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Sujet Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

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Sujet de la discussion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

Bon, celui-là il me manquait comme thread.

J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.

C'est parti...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

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Je suis désolé si je comprends de travers mais entre les phrases de certains, notamment Accordpiano et toi il y a de quoi être de travers .
Peut-être je me trompe, dans ce cas arrêtons là .

[ Dernière édition du message le 04/05/2024 à 14:27:28 ]

52262
J'avoue que j'ai aussi du mal à comprendre certains propos, la discussion est confuse pour moi, Venux ta position ne me semble pas très claire.

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

52263
J'ai vite été "perdu" aussi, en plus du malaise ressenti à la lecture de cette discussion...

"Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitudes absolues."

A. Einstein

52264
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:mrg:
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Malgré les divergences de vues, la façon de s’exprimer ou de dire les choses, il semble :
que nous soyons assez d’accord sur le sujet, et ça c’est bien.
Que nous ayons conscience de la gravité de ces situations, et ça c’est bien.
Que peut être bien que c’est grâce à la libération de la parole et aux activités de certaines associations, et ça c’est bien.
Que l’on puisse en parler entre nous et autour de nous, et ça c’est bien aussi.


52266
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Dans l'ordre de la hiérarchisation des malheurs, un truc que j'ai souvent entendu et qui me semble pourtant vraiment pas à dire, à un enfant qui souffre, par exemple (mais ça pourrait aussi s'appliquer à un adulte), c'est "allez, il y a plus malheureux que toi". Non seulement ça ne réduit pas la douleur, mais ça fait porter sur les épaules le malheur d'autrui et la honte de se dire "oui, il y a des gens qui vivent des choses bien pire que ce que je vis et pourtant je souffre quand même. Non seulement j'ai mal, mais ma douleur est égoïste". Sans dramatiser excessivement au risque de rajouter de l'angoisse, toute souffrance doit être prise au sérieux et rencontrer de la compréhension pour que la personne ne se sente pas seule avec cette douleur, dont il n'y a pas à douter et qu'il n'appartient à personne de nier. Enfin il me semble..
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Encore plusun. Et je rajouterai que nous ne sommes pas égaux face à la douleur, physique ou morale. C'est pas pour rien que dans les hôpitaux on demande aux patients d'évaluer leur propre douleur. Nul ne sait mieux que le patient la douleur qu'il éprouve.
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Dans mon entourage il y a beaucoup de gens qui vivent avec un passé traumatique qui a façonné leur parcours en même temps qu'il l'a rendu plus difficile.
Certains ont survécu à des épreuves dont je ne serais jamais sorti.

Ah, Byzance...

[ Dernière édition du message le 04/05/2024 à 16:56:14 ]

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Je passe pour "pas trop douillet" quand on me fait des soins. Pourtant, les pires douleurs que j'aie connues, celles auxquelles j'aurais donné la "note" maximale, sont des rages de dents. Je ne me crois pas formé à la douleur. Je n'ose pas imaginer comment je vivrais d'être grand brûlé, par exemple.
Et tenant compte de ça, je ne sais jamais quoi dire quand on me demande "combien de zéro à dix?" On m'a fait le coup lors d'une récente hospitalisation: chaque fois que je disais "aïe" ou me demandait "combien de zéro à dix?" Je disais "deux" au hasard et je me sentais un peu con.. :mrg: