Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
oryjen
C'est sur cette base que sont jugées les affaires en pédophilie par exemple... Or pouvoir nous avons bel et bien, étant donné que nous pouvons anticiper les conséquences de nos actes non seulement sur notre propre destinée, mais aussi sur celle d'autrui ("autrui" englobant les autres vivant si l'on se place du point de vue des rapports entre espèces, ou si l'on parle d'individu, s'appliquant aussi par le biais des mécanismes psychologiques de l'empathie à n'importe quel autre vivant: Normalement, on éprouve de la peine à infliger de la souffrance dès lors que quelque signe montre qu'elle est ressentie... Cependant il est permis de se demander à quel point notre civilisation bouffie de sottise contre-nature a mis à mal, dans les individus eux-mêmes, ces mécanismes éthologiques essentiels).
Et outre l'image banale et notoirement insuffisante du scieur de la branche sur laquelle il est assis, et sans être déiste, il n'est pas interdit de supposer (jusqu'à plus ample informé) que l'étrange condition animale que nous vivons est la manifestation, au plan de la conscience, d'une sorte ou l'autre de "nécessité cosmique"...
Il faudrait être singulièrement bouché et/ou présomptueux pour invoquer Darwin en réfutation de cette supposition.
Parlons, si tu veux, d'un "principe de précaution" philosophique, voire biologique: Une perspective darwiniste peut facilement être incluse à l'intérieur de cette hypothèse.
Le succès de l'espèce humaine a commencé à se développer quand avec son cerveau elle a compris qu'au lieu de dépenser de l'énergie vitale à chercher des végétaux comestibles ou chasser des animaux elle pouvait les cultiver et les élever.
Je pense qu'ici tu confonds "espèce humaine" et "civilisation occidentale", excusez du peu.
Erreur de perspective bien compréhensible mais erreur tout de même.
Lire et relire "Pieds Nus Sur la Terre Sacrée".
Par exemple:
"Quand nous édifions nos maisons, nous faisons de petits trous".
"Nous ne prenons jamais aucune décision sans avoir considéré en quoi ce que nous allons faire engagera les sept générations à venir".
"... la Terre crie "arrête! Tu me fais mal!", mais l'homme blanc ne l'entend pas."
Sens des responsabilités, empathie universelle, gestion des ressources à long terme, sentiment métaphysique d'appartenance (modeste) à un tout... -> sagesse raisonnée et volontaire, à l'échelle d'une nation entière, voire d'un ensemble de nations.
On peut réellement parler ici, au sens moral du terme, de "civilisation".
En face de quoi nous ne sommes que grossiers barbares empiffrés, à présent acculés aux conséquences bien vite survenues (moins de deux siècles depuis l'imparable énoncé de ces vérités) de leur grossièreté.
D'une manière générale, ton énoncé réfute a priori toute responsabilité.
Pourquoi pas? Notons cependant que cette posture, en tant qu'appliquée collectivement à l'espèce humaine dans ses rapports avec le monde "extérieur", est en contradiction avec les fondements moraux et comportementaux qui prétendent régir "en interne" les rapports entre individus...
N'est-ce pas là ravaler l'ensemble des valeurs desquelles se prévaut cette "civilisation" pour faire main basse sur tout ce qui passe à sa portée à une sorte de pseudo justification a posteriori, c'est-à-dire à du pur sophisme?
Une sorte de bas-les-masques involontaire en quelque sorte.
D'autre part, si l'on parle de responsabilité, on ne peut éviter de voir que ce terme implique une destination: Responsabilité envers quoi? Envers qui?
La réponse de G. Thunberg peut être jugée courte et spéciste, mais est à elle seule suffisante.
Personnellement, je l'étends par précaution philosophique à l'ensemble des vivants, voire à l'ensemble de ce qui est.
Le non-faire "actif" au sens bouddhiste grosso modo me semble répondre correctement à l'ensemble des questions que l'on peut se poser à ce sujet.
Voyons les choses en face: Le plaidoyer en irresponsabilité ne fait rien d'autre que poser les conditions de notre pullulement.
Cloud et youtou pensent en gros que nous sommes par essence équivalents aux bactéries ou aux lemmings.
Ce n'est pas du tout mon avis, parce qu'à la lumière de nombreux exemples de cultures vaincues précisément par notre pullulement, je vois que leur posture confond allègrement (comme tu sembles le faire aussi) "humanité" au sens ontologique ou historique et "civilisation occidentale".
Ces cultures nous prouvent qu'il est possible, raccord avec les valeurs que nous prétendons par ailleurs brandir en justification de notre "supériorité" de civilisateurs , de penser plus loin, penser plus large, c'est-à-dire de penser notre humanité dans une perspective cosmique.
Ce que notre civilisation, au travers de notre philosophie ou de notre morale, ne fait pas.
Ou alors seulement en interne au travers de la lecture veule que fait le commun (j'y inclus les sphères décisionnaires du pouvoir politique et la plupart de leurs "scénaristes", j'ai nommé les "philosophes") des religions monothéistes qui nous tiennent courtement lieu de spiritualité.
C'est-à-dire pas.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 29/11/2019 à 08:52:53 ]
oryjen
Je méprise violemment et me fais un devoir de ne pas participer.
On a bien assez de Noël et du 14 Juillet ici dans le genre.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
j-master
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
oryjen
Et le pastis?
Heing?
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 29/11/2019 à 09:41:22 ]
Anonyme
j-master
Ok petanqueur
"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus
#Houba
Voyons les choses en face: Le plaidoyer en irresponsabilité ne fait rien d'autre que poser les conditions de notre pullulement.
Cloud et youtou pensent en gros que nous sommes par essence équivalents aux bactéries ou aux lemmings.
Ce n'est pas du tout mon avis, parce qu'à la lumière de nombreux exemples de cultures vaincues précisément par notre pullulement, je vois que leur posture confond allègrement (comme tu sembles le faire aussi) "humanité" au sens ontologique ou historique et "civilisation occidentale".
Ce que tu appelles civilisation occidentale et qui aurait pu naître n'importe où ailleurs n'est qu'une évolution de la r-évolution néolithique. Et effectivement cette évolution a supplanté les autres cultures et comportements et conduit à ce que tu nommes notre pullulement et que je nomme notre succès évolutif. Une terre peuplée de quelques tribus de chasseurs-cueilleurs, d'éleveurs nomades ou de quelques implantations sédentaires restées au stade de néolithique inférieur serait au mieux peuplée de quelques centaines de millions d'êtres humains dans un écosystème terre totalement différent de celui que nous avons sous les yeux. Oui nous sommes devenus l'espèce dominante et presque partout nous avons façonné la nature et modifié l'écosystème, au détriment d'autres espèces, à l'avantage de certaines (rats, pigeons, mouettes, araignées de maisons et bien d'autres profitent de notre pullulement et de nos modes de vie)
Je ne plaide pas en irresponsabilité au sens que tu lui donnes mais en innocence. Nous sommes responsables mais pas coupables d'avoir changé le monde et d'avoir réussi en tant qu'espèce même si c'est par la réussite d'un changement comportemental civilisationnel et non d'une évolution darwinienne. Et je me sens bien aise de communiquer avec toi à distance par l'écriture (encore une de nos belles inventions) confortablement assis au chaud, protégé par un logement en dur, à l'abri de la plupart des maladies infectieuses, le frigo rempli de nourriture de cultures et d'élevages plutôt que de vivre les perpétuels dangers et difficultés d'un monde sauvage dont je n'ai aucune nostalgie. Et je n'y vois pas de "mal" au sens éthique ou spirituel.
Après, comme toute évolution, certaines conduisent à des impasses et c'est le cas de la nôtre, du moins un certain nombre d'individus en ont conscience. Notre évolution est comportementale et nous avons la faculté de changer nos comportements pour éviter l'impasse. Encore faut-il le vouloir.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
[ Dernière édition du message le 29/11/2019 à 10:27:54 ]
Anonyme
Bon par contre c'est comme faire un bras d'honneur à un ouragan, les gens en ont rien à foutre, on va même les déranger dans leur soif de consommation ces gros cons, ça sera comme montrer un petit africain en train de crever alors qu'on bouffe comme des porcs.
Et là les fautifs ne sont pas les boomers mais leurs enfants et petits enfants.
Ptain moi le black friday ça m'évoque le jeudi noir et les millionnaires qui sautent par la fenêtre, en plus comme je confonds les jours c'est raccord.
#Houba
"T'as vu ce que j'ai acheté aujourd'hui à moins 50%?"
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Ex-producteur retraité de la musique en 2016
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