Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
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Anonyme
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
Truelle est un manchot
Anonyme
Sinon voir quelques planches de la BD "Boboland" de Dupuy-Berberian.
[ Dernière édition du message le 03/02/2014 à 20:59:49 ]
le reverend
> j-sk
bah, j'ai le droit de m'auto-bacher non ? ![]()
(et de toute façon, t'en rates pas une de le faire alors...)
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
j-master
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
Anonyme

j-master
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Anonyme
j-master
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gromeul
![]()
Anonyme
Citation :
quelqu'un avait dit que c'est un type qui à des idées de gauche mais qui vit avec les moyens d'un type de droite.
ha oui, mais alors comment on appelle un type qui a des idées de droite et qui vit avec les moyens d'un type de gauche ? C'est ça un beauf' ?
Anonyme
L.Fox
Will Zégal
Pour appuyer Le Révérend, un bobo, quelqu'un avait dit que c'est un type qui à des idées de gauche mais qui vit avec les moyens d'un type de droite.
-1
Je ne vois pas en quoi avoir des moyens obligerait à (ou même impliquerait de) penser à droite. C'est d'ailleurs pas simplement une question de "droite", mais de conformisme et de normalisme et d'être "bien pensant", ce qui n'est hélas pas l’apanage de la seule droite.
Je n'ai jamais non plus compris au nom de quoi on pouvait reprocher à des gens ayant de bons moyens de penser librement ou de vivre comme ils l'entendaient. Je connais pas mal de gens comme ça, des professions libérales, des petits patrons qui vivent très confortablement, mais sont tout sauf conformistes. Je ne vois pas le problème.
Mais j'ai entendu cette définition attribuée à Marc Voinchet, animateur des matins sur France Culture : "il faut vivre comme un bourgeois et penser comme un artiste. Les bobos font l'inverse".
Là, je vois bien le problème. Et j'en connais aussi des gens comme ça (j'en ai même dans ma famille). Sans d'ailleurs qu'ils aient forcément de gros moyens (juste une vie assez confortable, comme chacun devrait en avoir), mais des gens qui singent la vie de bohème et se croient ouverts et avant gardistes parce qu'ils lisent quelques canards plutôt classés à gauche (genre Inrocks et Télérama) et se bouffent festivals et expositions, mais sont en fait super conventionnels, et normatifs, ont une bonne conscience écologique et sociale, mais n'ont aucune considération (ni le plus souvent aucune connaissance) des vrais besoins et des réalités de vie des plus modestes, etc. Des gens pour qui un peintre ou un musicien qui vit au RSA est plus proche d'un raté ou d'un fainéant que d'un artiste et qui répondent à leur gosse doué qui veut devenir artiste "tu devrais quand même faire une école de commerce, c'est plus sur". Des gens qui disent ne pas se préoccuper d'argent ou de niveau social, mais n'ont d'amis que ceux ayant les mêmes moyens et le même niveau social qu'eux.
Bref, qui pensent comme des bourgeois. Et plutôt des petits bourgeois.
Ça, c'est effectivement assez pénible. Je préfère encore les bourgeois qui s'assument comme tels.
Quant à l'expression "il faut vivre comme un bourgeois et penser comme un artiste", j'adhère assez. Dans ma vie, j'ai fait des allers-retour entre la misère et un très bon niveau de vie et, même si j'ai été heureux aussi dans la misère, car elle résultait de choix de vie que j'avais faits en toute liberté, je préfère vivre dans l'aisance matérielle. J'aime voyager, encore plus quand il ne faut pas compter chaque sou dépensé, j'aime les bons vins, la bonne bouffe, j'aime avoir les moyens de m'acheter des produits de qualité, ne pas serrer les fesses quand je vais au distributeur automatique ou ne pas me sentir dans mes petits souliers quand je vais voir mon banquier.
Pour en revenir à Lara Fabian, c'est pas du tout ma tasse de thé et qu'elle se retrouve éloignée de la scène ne m'attriste pas plus (mais pas moins) que lorsque n'importe quelle personne passionnée par son métier s'en trouve exclue pour raisons de santé.
Par contre, la surdité dont elle souffre et probablement les acouphènes et autres joyeusetés qui doivent l'accompagner, oui, je compatis. Pas plus qu'au malheur de bien d'autres gens, mais pas moins au prétexte que je ne l'aime pas et qu'elle représente tout ce que je déteste dans le cirque médiatique musical.
Mais peut-être est-ce parce que j'ai moi aussi souffert d'acouphènes à une époque et que j'ai des potes à qui ça rend la vie très pénible que je peux compatir ? En tous cas, c'est un truc que je ne souhaite à personne.
newjazz
tu te fais traiter de bobo simplement parce qu'en tant que smicard, tu ne tapes pas sur ces "fainéants de chômeurs", ou qu'en tant que chômeur, tu ne jalouses pas les étrangers qui te "piquent les allocs".
