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opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

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Sujet de la discussion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

Bon, celui-là il me manquait comme thread.

J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.

C'est parti...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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44676
Nuançons un peu :
pas tous, mais j'ai trouvé que passé 40€, la différence de prix ne se justifiait pas par la différence de goût.
Par contre, j'ai trouvé que les "à côtés", donc la tenue des serveurs, le vocabulaire qu'ils utilisent, leur nombre, la déco du resto, la forme des assiettes ... changeait vraiment par rapport aux restos moins chers.

Après, je ne boit pas d'alcool, donc peut être que sur les vins la différence de goût est là.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

44677
(nota: dans les brasseries on bouffait quand même bien, y en a une dans le centre de Delft qui fait de super bons burgers, que tu peux arroser de Delirium, Chouffe, Triple Karmeliet, Barbar... :bave: )

Chris Kazvon

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44678
Chez Guy Savoy ils sont 35 en cuisine...
44679
Après je suis pas sûr que les restaus étoilés parisiens représentent au mieux les prix des restaus français...
Si on considère que l'attribution des étoiles est identique selon que le restau soit rue de rivoli ou au fin fond de l'alsace, à qualité égale, le prix varie donc parfois de 1 à 10....
44680
Après une étoile, ce n'est vraiment pas qu'une histoire de qualité culinaire mais de standing.

J'avais un voisin étoilé, puis comme il vieillissait et avait la flemme, ben il était ouvert qu'à certaines saisons (vacances, week-end). Bon, ben la qualité du repas était la même, mais il a perdu son étoile pour ça. après, il voulait pas forcément la garder, parce que justement ça demandait à faire énormément d'à côté qui étaient épuisants et pas le même métier.

Du moins avant, maintenant ça change et je crois qu'ils se remettent à donner des étoiles aux restos sans grand standing.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

44681
pour la France je reste sceptique, si y a pas 60 serveurs et des chiottes tellement propres qu'on peut y manger dedans, pas d'étoile possible, au Japon, y a du 3 étoiles avec la salle de repas à la bonne franquette et pas un seul serveur.
j'ai en tête un restau 3 étoiles avec un chef de 90 ans, qui prépare la bouffe sur un comptoir devant ses clients et leur donne littéralement leur pitance à mains nues.

[ Dernière édition du message le 29/03/2019 à 11:26:52 ]

44682
Citation de youtou :
j'ai en tête un restau 3 étoiles avec un chef de 90 ans, qui prépare la bouffe sur un comptoir devant ses clients et leur donne littéralement leur pitance à mains nues.


Oui, le restau a 8 places, est planqué au fond d'une station de métro et a une liste d'attente de plusieurs mois. Et ce sont des japonais, donc totalement névrosés : ils se sont rendus compte que c'était plus tendre, et donc meilleur, quand un commis de cuisine masse le poulpe pendant 3/4h avant d'en faire un sushi. Et tout le reste est à l'avenant.

C'est détaillé dans ce documentaire : https://www.rottentomatoes.com/m/jiro_dreams_of_sushi
44683
L'échelle des restos "raisonnables" n'est pas la même pour tout le monde. Il y a aussi une grande différence entre aller au resto le midi ou le soir.
Dans les restos qui servent à manger le midi et cuisinent sérieusement en proposant de plats ou des menus autour de 15 balles, il y a quand même des trucs très corrects.
Si tu y vas le soir pour manger la même chose ou l'équivalent, c'est 25 balles.
Le problème des restos en France, c'est le prix du vin. Quelqu'un qui ne boit pas peut se faire un repas franchement correct le soir à prix accessible. Dès qu'on ajoute le vin, ça coûte une blinde alors que la qualité est rarement au rendez-vous. Or, si le vin n'est pas à la hauteur de l'assiette, ça dévalorise beaucoup le repas.
44684
D'après le Canard, 80% des restaurant français font de la cuisine d'assemblage (sauces industrielles, produits surgelés, etc.)

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

44685
Citation de Will :
Le problème des restos en France, c'est le prix du vin. Quelqu'un qui ne boit pas peut se faire un repas franchement correct le soir à prix accessible. Dès qu'on ajoute le vin, ça coûte une blinde alors que la qualité est rarement au rendez-vous.


J'avoue, ne picolant pas, quand je vois un menu à 30€, je sais que ça va me coûter 30€, pas plus.
Alors que si on met un apéro, une bouteille de vin, ben ça double quasiment le prix du menu.

