opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?
- 54 746 réponses
- 503 participants
- 2 082 291 vues
- 389 followers
le reverend
33367
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 11/05/2004 à 12:45:40Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?
Bon, celui-là il me manquait comme thread.
J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.
C'est parti...
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
10038
26462 Posté le 03/09/2014 à 12:01:04
Citation :
Seul JM sais
Tu lui as fait une danse du ventre avec un masque de tigrou en criant " et ils dansent ! " ?
Anonyme
10038
26463 Posté le 03/09/2014 à 12:02:20
Tu lui as fait bouffe de la cléopatre ?
http://www.eighties.fr/images/stories/Ecole/eighties%20colle%20cleopatre%201.jpg
http://www.eighties.fr/images/stories/Ecole/eighties%20colle%20cleopatre%201.jpg
j-master
33960
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
26464 Posté le 03/09/2014 à 12:14:22
Citation de j-skellington :
Seul JM sais.
OUAAAAAIIIISSSS
ptain cte barre de lol, comment qu'on s'est foutu de la gueule de Ger.... euh, ah, tiens, t'es là ?
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
j-master
33960
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
26465 Posté le 03/09/2014 à 12:18:51
Citation de Unlucky :
Merci, je vais voir des fauves danser dans ma tête toute la journée
(déjà que je peux pas voir un Husky sans le voir faire la moue, toujours dans ma tête, merci J-Master^^!)
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
Doktor Sven
6447
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
26466 Posté le 03/09/2014 à 12:27:23
Merdre j'ai la chanson du lion de cléopatre dans la tête maintenant
I must not fear. Fear is the mind-killer. I will face my fear.
Anonyme
24289
26467 Posté le 03/09/2014 à 12:28:30
Je crois que tout AF va l'avoir du moment que ce n'est pas le pudding à l'arsenic.
Quoi ? de rien merci.
Quoi ? de rien merci.
Will Zégal
75055
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
26468 Posté le 03/09/2014 à 12:29:59
TSG : je suis désolé, mais je ne trouve pas que ton argumentation tienne. Quand je parle avec des tenants de la peine de mort, le risque d'exécuter un innocent ne les touche pas des masses en regard du plaisir de voir "tuer un salaud".
Par ailleurs, il faut se rappeler que Badinter était avocat. Se baser sur le principe des erreurs judiciaires, c'est accuser le système judicaire français d'être peu fiable à ce niveau - ce qui est difficile pour un membre du système, même avocat - et entrer dans des arguties sans fin. Il faut se rappeler qu'en France, la justice a reconnu très, très (mais alors vraiment) très peu d'erreurs judicaires. C'est donc un argument difficile à faire passer.
Mettre la question de la peine de mort sur ce point, c'est faire glisser la question sur celle des erreurs judiciaire. La réponse des tenants de la peine de mort est donc de s'attaquer au système judiciaire pour qu'il n'y ait pas ou peu d'erreur. Ce qui ne règle absolument pas la question de la peine de mort elle-même.
Surtout, il faut lire son livre "l'abolition" pour comprendre quel était l'état d'esprit sur la peine de mort en France à l'époque : on était bien dans la rétribution et le goût du sang. Baser son argumentation sur les aspects moraux était donc pile poil dans le sujet. La peine de mort est une barbarie à la fois à l'encontre de ceux qu'elle tue que de ceux qui la pratiquent et ceux qui la demandent.
J'ajoute que je trouve ta phrase
peu honorable. Et je pèse mes mots parce que je pense (et j'espère) qu'elle est liée à une méconnaissance.
Elle semble accuser Badinter de cynisme et d'une volonté de créer un clivage. Sans compter que tu sous-entends qu'il aurait fait exprès de faire en sorte que le débat sur la peine de mort ne soit pas définitivement enterré.
Qu'on soit ou pas d'accord avec lui, ce mec est un type honorable comme il en faudrait plus dans le paysage politique français. Je t'invite à lire aussi la suite de "l'abolition" où il relate ses années à la chancellerie. Tu verras que c'est tout sauf un cynique.
Il faut aussi savoir que c'est un peu à son corps défendant qu'il s'est trouvé (et loin d'être le seul) au coeur du combat contre la peine de mort sur le terrain judiciaire avant de faire passer l'abolition comme garde des sceaux. Il était loin d'être précurseur dans ce domaine et a d'abord été un suiveur.
