Qu'est-ce qui vous agace automatiquement au taf ?
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noSkillz
7473
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 08/07/2011 à 14:06:30Qu'est-ce qui vous agace automatiquement au taf ?
C'est parti, défoulez-vous
Le point de départ est ici : https://fr.audiofanzine.com/le-pub-des-gentlemen/forums/t.9687,qu-est-ce-qui-vous-agace-automatiquement,post.6474952.html
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Will Zégal
75141
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
4112 Posté le 11/12/2014 à 10:44:03
C'est même pas sur et ça serait à vérifier. Rappelons que les contrats ne peuvent aller à l'encontre de la loi. On peut toujours te faire signer un truc, si c'est pas légal, le papelard ne vaut rien.
Ça ne changerait pas grand chose au quotidien, mais quelqu'un qui se barre de la boîte (ou se fait virer) peut alors exiger de récupérer les jours normalement dus.
Ça ne changerait pas grand chose au quotidien, mais quelqu'un qui se barre de la boîte (ou se fait virer) peut alors exiger de récupérer les jours normalement dus.
Djardin
19834
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
4113 Posté le 11/12/2014 à 10:56:26
Nous, c'est pas par écrit : sur le site où on fait les demandes de congés, il y a écrit en rouge : "en posant lui même des congés hors de la période mai-octobre, le salarié renonce à ces jours de fractionnement".
Bon, des fois on nous dit : "le client ferme, donc vous devez prendre 4 jours de vacances là", ben on les pose nous même. Donc on renonce !
(dans la pratique, ça fait parti du deal qu'on accepte : en théorie on devrait poser des congés un mois en avance, en pratique on les prends souvent 2 jours avant, donc en échange on accepte que l'employeur nous arnaque un truc ou deux)
Bon, des fois on nous dit : "le client ferme, donc vous devez prendre 4 jours de vacances là", ben on les pose nous même. Donc on renonce !
(dans la pratique, ça fait parti du deal qu'on accepte : en théorie on devrait poser des congés un mois en avance, en pratique on les prends souvent 2 jours avant, donc en échange on accepte que l'employeur nous arnaque un truc ou deux)
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Anonyme
15125
4114 Posté le 11/12/2014 à 11:07:02
@Will: C'est clairement LE cas de conscience. Dans notre milieu concurrentiel mais pauvre en espoir de réembauche locale, si on laisse Dukon disparaître dans les sables mouvants de sa connerie et de son incompétence, nous disparaissons avec lui.
Ajoute à cela que tous autant que nous sommes, nous avons la conscience professionnelle chevillée au corps et le souci de traiter au mieux nos clients (dans nos bourgades de moins de 8.000 âmes, ce sont tous des voisins, des amis, de la famille, des gens qu'on croise au quotidien, etc...). Par ailleurs, assurer de notre fait la pérénité de l'entreprise, c'est garantir son salaire, et mes petites collègues qui ont des maisons à crédit et des enfants qui poursuivent leurs études (moi je n'ai ni l'un ni l'autre, je pourrais gicler ailleurs), elles tiennent à maintenir les rentrées d'argent.
Alors oui, nous sommes tous les jambes artificielles de l'autre cul-de-jatte, là.
Ma femme est dans le même cas: Quand il n'a pas un gramme dans chaque bras le matin, ou l'équivalent en pétard de la nuit d'avant, son patron est atteint d'une flemmite aigüe, à tel point qu'il a oublié les gestes de son métier. C'est donc ma femme et le carrossier qui font tourner la boutique (et c'est elle qui fait de l'hypertension, pas son boss).
On est cons, sûrement, mais le proverbe qui dit qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras n'a jamais eu autant d'acuité que par les temps qui courrent... alors on subit.
Ajoute à cela que tous autant que nous sommes, nous avons la conscience professionnelle chevillée au corps et le souci de traiter au mieux nos clients (dans nos bourgades de moins de 8.000 âmes, ce sont tous des voisins, des amis, de la famille, des gens qu'on croise au quotidien, etc...). Par ailleurs, assurer de notre fait la pérénité de l'entreprise, c'est garantir son salaire, et mes petites collègues qui ont des maisons à crédit et des enfants qui poursuivent leurs études (moi je n'ai ni l'un ni l'autre, je pourrais gicler ailleurs), elles tiennent à maintenir les rentrées d'argent.
Alors oui, nous sommes tous les jambes artificielles de l'autre cul-de-jatte, là.
