histoire de dos et à contrejour, qui au départ est flippante avec ses trémolos de cordes et ses montées chromatiques, mais devient de moins en moins inquiétante au fur et à mesure que l'éclairage se fait sur le personnage (de presque noir à marron presque clair), jusqu'à l'entrée du sifflement pour signifier qu'il s'en fout que ce soit son heure (on entend la dernière note de son thème uniquement au moment où il finie par s'écrouler).
Le duel harmonica/guitare électrique tout le long du film qui annonce l'affrontement entre l'homme à l'harmonica et Franck, et le thème de Franck omniprésent même quand il n'est pas là mais que quelqu'un pense à lui. Et sa présentation dans le désordre quand il s'approche à cheval de son protagoniste juste avant le duel final, présenté à la trompette (du jugement dernier) pour dire que ça va être je jugement de Dieu.
La fille qui franchie la chaise avec le fusil en chantonnant, et quand elle rebrousse chemin elle "passe l'arme à gauche".
La marche au supplice des percussions pendant l'approche des hommes de Franck pour tuer le petit Billy. Les images qui racontent sans dialogue, par exemple Franck qui rend son fusil à un de ses hommes, ça veut dire que c'est lui tout seul qui vient de faire un carton sur le reste de la famille. Le plan de caméra tournant autour de la tête de Henry Fonda pour faire la surprise aux spectateurs : premier rôle de salaud pour lui, et quel salaud !
Le plan magnifique de l'entrée de Jill avec cette image en descente de train ou elle se tient à la croisée des ligne de forces de l'image, qui convergent toutes vers sa tête pour lui faire comme une auréole, et qu'elle se met à marcher à l'entrée de la voix, sortant de la croisée des chemins pour entrer dans la lumière alors que les porteurs prennent soit de rester dans l'ombre du train. Puis la montée de caméra à travers la fenêtre de la gare pour aboutir sur un plan large de la ville alors que les instruments font un crescendo magnifique (ce plan d'ailleurs a été repris comme un hommage à Leone par Robert Zemeckis dans retour vers le futur III).
Ce film est vraiment d'une maitrise époustouflante. Je devrai passer seulement 6 semaines sur cette séquence avec les troisièmes, mais ça déborde toujours. Et chaque année je découvre un nouveau détail.
Si tu as un avis, une religion, un parti politique, l'heure, la question à la réponse 42, une conception du monde, je m'en bats les reins.
[ Dernière édition du message le 08/03/2023 à 13:53:45 ]
jensouniev
10392
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 8 ans
95660 Posté le 08/03/2023 à 13:46:06
Citation de Will Zégal :
xHors sujet :Mais, mais je regarde plus de film sur YT. La dernière fois, je me suis tapé des putains de pub toutes les 10 mn.
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