Sujet Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
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Râle pas, t'aurais pu avoir une chocolatine.
darinze
3783
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 2 ans
Citation de Ouatisit :
Bac en 89. Comme cadeau de mes parents j’ai eu un… pain au chocolat
Râle pas, t'aurais pu avoir une chocolatine.
T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze.
sonicsnap
78685
AF, je suis ton père
Membre depuis 17 ans
Ouatisit
1987
AFicionado·a
Membre depuis 11 mois
Dit comme ça, cela ressemble plus au service militaire 
sonicsnap
78685
AF, je suis ton père
Membre depuis 17 ans
darinze
3783
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 2 ans
sonicsnap
78685
AF, je suis ton père
Membre depuis 17 ans
Will Zégal
73955
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Ben moi ce sont mes années lycée qui sont finalement les meilleurs souvenirs de jeunesse.
Un mélange de beaucoup d'autonomie (sauf au lycée où on nous traitait comme des gamins) sans avoir encore la moindre responsabilité. De la musique, des concerts, des fêtes, les filles...
Bon, j'ai la chance d'avoir été élevé par une mère qui pensait qu'éduquer des enfants, c'était leur apprendre à être autonomes. Très vite on a eu des libertés qui se sont accrues au fil des années. Au lycée, j'avais mon budget mensuel pour transports, fringues, repas du midi, un peu de sorties et de dépenses personnelles. Mais fallait pas rêver aller gratter en plus de l'argent de poche pour un ciné. Le complément, on le gagnait (boulots d'été, baby sitting, coups de mains dans les fermes environnantes, cours de guitare...)
Je pouvais aller à peu près où je voulais, dormir chez qui je voulais à partir du moment où je prévenais, recevoir qui je voulais à partir du moment où je prévenais, sortir quand je voulais à partir du moment où je prévenais. Si ma mère n'étais pas d'accord, elle me le disait, mais me laissait décider en mode "je n'en pense pas du bien, mais tu fais tes choix... et tu les assumes".
Evidemment, si j'avais vraiment abusé ou m'étais mis en danger, je pense que le discours aurait été tout autre.
Mais qui veut abuser quand on lui offre autonomie et confiance et qu'on est loin d'être en décrochage scolaire (j'étais plutôt dans les bons, bien que je me fasse le plus souvent royalement chier en classe) ? Et je savais reconnaître quand ma mère avait raison.
C'est après que j'ai déchanté. En arrivant en prépa. J'ai cru que ça y était, c'était les études, le monde "adulte" et des congénères avec un peu d'envergure intellectuelle et culturelle.
Que dalle. On était toujours au lycée et traités comme des gamins. En plus j'avais bêtement choisi la pension pour des raisons économique et être dans le bain et bosser, mais pas au point de supporter qu'une CPE viennent faire le tour des piaules à 22H00 vérifier si on ne papotait pas
. Quant à mes congénères, c'étaient, à l'exception de quelques uns, des bêtes à concours, des bouffeurs de cahiers de cours qui avaient une culture ultra limitée en dehors des sujets de cours et aucune vision du monde (et qui s'en foutaient). Dur !
Et dire qu'on serinait à ces gens qu'ils étaient la future élite de la nation.
Ensuite, je suis parti bosser et me former en alternance. J'ai pas connu la fac. J'aurais bien aimé, mais à l'époque, je voulais gagner mon indépendance financière (ma mère n'était pas franchement fortunée) et toucher un peu à la réalité du monde du travail, un peu saoulé par les étudiants (de fac, qu'avec quelques collègues, on fréquentait bien plus que nos collègues de prépa) qui passaient leur temps à refaire le monde sans rien y connaître et donnaient des leçons de luttes sociales en rentrant le week-end se faire faire à bouffer et leurs lessives par maman tout en vivant avec 3/4 de smic par mois versé par les parents (ce qui à l'époque était plutôt confortable).
Les autres, je ne les voyais pas trop vu qu'ils ne sortaient le nez dans leurs bouquins que pour aller bosser au McDo ou ailleurs pour payer leurs études.
Je me suis beaucoup plus éclaté en partant bosser, avec une vraie autonomie, un salaire, un appart et à apprendre plein plein de choses et à faire plein de choses passionnantes. Même s'il fallait que je foute quand même le nez dans les cours pour bûcher mon diplôme, c'était pas bien pesant.
Un mélange de beaucoup d'autonomie (sauf au lycée où on nous traitait comme des gamins) sans avoir encore la moindre responsabilité. De la musique, des concerts, des fêtes, les filles...
