opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?

Je n'aime pas spécialement Sébastien, je peux occasionnellement approuver certains de ses discours mais d'autres me semblent juste péniblement beaufs et réac, avec le bonus super privilégié qu'il ne voit environ jamais.
Et Moix, bin c'est l'ordure que tout le monde connait et aime détester (principalement à raison), et avec bien trop de casseroles au cul pour les sortir et faire du boucan à cette heure indue.

Mais sur ce sujet précis, je suis un peu de l'avis de Moix, même si je ne l'aurais pas amené de cette manière...
Mais ce qui me fait réagir c'est surtout les kilomètres de commentaires, quasi tous unanimement sous la forme "j'ai pris 2 - 3 claques, justifiées, petit et chsuis pas mort !" en dessous...

Au delà du fait qu'il n'est même pas permis de leur faire remettre en question le geste, aussi "justifié" serait-il, leur faire comprendre le soucis d'avoir un exécutant de la sentence qui est en même temps de juge pour dire si c'est "justifié" ou non, et que donc c'est pas entendable quand le parent est violent, abuseur, criminel de fait. C'est toujours lui qui va décréter "que tu l'as mérité"...

Ce qui me tend, c'est la quantité de personnes ayant vécu (50 - 60 - 70 balais) qui affirment que c'était LA manière d'éduquer, que c'est ce qu'il manquerait aujourd'hui (apprendre le respect en ne respectant pas le corps de l'autre, ok...), et surtout que visiblement ils n'ont jamais Ô grand jamais été témoins du moindre "dérapage", du moindre enfant molesté à l'époque, puisque aucun n'en évoque... (je n'y crois pas une seconde)
Comme si les gosses tabassés c'était nouveau, les gosses qui meurent aussi (et donc ne peuvent pas venir contredire tous ces nostalgiques, c'est commode), et les 160.000 agressions sexuelles et viols annuels, ça aussi c'est surement nouveau. Et ces enfants qui n'ont pas succombé mais qui ont tenu leurs vécus sous silence toute leur vie, enterré leurs tortures, et n'en parlent jamais.
Je pense que ces vieux nostalgiques choisissaient de ne rien voir à l'époque, et ont oublié ou décidé que c'était rien, pour pouvoir tranquillement caresser d'une main rêveuse cette époque tellement merveilleusement bienveillante pour les enfants.

Le fait qu'il n'existait rien pour les protéger à l'époque, et qu'aujourd'hui à l'occasion des affaires Betharram, Garaisonh ou Le Nay, des langues se délient, des personnes d'un âge plus ou moins prononcé commencent à parler aujourd'hui, c'est surement tout à fait indépendant et n'a rien à voir évidemment.

Comment rendre le nom même de ce biais "du survivant" dramatiquement juste...