Sujet Un jour, un destin. Aujourd'hui pour la première fois
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**naPOLEoN**
Pour la première fois de ma vie, j'ai mangé un Oreo, c'est pas bon, on dirait du charbon avec une couche de vanille synthétique.
Traumax
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Rifki
oryjen
Fonction existentielle d'une pratique artistique?...
C'est jamais la bonne posture, face à une oeuvre "dérangeante" (quand elle n'est pas bidon, et celle de Bacon assurément ne l'est pas), de la prendre, chaque spectateur, pour une attaque personnelle.
Le premier "dérangé" par la chose qui se trouve être sous-jacente à l'oeuvre, est l'artiste lui-même.
Cela renvoie toujours, par conséquent, à un "questionnement" sur la condition humaine en général.
Après, évidemment, on peut prétendre ne prendre aucune part au questionnement sur la condition humaine, et noyer gentiment sa perplexité dans le foot, la teuf, ou la vie politique... qui font toujours bien gentiment office d'inexpugnables certitudes
Chacun fait fait fait...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 28/08/2017 à 11:40:36 ]
le reverend
Pas sûr que je mettrais ça chez moi car c'est effectivement un peu "dérangeant" mais quelle puissance, justement.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
[ Dernière édition du message le 28/08/2017 à 12:38:08 ]
Anonyme
Citation :impressionnée.
Ce matin je me suis cassé un ongle. L'aventure, quoi.
le reverend
#fautedefrappe+rectif
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Rifki
Ou à le tenir à distance en l'objectivant à travers les images?
Fonction existentielle d'une pratique artistique?...
C'est jamais la bonne posture, face à une oeuvre "dérangeante" (quand elle n'est pas bidon, et celle de Bacon assurément ne l'est pas), de la prendre, chaque spectateur, pour une attaque personnelle.
Le premier "dérangé" par la chose qui se trouve être sous-jacente à l'oeuvre, est l'artiste lui-même.
Cela renvoie toujours, par conséquent, à un "questionnement" sur la condition humaine en général.
Après, évidemment, on peut prétendre ne prendre aucune part au questionnement sur la condition humaine, et noyer gentiment sa perplexité dans le foot, la teuf, ou la vie politique... qui font toujours bien gentiment office d'inexpugnables certitudes
Chacun fait fait fait...
Cela m'a fait plaisir de le découvrir surtout, que son oeuvre était mise en perspective avec celle de Bruce Nauman. J'ai apprécié son excellent niveau technique. Un toile représentant un chien en mouvement m'a impressionné.
Le réalisme des yeux aussi.
Pour son oeuvre dans l'ensemble je n'ai pas accroché. Parce que pour fixer le spectateur au sujet, en l’occurrence des corps en souffrance il ne détaille pas le fond ou très peu. Mais ça, c'est juste mon gout personnel.
Et désolé, mais mon interprétation au sujet de Francis Bacon est qu'il exprime et donc partage son malaise avec le public.
[ Dernière édition du message le 28/08/2017 à 13:39:29 ]
oryjen
Il a certainement vécu un malaise, jusqu'à un certain point, mais en tout cas il l'a retourné, au travers de ces oeuvres, à celle qui en était l'auteur (la société), en lui jetant à la figure sans ménagement l'horrible turpitude de ses propres représentations (à elle): C'était pas simple d'être homosexuel avant 1980!
Le rapport de la figure au fond, que tu évoques, est justement poussé très loin chez Bacon. Il répond à l'injonction classique à faire de l'ensemble une harmonie fonctionnelle, à n'exclure aucune partie du tout. mais il fait le grand écart entre le détaillé souvent baroque des figures et le "vide" des fonds.
Cependant ces surfaces éthérées sont bornées par des lignes tendues à l'extrême, et la couleur toujours réglée au quart-de-poil pour "tenir" face au fouillis des formes organiques.
Techniquement, c'est du grand art!
Personnellement, au niveau plus largement "artistique" (comme articulation de la "forme" et du "fond", du "contenant" et du "contenu" si vous voulez) ses grandes machines, toujours au maximum du grand écart, jusqu'à l'écartèlement douloureux, finissent toujours par m'agacer.
Par contre il y a quelques portraits et autoportraits absolument bouleversants.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 28/08/2017 à 15:37:30 ]
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