Bon, j'ai la chance d'avoir été élevé par une mère qui pensait qu'éduquer des enfants, c'était leur apprendre à être autonomes. Très vite on a eu des libertés qui se sont accrues au fil des années. Au lycée, j'avais mon budget mensuel pour transports, fringues, repas du midi, un peu de sorties et de dépenses personnelles. Mais fallait pas rêver aller gratter en plus de l'argent de poche pour un ciné. Le complément, on le gagnait (boulots d'été, baby sitting, coups de mains dans les fermes environnantes, cours de guitare...)
Je pouvais aller à peu près où je voulais, dormir chez qui je voulais à partir du moment où je prévenais, recevoir qui je voulais à partir du moment où je prévenais, sortir quand je voulais à partir du moment où je prévenais. Si ma mère n'étais pas d'accord, elle me le disait, mais me laissait décider en mode "je n'en pense pas du bien, mais tu fais tes choix... et tu les assumes".
Evidemment, si j'avais vraiment abusé ou m'étais mis en danger, je pense que le discours aurait été tout autre.
Mais qui veut abuser quand on lui offre autonomie et confiance et qu'on est loin d'être en décrochage scolaire (j'étais plutôt dans les bons, bien que je me fasse le plus souvent royalement chier en classe) ? Et je savais reconnaître quand ma mère avait raison.
C'est après que j'ai déchanté. En arrivant en prépa. J'ai cru que ça y était, c'était les études, le monde "adulte" et des congénères avec un peu d'envergure intellectuelle et culturelle.
Que dalle. On était toujours au lycée et traités comme des gamins. En plus j'avais bêtement choisi la pension pour des raisons économique et être dans le bain et bosser, mais pas au point de supporter qu'une CPE viennent faire le tour des piaules à 22H00 vérifier si on ne papotait pas
. Quant à mes congénères, c'étaient, à l'exception de quelques uns, des bêtes à concours, des bouffeurs de cahiers de cours qui avaient une culture ultra limitée en dehors des sujets de cours et aucune vision du monde (et qui s'en foutaient). Dur !Et dire qu'on serinait à ces gens qu'ils étaient la future élite de la nation.
Ensuite, je suis parti bosser et me former en alternance. J'ai pas connu la fac. J'aurais bien aimé, mais à l'époque, je voulais gagner mon indépendance financière (ma mère n'était pas franchement fortunée) et toucher un peu à la réalité du monde du travail, un peu saoulé par les étudiants (de fac, qu'avec quelques collègues, on fréquentait bien plus que nos collègues de prépa) qui passaient leur temps à refaire le monde sans rien y connaître et donnaient des leçons de luttes sociales en rentrant le week-end se faire faire à bouffer et leurs lessives par maman tout en vivant avec 3/4 de smic par mois versé par les parents (ce qui à l'époque était plutôt confortable).
Les autres, je ne les voyais pas trop vu qu'ils ne sortaient le nez dans leurs bouquins que pour aller bosser au McDo ou ailleurs pour payer leurs études.
Je me suis beaucoup plus éclaté en partant bosser, avec une vraie autonomie, un salaire, un appart et à apprendre plein plein de choses et à faire plein de choses passionnantes. Même s'il fallait que je foute quand même le nez dans les cours pour bûcher mon diplôme, c'était pas bien pesant.
>>>>>>> La fabrique du crétin digital ? <<<<<<<<<
======== Peut-on planer sous terre ? =========
[ Dernière édition du message le 08/02/2024 à 15:35:35 ]
Pretextat
12125
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Tu as eu vachement de chance ! Tant mieux , cool . 
sonicsnap
78685
AF, je suis ton père
Membre depuis 17 ans
Pretextat
12125
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Pour ma part ca a été maltraitance, abus, violence, handicaps, abandon, parents très dysfonctionnels dont un psychotique et l'autre très borderline . Harcèlement scolaire malgré de bons résultats au collège .
Échec professionnel .
Heureusement j'ai rencontré une superbe femme avec qui je partage ma vie depuis 35 ans et j'ai aussi de très bons amis proches . Et c'est cela le principal et quand la santé ira mieux tout ira très bien .
Échec professionnel .
Heureusement j'ai rencontré une superbe femme avec qui je partage ma vie depuis 35 ans et j'ai aussi de très bons amis proches . Et c'est cela le principal et quand la santé ira mieux tout ira très bien .
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