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

44686
Citation :
Nuançons un peu :
pas tous, mais j'ai trouvé que passé 40€, la différence de prix ne se justifiait pas par la différence de goût.
Par contre, j'ai trouvé que les "à côtés", donc la tenue des serveurs, le vocabulaire qu'ils utilisent, leur nombre, la déco du resto, la forme des assiettes ... changeait vraiment par rapport aux restos moins chers.


Souvent il y a plus que 3 plats aussi.

Mais effectivement, le nombre de serveurs, les nappes en tissus, ça alourdit la facture.

Et il est vraisemblable que des restaurants qui auraient pu avoir un macaron (pour leur bouffe) ne l’ont pas eu à cause d’un « service trop détendu » (pas de nappe..)


Et même si le Michelin évolue, il a une grosse inertie. Il y a une chouette BD autobiographique sur une enquêtrice du Michelin : « le goût d’Emma », par Emmanuelle Maisonneuve.

Mais le guide Le Fooding appartient désormais aussi au Michelin, il n’est pas du tout dans la même logique « atmosphère luxueuse guindée », tout en étant exigeant sur la cuisine, mais en acceptant aussi des budgets serrés (genre 15€ voire un peu moins, le midi).

Bref, un excellent guide je trouve. :bravo:
44687
Citation :
80% des restaurant français
Est-ce qu'on compte les restaurants d'entreprise et cantines scolaires ?
44688
Citation de Joeko :
D'après le Canard, 80% des restaurant français font de la cuisine d'assemblage (sauces industrielles, produits surgelés, etc.)


C’est là où un bon guide, genre Le Fooding, permet d’éviter ça. Après ça a forcément un coût plus élevé pour le restaurant... Donc soit marges plus faibles (genre pour se lancer), soit tarifs plus élevés.

[ Dernière édition du message le 29/03/2019 à 13:25:33 ]

44689
Citation de Joeko :
D'après le Canard, 80% des restaurant français font de la cuisine d'assemblage (sauces industrielles, produits surgelés, etc.)

oui, mais c'est vachement à nuancer.

Ma belle-fille est actuellement apprentie dans un resto "du midi", un truc qui fait justement des menus entrée-plat ou plat-dessert à 15 balles, de bons burgers maison autour de 12 €, etc.
Ils cuisinent beaucoup avec des produits frais, mais ça dépend du plat. Elle nous expliquait par exemple que s'ils mettent un entrecôte en plat du jour, les légumes seront des surgelés, alors qu'avec un filet de poisson (en plus, le resto est tout près du port de pèche), ce seront des légumes frais.

Le burger est fait avec de la bonne viande et du pain acheté chez un boulanger. Les frittes sont des potatoes McCain surgelées. S'ils voulaient mettre des frittes maison au même prix, il devraient rogner soit sur le pain, soit sur la qualité de la viande.

Pour les plats en sauce, il y a des cas où elle est maison et d'autres où elle sort d'un bidon de chez Metro (ou autres). C'est selon les arrivages, le menus (s'ils demandent plus ou moins de temps de préparation), etc.

Donc, non, c'est jamais du 100% fait maison et on peut bien parler d'assemblage, mais c'est pourtant bien de la vraie cuisine à partir essentiellement de produits frais et de qualité travaillés sur place.

Tous les restos ne sont probablement pas aussi respectueux et il y en a probablement qui ne font que de l'assemblage.
Par exemple, quand tu vas chez un indien qui te propose du poulet, du boeuf et du porc en version massala, tandoori, et je ne sais plus quelles autres préparations, ce qui te donne une bonne vingtaine de plats à la carte sinon plus, tu te doutes bien qu'ils n'ont pas été cuisinés dans la boutique. Idem pour le chinois qui te propose X variétés de nems et de samoussa, dix plats différents, etc.
Pour la cuisine française, je me demande quand même si ceux qui ne font que de l'assemblage durent longtemps. ça se sent quand même quand un truc est frais ou pas, cuisiné maison ou industriel.
A moins que la masse des gens n'aient aucun goût ?
44690
Citation :
Après ça a forcément un coût plus élevé pour le restaurant...


pour en avoir discuté avec des restaurateurs, ils semblent dire que c'est l'exact inverse : la maitrise de la production de bouffe de A à Z au final ne leur coute pas cher du tout, charge à eux de pas proposer 85 plats au menu bien sûr.
Acheter la matière première brute coutant tout simplement bien moins cher que le plat directement préparé à réchauffer au micro ondes (en mettant de côté les aspects purement gustatifs).
44691
Citation :
Pour la cuisine française, je me demande quand même si ceux qui ne font que de l'assemblage durent longtemps. ça se sent quand même quand un truc est frais ou pas, cuisiné maison ou industriel.
A moins que la masse des gens n'aient aucun goût ?