Oui parce que maintenant, la mode chez les pauvres, c'est de se bouffer entre eux, et que continuer à faire preuve d'un peu d'humanisme te fais passer pour un intellectuel, donc un bobo aux yeux de beaucoup...
[ Dernière édition du message le 04/02/2014 à 13:08:43 ]
Anonyme
Javier Guante Hermoso
Truelle est un manchot
Des fois, c'est encore plus simple:
tu te fais traiter de bobo simplement parce qu'en tant que smicard, tu ne tapes pas sur ces "fainéants de chômeurs", ou qu'en tant que chômeur, tu ne jalouses pas les étrangers qui te "piquent les allocs".
Oui parce que maintenant, la mode chez les pauvres, c'est de se bouffer entre eux, et que continuer à faire preuve d'un peu d'humanisme te fais passer pour un intellectuel, donc un bobo aux yeux de beaucoup...
+1000
Edith:
d'ailleurs le truc du smicard qui se fout des chômeurs ça me fait penser à une anecdote:
Une meuf que je pouvais pas blairer me cassait les couilles en crachant son venin sur une autre meuf qui était au chômage:
-"Oué mais moi je bosse, et tout ça pour refiler une partie à l'autre qui fout rien de ses journées là?"
je lui ai dit:
-"Tu payes aussi pour ma gueule, je suis au chômage, et honnêtement j'ai vraiment envie de rien foutre pour le moment."
[ Dernière édition du message le 04/02/2014 à 21:43:51 ]
Javier Guante Hermoso
Truelle est un manchot
Franchement si tout le monde pouvais penser comme ça sérieusement.
Quand j'étais chômeurs (moi j'en avais rien à foutre), pas mal de gens (de la famille aussi) trouvait ce statut dégradant, parfois te parlait de ta situation comme si le monde entier t'avais prévenu de ce qu'il t'arriverait lorsque tu sauras chômeurs et que rien ni personne ne pourrait changer ça le jour où tu le seras.
Certains de mes proches qui étaient touchés par l'image de famille parfaite que l'on détenait avec le jeunot, bac +12, diplômé de médecine ésotérique qui fut dégradé car ce dernier fut finalement un chômeur ("Que devrais-je répondre si les gens me demande ce que devient Daimebag?" Finalement je leurs aurais annoncé que j'étais homo à la place, je crois qu'ils l'auraient mieux vécu.).
La mission locale m'avait super bien traité, bien aidé dans ma quête du "Mékéskejvéfairdemédidoit". Après avoir monté un dossier avec eux pour répondre à cette question, plutôt bien foutu d'ailleurs le dossier. J'ai eu rendez-vous avec le Pole Emploi, un étage en dessous, la nana à détruit mon programme en 2min, regard méprisant tombant droit sur ta petite gueule, "Pourquoi vous voulez faire ça?" "Comment vous allez le financer?" "Avec le statut étudiant vous aller faire comment pour manger?" "Vous avez rien de construit finalement?" "Lol au revoir".
Bref à XB et à tout les chômeurs, soyez-fiers de pouvoir l'être bordel!
(Je ne fais pas l'apologie de la glandouille hein.
[ Dernière édition du message le 05/02/2014 à 01:09:48 ]
Javier Guante Hermoso
Anonyme
newjazz
oryjen
De rage, j'avais décidé que l'Etat aurait à me rembourser cette année confisquée pendant une autre année, jour pour jour, à partir de ma levée d'écrou. Je me suis donc collé au chômage (comme la loi m'y autorisait à l'époque).
Or c'était la cambrousse, et pour je ne sais quelle raison dégradante appliquée aux bouseux j'imagine, je devais chaque mois aller chercher mon chèque des ASSEDICs à La Poste.
J'ai tenu bon un an comme promis, mais au bout du troisième mois je trouvais ma situation dégradante. Non pas de devoir me montrer chômeur devant tout le monde (en 1988-89, on était déjà vaccinés au chômage depuis belle lurette), mais d'aller chercher ce fric que je n'avais pas gagné, malgré le préjudice militaire, en vérité vite oublié.
Bon j'en ai profité pour faire des choses enrichissantes (pas d'un point de vue monétaire, hein...), mais par la suite, je me suis toujours demandé, jusqu'à aujourd'hui, comment il pouvait se faire que tant de gens vivent la même chose depuis si longtemps sans se mettre en masse à égorger les conducteurs pleins de morgue de BMW X7 sortant des villes avec les skis sur le toit direction Courchevel...
C'est vrai qu'ils ont tous la télé (la meilleure marque de vaseline de tous les temps), et qu'on y voit se trémousser des rebelles dont l'idéal de réussite dans la vie se trouve justement être le BMW X7...
On est foutus les copains. Ca finira même pas dans un bain de sang.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
cyar
j'ai fait partie des derniers wagons
C'était en 1987
loin d'être les derniers wagons, moi je suis de la 98/10!!
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