Ma femme est dans le même cas: Quand il n'a pas un gramme dans chaque bras le matin, ou l'équivalent en pétard de la nuit d'avant, son patron est atteint d'une flemmite aigüe, à tel point qu'il a oublié les gestes de son métier. C'est donc ma femme et le carrossier qui font tourner la boutique (et c'est elle qui fait de l'hypertension, pas son boss).
On est cons, sûrement, mais le proverbe qui dit qu'un tiens vaut mieux que deux tu l'auras n'a jamais eu autant d'acuité que par les temps qui courrent... alors on subit.
[ Dernière édition du message le 11/12/2014 à 11:10:38 ]
Anonyme
15125
4115 Posté le 11/12/2014 à 11:14:06
Citation de WZ :
C'est même pas sur et ça serait à vérifier. Rappelons que les contrats ne peuvent aller à l'encontre de la loi.
Le caractère léonin de cette renonciation, Dukon a soigneusement évité qu'on le lui oppose grâce au briefing de son super expert comptable: La demande de renonciation, c'est nous qui la signons comme si c'était nous qui l'avions formulée. A aucun moment il n'apparaît que c'est lui qui nous demande de nous plier à cette règle.
Anonyme
27133
4116 Posté le 11/12/2014 à 15:14:26
Citation de bassmanklm :
Sauf si tu y renonces par écrit visiblement.
Il faut mettre une chose au point: pour qu'un contrat soit légal et recevable devant un quelconque tribunal, tout ce qui est écrit dedans doit rester dans le cadre de la loi.
"Nul n'est censé réécrire la loi".
Point barre.
Il n'y a pas d'alternative : ni un patron, ni une boîte de commerce, ni une société de VPC... nul ni personne, sous quelle condition que ce soit, n'est autorisé à réécrire voire contourner la loi pour l'adapter à sa convenance.
Mettons que t'es une fille, et que ton patron à l'embauche te fait signer un contrat comme quoi tu dois le sucer jusqu'à l'éjaculation tous les matins: bon bah bien que tu aies signé, cette clause est contraire à la loi. Et le contrat est automatiquement caduc devant un tribunal, et le patron qui a écrit et fait signer ça prend cher.
Mettons un magasin de porcelaine qui met un petit écriteau sur la caisse du magasin "gnagnagna quiqui casse un truc le paye": c'est contraire à la loi. Et de toutes façons un simple écriteau sur la caisse du magasin n'est absolument pas un contrat. Un magasin de porcelaine a forcément une assurance pour couvrir quoiqu'il arrive dans son magasin, et en outre doit tout mettre en œuvre pour sécuriser ses clients (et donc éviter la casse). S'il n'y arrive pas, c'est son problème, pas celui du client, à moins de prouver que le client est entré avec la volonté ferme et avérée de casser le matériel.
Un contrat, quel qu'il soit, ne PEUT PAS sortir du cadre légal fixé par le législateur.
(source: le guide de l'emmerdeur, ouvrage légalo-comique écrit par un avocat)
[ Dernière édition du message le 11/12/2014 à 15:22:28 ]
Anonyme
15125
4117 Posté le 11/12/2014 à 15:21:00
Oui, daRinze, mais dès ton premier paragraphe tu as mis à côté. On n'a pas parlé d'un contrat fondé sur le renoncement à ces jours, mais de demandes écrites du personnel adressées à l'employeur l'informant que même s'il ne prend pas toutes ses semaines prévues dans la période prévue, il annonce renoncer de lui-même à bénéficier des jours de bonification.
Anonyme
12318
4118 Posté le 11/12/2014 à 15:22:25
Et si jamais la loi dans ce cas-là est, par exemple, que ces jours supplémentaires de fractionnement sont dus à moins que le salarié n'y renonce par écrit?
Sinon, le contrat que le patron fait signer à la fille dans ton exemple, est légèrement hors charte je crois.
Sinon, le contrat que le patron fait signer à la fille dans ton exemple, est légèrement hors charte je crois.
Anonyme
27133
4119 Posté le 11/12/2014 à 15:24:31
Citation :
de demandes écrites du personnel adressées à l'employeur
Il semble facile de prouver que ces lettres sont écrites sous la contrainte, ou pour être plus précis, qu'elles n'émanent pas de votre volonté, tel que nous l'a raconté.
bassman > l'exemple était volontairement grotesque pour caricaturer la chose et ne laisser aucun doute sur ce qui est légal ou ne l'est pas.
Denfert
18223
Membre d’honneur
Membre depuis 22 ans
4120 Posté le 11/12/2014 à 15:24:58
Citation :
Sinon, le contrat que le patron fait signer à la fille dans ton exemple, est légèrement hors charte je crois.
Hélas non, Da nous ayant obligé à signer un contrat le dégageant complètement de la charte. Salaud.
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