Parmi les trucs préparés, il y en a qui ne sont pas trop mal au goût, donc ça fait illusion. Si le cadre est bien décoré, les assiettes bien présentées... ça fonctionne.
44692
Les cuistots...
J'ai quand même connu des chefs de partie incapables de réussir des oeufs brouillés ou une béchamel... :-D
Quant aux légumes frais, bon courage pour trouver un bon légumier ou un commis qui ait envie de se farcir la totale dés son arrivée à 6 heures... sans compter que rares sont ceux qui savent préparer en speed, laver façon HACCP et découper et éplucher dans les règles de l'art une palette de légumes frais en 2 heures, frites comprises. Sans compter que le jour où il peut pas venir quelques cartons en surge c'est utile. Donc, solution de facilité le Transgourmet ou Davigel par 10 kilos prêts à l'emploi... Et ainsi de suite, fonds de sauce, découpage des volailles et bidoches, écaillage des poiscailles etc etc... Y'a pas mal de savoir-faire qui s'est perdu avec l'assemblage. J'ai connu un chef à l'ancienne qui se cognait la découpe des bidoches, ses jeunes commis et chefs de partie en étaient incapables si ça arrivait pas bien calibré, désossé, dénervé. On ne parlera même pas de la pâtisserie. Je parle pas là des étoilés, bien sûr.
Seule solution pour produire du 100% frais, ne pas proposer plus de 2 ou 3 plats... comme dit plus haut, à 50 produits sur la carte, merci le micro-ondes...

44693
Dans l'ensemble, les restos cools, pas cher et en produits frais/locaux que je connais, c'est ça :

3-4 plats maximum, et ça tourne quand les provisions sont finies.

Mais l'intérêt c'est que c'est moins compliqué pour choisir !
Et que si on revient une semaine plus tard, ben les plats ont changé et que c'est plein de nouveau trucs à découvrir !

Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.

http://soundcloud.com/djardin

44694
+1

Azrtec Soviet, je te trouve particulièrement dur. Je connais aussi plein de restos où c'est pas comme ça.

D'un autre côté, il faut reconnaître que débarquent en cuisine un paquet de gens qui sont là par hasard. Le premier pote cuisinier que j'ai connu m'a raconté : "je foutais rien à l'école, alors on m'a mis en filière pro. On m'a demandé si je voulais bosser en intérieur ou en extérieur. J'ai dis "intérieur", on m'a dit "ok, cuisine alors". Et si j'avais dit extérieur, je serais couvreur."
Bon, il aimait bien son taff, au moins. Mais c'était pas non plus une passion.

Ma belle-fille était l'année dernière en bac pro. Classe de 12, je crois. 2 personnes qui étaient là par choix. Tout le reste, rien à foutre. Et d'ailleurs, ne foutaient rien pour la plupart. Ils auront quand même probablement leur diplôme. Au moins une partie d'entre eux.

Elle est passée au CAP en CFA parce qu'elle voulait être en apprentissage et qu'elle n'a pas trouvé de patron qui la prenne en Bac pro : faut payer plus cher alors que l'apprenti est moins présent en entreprise.
Et puis elle se disait qu'au CFA, il y aurait des gens plus motivés. Que dalle : la proportion est à peu près la même. Et la même de RAF qui sont en plus rarement présents et auront sans doute leur CAP pour une partie d'entre eux.
44695
la vocation, ça se perd oui...
y a limite le meme phenomene à l'autre bout, quand t'es "bon", on va te pousser et/ou tu vas faire un truc pour la thune, juste parce que t'en es capable, en t'en foutant un peu...

PK crew( à l'abandon) / Mixcloud / 3'ks

En vrai t'es Eddie Barclay avoue :oops2:

44696
Navroto : le gouvernement penserai a une 2 ème journée de solidarité....

Chez nous ça veut dire que sur la moitié de WE qu'on a en famille soit 26, faudrait sacrifier un deuxième.... Sachant que le retraité c'est déjà notre fond de commerce....
44697
Comment gruger ceux qui bossent.

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

44698
dans la fonction publique on a pas la journée de solidarité mais on fait 36h30 payé 35h donc bon.

Quand je conduis pas j'ai peur.

44699
Navrauto

https://www.bfmtv.com/international/pologne-des-pretres-brulent-des-livres-des-sagas-harry-potter-et-twilight-1664351.html

Et c'est même pas Le Gorafi, et ça a même pas l'air d'etre un poisson d'avril :facepalm::facepalm::facepalm:

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

44700
Citation :
du groupe religieux "SMS des Cieux"

:mdr:

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