Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
samy dread
le discours de trump était grandiose de nullité
Non je ne mettrai pas de pull
[ Dernière édition du message le 01/06/2017 à 23:55:41 ]
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
oryjen
Quelques minutes après l'annonce présidentielle, l'entrepreneur milliardaire Elon Musk, aussi très impliqué dans l'énergie solaire, en a profité pour annoncer qu'il claquait la porte des différents cénacles qui conseillent le locataire de la Maison Blanche.
Numéro un américain de l'automobile, General Motors a, de son côté, assuré que sa position "n'avait pas changé". "Nous défendons publiquement l'action et la prise de conscience sur le climat", a indiqué un porte-parole à l'AFP.
Patron du conglomérat industriel General Electric, Jeff Immelt a lui aussi exprimé son mécontentement sur Twitter et exhorté les milieux d'affaires à prendre la tête du combat pour le climat, pour pallier l'inaction des autorités.
Un rien méfiant, mais tout de même charmé...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 03/06/2017 à 05:52:18 ]
Anonyme
Elon Musk, le patron de Tesla, Tim Cook, celui d'Apple, ou encore Darren Woods, le PDG du géant pétrolier Exxon, veulent y croire. Ils font partie de ces dirigeants d'influentes multinationales qui tentent encore, dans la dernière ligne droite, de convaincre Donald Trump de ne pas annuler la participation américaine à l'accord de Paris sur le climat
Ils sont venus train de protéger les acquis de leurs lobbys.
Et puis ce brave monsieur tillerson a sûrement œuvre pour la sortie.
Le CEO d'ExxonMobil est, depuis 2016, Darren Woods. Il a succédé à Rex W. Tillerson, désigné par Trump pour occuper le poste de secrétaire d'État des États-Unis.
Exxon a jusqu'ici réussi, en finançant un nombre important de chercheurs pour qu'ils défendent la thèse d'un réchauffement naturel du climat, à limiter les mesures restreignant les usages des énergies fossiles, ainsi que le développement des biocarburants, dans lesquels Exxon n'a pas actuellement d'intérêts. Ces actions ne visent pas à nier qu'il y ait un changement climatique, mais à contester le credo concernant son attribution aux émissions excessives de CO2 dues à la combustion d'énergies fossiles (pétrole, gaz natrel, charbon...)[15]. À ce titre, Exxon apparaît dans un groupe de pression désigné, par ses détracteurs, sous le nom de Carbon Club.
Dès 1968, le Stanford Research Institute indique au grand pétrolier Exxon et à l’American Petroleum Institute : « Si les taux de CO2 continuent d’augmenter au rythme actuel, des élévations notables de la température seront probablement observées »[16].
En 1977, la propre Division de recherche sur les produits d’Exxon confirme dans un rapport que « On pense à l’heure actuelle que l’humanité dispose de cinq à dix ans, après quoi la nécessité de prendre des décisions difficiles pour modifier les stratégies énergétiques pourrait devenir critique »[17].
En 1980, Imperial Oil (filiale canadienne d’Exxon), publie une Review of Environmental Protection Activities for 1978-1979 affirmant qu’« il n’y a aucun doute que l’intensification de l’utilisation de combustibles fossiles […] aggrave le problème potentiel de l’élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère »[18].
En 1982, Les programmes sur les questions environnementales d'Exxon s'attendent à « des événements potentiellement catastrophiques » si l’utilisation des combustibles fossiles n’est pas réduite[19].
Malgré tous ces rapports sans ambiguïté, en 1997 Exxon s'oppose frontalement au Protocole de Kyoto, et est l'un des principaux artisans de sa non-ratification par le États-Unis : Le PDG Lee Raymond affirme alors : « Il est très peu probable que la prise de mesures, aujourd’hui ou dans 20 ans, influe significativement sur la température au milieu du siècle prochain »[17].
Entre 1998 et 2005, Exxon finance un important think tank de déni climatique. La firme verse ainsi 2 millions de dollars au Competitive Enterprise Institute), qui affirme que le changement climatique créerait « un monde plus doux, plus vert et plus prospère »[20], et Exxon commence à se répandre dans les médias pour conspuer la science climatique[16] : en 2005, après l'attribution du Prix Nobel au GIEC, Exxon publie un rapport pour diffamer cette institution et nier ses conclusions[16].
En 2005, le film documentaire Une vérité qui dérange souligne les liens entre Philip Cooney, alors qu'il jouait un rôle dans l'administration publique, et ExxonMobil.
En décembre 2006, le quotidien britannique The Independent avance l'estimation de 19 millions de dollars dépensés par Exxon pour financer ce que certains considèrent comme une désinformation climatique depuis 1998. Le site ExxonSecrets.org de Greenpeace évoque quant à lui une somme de plus de 22 millions de dollars.
Fin janvier 2007, le quotidien britannique The Guardian confirmait cette tendance de lobbying, publiant l'information[21] selon laquelle ExxonMobil, par l'intermédiaire d'un cercle de réflexion proche de l'administration Bush dont elle assure le financement, a annoncé qu'une enveloppe de 10 000 dollars avait été proposée à un ensemble de scientifiques sélectionnés afin qu'ils écrivent des articles contredisant les résultats du quatrième rapport du GIEC[22], en cours d'achèvement. Cette annonce parvient au même moment que la publication des résultats d'ExxonMobil pour l'exercice 2006, avec un bénéfice jusqu'alors inégalé de 39,5 milliards de dollars pour cette transnationale, essentiellement dû à la hausse des prix du pétrole observée de 2004 à 2006.
De juillet à octobre 2015, différents articles sont publiés dans InsideClimate News, The Guardian, The Nation et Los Angeles Times indiquant que ExxonMobil était au courant depuis au moins les années 80 des liens entre énergies fossiles et réchauffement climatique [23],[24].
En 2015, le procureur général de New York Eric Schneiderman (en) annonce l’ouverture d’une enquête sur ce que savait Exxon des risques liés au réchauffement climatique dû à la sur-utilisation de combustible fossile[25].
Un article pour mieux comprendre le travail des lobbys lors des cop.
https://multinationales.org/De-la-COP21-a-la-COP22-les-grandes-entreprises-continuent-a-peser-lourdement#onu
Sans oublier qu Exxon mobile fait partie des 100 plus gros pollueurs atmosphérique.
[ Dernière édition du message le 03/06/2017 à 08:49:48 ]
oryjen
Mais bon, tout de même, la prise de position est spectaculaire vue de l'extérieur. Assez pour frapper l'imagination du public, qui généralement ne fouille pas trop dans les dessous des choses et vote aimablement comme on lui dit de le faire.
Après, il est probable que le rachat des pénalités liées à l'émission de carbone soit devenu quelque chose comme une valeur boursière, et que toute une économie financière en soit devenue assez dépendante pour faire mine de "s'engager pour la planète"...
Mébon...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
jambesexy
J'ai trouvé ce lien en contre-info https://reporterre.net/La-face-cachee-de-la-guerre-de-la-banane-bio
Bref j'ai toujours fait confiance au label BIO. Pour moi c'est presque un minimum, lié à manger de saison et local. Pensez vous que je doive en douter?
Anonyme
Pensez vous que je doive en douter?
commence déjà par douter de Natacha Polony, qui n'est pas journaliste mais animatrice TV et radio, et politiquement engagée dans le patriotisme dit de gauche (en réalité ils osent pas dire qu'ils sont racistes et d'extrême droite).
[ Dernière édition du message le 03/06/2017 à 10:41:36 ]
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
jambesexy
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