Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
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Anonyme
521410
Sujet de la discussion Posté le 09/04/2003 à 15:17:17Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
Et hop encore un autre sujet inutile !
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
Javier Guante Hermoso
47326
Ma vie est un thread...
Membre depuis 20 ans
31841 Posté le 29/06/2014 à 16:12:55
Citation de youtou :
Moralité : un bon viticulteur fait sa récolte bio, ne rajoute pas d'ajouts, et c'est du bon vin. Le mauvais viticulteur fait sa récolte bio, ne rajoute pas d'ajouts, mais c'est du mauvais vin.
Sinon, la plupart des domaines haut de gamme (ou de manière générale faisant du bon vin) en France font du bio sans le dire : pour faire du bon pinard y a pas de miracles et faut pas rajouter des saloperies dans la vigne ou ensuite dans le pinard, mais simplement ils peuvent pas respecter le très strict cahier des charges AB.
C'est a dire que l'on ne traite la vigne qu'avec des saloperies autorisees par le comité AB, c'est a dire les saloperies que total, arkema et basf ont réussi a fourguer a ce comité sans que ça se voie.
Anonyme
8045
31842 Posté le 29/06/2014 à 16:12:55
C est aussi et surtout au niveau des pesticides que ce fait la différence entre bio et non bio.
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
31843 Posté le 30/06/2014 à 10:40:03
Il faut faire une différence (et généralement l'étiquetage en fait état) entre "vin bio", qui signifie vinification ordinaire avec divers ajouts chimiques à partir de raisins cultivés selon la procédure AB, et "vin naturel", qui implique, outre la culture AB du raisin, une vinification exempte de tout ajout, et requiert principalement un contrôle extrêmement strict de la température pendant l'élaboration du "produit".
Au niveau goût, ça fait longtemps que le "vin bio" ne présente aucune différence notable avec la saloperie ordinaire. Par contre, jusqu'à 3 ou 4 ans en arrière, les "vins naturels" (que j'ai pu goûter) présentaient tous des arômes extrêmement particuliers, à tendance déroutante (pour les esprit ouverts et curieux), voire détestable (pour ceux qui attendent d'un vin principalement ce qu'ils ont appris à... en attendre).
Maintenant, on trouve des vins naturels qui proposent, comme leurs concurrents additivés, les arômes classiques que l'on attend de tel ou tel cépage ou assemblage. Je ne sais pas comment ils ont fait. Quelques indices glanés ça et là tendent à me faire penser qu'ils se sont offert les services de quelques œnologues de pointe armés de techniques d'analyse chimique très très sophistiquées (ordis, labos high-tech et tout).
Notons que la vinification en BLANC ou ROSE sans additif reste quasiment impossible.
Je respecte énormément la démarche d'un type comme Michel Chapoutier, à Tain l'Hermitage: Ce type était le canard boîteux de la fratrie. Quand le père a arrêté son activité, les frères et soeurs avaient tous réussi dans de brillantes carrières lucratives, et aucun d'entre eux ne voulait reprendre. C'est lui qui s'y est collé, un peu par défaut, mais en reprenant tout à zéro, à partir des principes de base, parce que la démarche traditionnelle (et essentiellement "productive") de son père ne l'intéressait pas.
Sous les huées des propriétaires environnants, il s'est mis à essayer toutes sortes de choses "qu'on n'avait jamais vues". La chose la plus importante qu'il ait apprise et développée, c'est d'estimer chaque année avec précision l'état de la future récolte, la santé du raisin, et par conséquent l'ampleur des traitements nécessaires.
Ainsi, certaines années, Michel Chapoutier se contente des coccinelles et autres agents naturels. D'autres années, il traite, mais toujours exactement ce qu'il faut.
Un des trois ou quatre vins à tomber par terre que j'ai pu boire venait de chez lui, d'une toute petite parcelle particulièrement caillouteuse et bizarrement exposée, dont tout le monde disait qu'on n'en pouvait rien faire. Une sorte de défi personnel pour lui, qui s'est attelé à cette affaire alors qu'il avait déjà réussi, rempli des coffres-forts, acheté du vignoble en Californie, en Australie et au Japon (drôle de type, hein...), imposé l'étiquetage systématique en braille et toutes ces sortes de pantalonnades apparemment très éloignées du "beau métier"... de ceux qui se tenaient les cotes ostensiblement alentour quand ils l'ont vu redémarrer à sa façon l'activité du paternel...