Badinter était avocat d'affaire, pas avocat pénaliste. Bien qu'il ait une clientèle qui lui rapportait du pognon sans prendre de risque, il a accepté de venir défendre, probablement pour des clopinettes, des gens de peu menacés de la guillotine. Tout ça pour que la presse de droite (c'est à dire l'écrasante majorité de la presse) l'appelle "l'ami des assassins", qu'il se fasse cracher dessus et agresser verbalement dans la rue et que lui et sa famille reçoive des menaces. Il y a d'ailleurs dans l'abolition plein de moments assez émouvants, dont celui où, alors qu'il a accepté de défendre un assassin d'enfant (Patrick Henri, sans doute), sa propre mère qui l'avait auparavant soutenu et chez qui il dîne doute du bien fondé de son action. J'espère que ça fait comprendre les moments pas faciles par lesquels il est passé dans une société qui appelait majoritairement au sang alors qu'il aurait pu tranquillement encaisser les gras honoraires de sa clientèle d'affaires.
Par ailleurs, il faut se rappeler que Badinter était avocat. Se baser sur le principe des erreurs judiciaires, c'est accuser le système judicaire français d'être peu fiable à ce niveau - ce qui est difficile pour un membre du système, même avocat - et entrer dans des arguties sans fin. Il faut se rappeler qu'en France, la justice a reconnu très, très (mais alors vraiment) très peu d'erreurs judicaires. C'est donc un argument difficile à faire passer.
Mettre la question de la peine de mort sur ce point, c'est faire glisser la question sur celle des erreurs judiciaire. La réponse des tenants de la peine de mort est donc de s'attaquer au système judiciaire pour qu'il n'y ait pas ou peu d'erreur. Ce qui ne règle absolument pas la question de la peine de mort elle-même.
Surtout, il faut lire son livre "l'abolition" pour comprendre quel était l'état d'esprit sur la peine de mort en France à l'époque : on était bien dans la rétribution et le goût du sang. Baser son argumentation sur les aspects moraux était donc pile poil dans le sujet. La peine de mort est une barbarie à la fois à l'encontre de ceux qu'elle tue que de ceux qui la pratiquent et ceux qui la demandent.
J'ajoute que je trouve ta phrase
Citation :
Le problème étant surtout qu'en France Badinter a (tout à fait volontairement selon moi) largement contourné la question des erreurs judiciaires (alors qu'il avait là un argument en or pour amener à un consensus) pour tout ramener à des questions d'appréciations idéologiques forcément clivantes.
peu honorable. Et je pèse mes mots parce que je pense (et j'espère) qu'elle est liée à une méconnaissance.
Elle semble accuser Badinter de cynisme et d'une volonté de créer un clivage. Sans compter que tu sous-entends qu'il aurait fait exprès de faire en sorte que le débat sur la peine de mort ne soit pas définitivement enterré.
Qu'on soit ou pas d'accord avec lui, ce mec est un type honorable comme il en faudrait plus dans le paysage politique français. Je t'invite à lire aussi la suite de "l'abolition" où il relate ses années à la chancellerie. Tu verras que c'est tout sauf un cynique.
Il faut aussi savoir que c'est un peu à son corps défendant qu'il s'est trouvé (et loin d'être le seul) au coeur du combat contre la peine de mort sur le terrain judiciaire avant de faire passer l'abolition comme garde des sceaux. Il était loin d'être précurseur dans ce domaine et a d'abord été un suiveur.
Badinter était avocat d'affaire, pas avocat pénaliste. Bien qu'il ait une clientèle qui lui rapportait du pognon sans prendre de risque, il a accepté de venir défendre, probablement pour des clopinettes, des gens de peu menacés de la guillotine. Tout ça pour que la presse de droite (c'est à dire l'écrasante majorité de la presse) l'appelle "l'ami des assassins", qu'il se fasse cracher dessus et agresser verbalement dans la rue et que lui et sa famille reçoive des menaces. Il y a d'ailleurs dans l'abolition plein de moments assez émouvants, dont celui où, alors qu'il a accepté de défendre un assassin d'enfant (Patrick Henri, sans doute), sa propre mère qui l'avait auparavant soutenu et chez qui il dîne doute du bien fondé de son action. J'espère que ça fait comprendre les moments pas faciles par lesquels il est passé dans une société qui appelait majoritairement au sang alors qu'il aurait pu tranquillement encaisser les gras honoraires de sa clientèle d'affaires.
[ Dernière édition du message le 03/09/2014 à 12:32:01 ]
gromeul
17110
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
26469 Posté le 03/09/2014 à 12:30:21
Moi ça va, ça ne fait référence à rien ...
le reverend
33367
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
26470 Posté le 03/09/2014 à 12:35:33
tiens, WZ a fait du WZ
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
- < Liste des sujets
- Charte