Ce vin n'est vendu nulle part. C'est une sorte de "terrain d'expérience privé". Il en fait chaque année quelques bouteilles. Comme c'est un copain de mon père, j'ai eu la chance d'en goûter une fois...
Au niveau goût, ça fait longtemps que le "vin bio" ne présente aucune différence notable avec la saloperie ordinaire. Par contre, jusqu'à 3 ou 4 ans en arrière, les "vins naturels" (que j'ai pu goûter) présentaient tous des arômes extrêmement particuliers, à tendance déroutante (pour les esprit ouverts et curieux), voire détestable (pour ceux qui attendent d'un vin principalement ce qu'ils ont appris à... en attendre).
Maintenant, on trouve des vins naturels qui proposent, comme leurs concurrents additivés, les arômes classiques que l'on attend de tel ou tel cépage ou assemblage. Je ne sais pas comment ils ont fait. Quelques indices glanés ça et là tendent à me faire penser qu'ils se sont offert les services de quelques œnologues de pointe armés de techniques d'analyse chimique très très sophistiquées (ordis, labos high-tech et tout).
Notons que la vinification en BLANC ou ROSE sans additif reste quasiment impossible.
Je respecte énormément la démarche d'un type comme Michel Chapoutier, à Tain l'Hermitage: Ce type était le canard boîteux de la fratrie. Quand le père a arrêté son activité, les frères et soeurs avaient tous réussi dans de brillantes carrières lucratives, et aucun d'entre eux ne voulait reprendre. C'est lui qui s'y est collé, un peu par défaut, mais en reprenant tout à zéro, à partir des principes de base, parce que la démarche traditionnelle (et essentiellement "productive") de son père ne l'intéressait pas.
Sous les huées des propriétaires environnants, il s'est mis à essayer toutes sortes de choses "qu'on n'avait jamais vues". La chose la plus importante qu'il ait apprise et développée, c'est d'estimer chaque année avec précision l'état de la future récolte, la santé du raisin, et par conséquent l'ampleur des traitements nécessaires.
Ainsi, certaines années, Michel Chapoutier se contente des coccinelles et autres agents naturels. D'autres années, il traite, mais toujours exactement ce qu'il faut.
Un des trois ou quatre vins à tomber par terre que j'ai pu boire venait de chez lui, d'une toute petite parcelle particulièrement caillouteuse et bizarrement exposée, dont tout le monde disait qu'on n'en pouvait rien faire. Une sorte de défi personnel pour lui, qui s'est attelé à cette affaire alors qu'il avait déjà réussi, rempli des coffres-forts, acheté du vignoble en Californie, en Australie et au Japon (drôle de type, hein...), imposé l'étiquetage systématique en braille et toutes ces sortes de pantalonnades apparemment très éloignées du "beau métier"... de ceux qui se tenaient les cotes ostensiblement alentour quand ils l'ont vu redémarrer à sa façon l'activité du paternel...
Ce vin n'est vendu nulle part. C'est une sorte de "terrain d'expérience privé". Il en fait chaque année quelques bouteilles. Comme c'est un copain de mon père, j'ai eu la chance d'en goûter une fois...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 30/06/2014 à 10:42:05 ]
Anonyme
1107
31844 Posté le 30/06/2014 à 10:43:35
cette bd parle un peu de ça, elle est très bien :
Anonyme
1107
31845 Posté le 30/06/2014 à 10:46:46
sinon, fascine :
vu hier sur arte un doc sur seaworld (l'orque tueuse, je crois) ... quelle bande d'enc*** !
vu hier sur arte un doc sur seaworld (l'orque tueuse, je crois) ... quelle bande d'enc*** !
[ Dernière édition du message le 30/06/2014 à 10:49:58 ]
Anonyme
8045
31848 Posté le 30/06/2014 à 11:10:53
j ai vu hier, la loi capitaliste dans toute sa splendeur.
[ Dernière édition du message le 30/06/2014 à 11:11:08 ]
Anonyme
17065
31850 Posté le 30/06/2014 à 11:22:17
Malheureusement je ne crois pas que les parcs Seaworld se vident pour autant.
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