Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
oryjen
Récemment la petite épicerie bio locale a retiré de son étalage des sacs de sucre bio provenant de la Réunion.
Quand j'ai demandé pourquoi on m'a répondu qu'en raison de la lutte contre les moustiques, et malgré le cahier des charges bio des producteurs et leurs dénégations réitérées, on avait des raisons de penser que les cannes à sucres sont gorgées de pesticides à des niveaux excédant même l'admissible en agriculture "raisonnée".
Même en France (sans parler de l'Espagne, l'Italie et le Maroc, gros producteurs "bio" désormais), le cahier des charges ne prévoit pas la vérification du contenu des eaux utilisées pour l'arrosage.
Rien non plus sur la proximité avec des parcelles voisines non-bio appartenant à d'autres agriculteurs (on y fait attention quand les parcelles attenantes appartiennent au même producteur).
En clair, "bio" ça veut dire qu'on n'ajoute que certains intrants autorisés car peu ou pas nocifs, et qu'on a respecté une période d'amendement de 3 ans avant d'obtenir la certification sur une parcelle.
C'est pas draconnien-draconnien, hein...
Vaut mieux faire son jardin soi-même en fait...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 03/06/2017 à 12:33:52 ]
Anonyme
On en parlait sur le thread du pinard, mais par ex en France, y a pléthore de vins haut de gamme qui sont plus bios que bios, mais toutefois n'ont absolument pas le label AB....
Et en plus concernant le pinard, le label AB ne garantit que ce qui se passe en amont, lors de la culture du raisin, en aval souvent les producteurs y vont comme des bourrins avec les traitements bien chimiques : j'ignore si c'est pareil en agriculture traditionnelle, si par ex les concombres ou autres poivrons AB sont traités avec des métaux lourds, absolument aucune idée.
Dr Pouet
Rien non plus sur la proximité avec des parcelles voisines non-bio appartenant à d'autres agriculteurs (on y fait attention quand les parcelles attenantes appartiennent au même producteur).
Ça m'étonne ce que tu dis là, j'ai souvent entendu le contraire. J'en connais d'ailleurs qui s'entourent de terres servant de zone tampon pour protéger leurs cultures.
Tu es sûr de ton information ?
[ Dernière édition du message le 03/06/2017 à 13:46:14 ]
Anonyme
Will Zégal
Dans mon bled, on a une supérette bio. Elle est souvent moins chère que la cop bio, mais la plupart de ses produits viennent d'Espagne, y compris pour des produits pour lesquels il existe des productions locales et le gars va faire ses achats à une centrale située à plus de 100 bornes là où la cop bio s'approvisionne en partie directement chez des producteurs locaux.
Or, le bio d'Espagne est une aberration. Pas seulement à cause du transport, mais parce qu'il est poussé comme le reste de l'agriculture à grand coup de pompage d'eau en partie achetée à la France parce que l'Espagne est en train de se transformer en désert à cause de l'agriculture intensive.
Une bonne partie des production bio d'Espagne serait totalement similaire à l'agriculture intensive dans ses méthodes, moins les intrans.
Et ces pratiques, c'est non seulement l'intensivité de la production, la consommation excessive d'eau, la production sous serres de produits hors saisons, les intermédiaires qui se goinfrent et ne parlons pas de l'exploitation des clandestins venus d'Afrique.
La labellisation bio a d'ailleurs été grandement vidée de ses objectifs premiers par les lobbies de l'agro-alimentaire.
Il y a d'autres labels que AB ou bio si on veut des produits vraiment sains et équitables. Je pense notamment à Demeter. Sinon, ben hélas, il faut bosser : trouver des producteurs locaux, qu'ils soient bio, Demeter ou autres labels ou simplement non labellisés, mais avec de bonnes pratiques, monter des groupements d'achats, adhérer à des AMAP, etc.
C'est indéniablement beaucoup plus d'effort que d'aller faire ses courses au supermarché ou de remplir son panier sur un "drive" (ce que je fais parfois), mais le résultat en terme de qualité alimentaire, d'économie locale et de rencontres en vaut à mes yeux la peine.
Et une fois qu'on a mis le doigt dedans, ça devient rapidement assez facile. Parce que tout ça, c'est des questions de réseaux. Par exemple, j'ai plein de bons plans viande en achat direct et ça nous prend moins de temps que des courses : une fois de temps en temps, on répond aux amis qui s'en occupe combien de kilos on commande et on récupère ensuite notre commande chez des potes où à des lieux centralisateurs (souvent des locaux loués ou prêtés pour la journée de distribution où chacun vient chercher ses commandes). Parfois, on va directement récupérer chez le producteur. C'est enrichissant. Et quand c'est nous qui centralisons une commande, ça fait plein de potes qui passent à la maison récupérer leurs produits. C'est certes du temps, mais autrement plus agréable qu'une heure dans un supermarché.
Et finalement très économique. Là, on a du porc bio (vraiment délicieux) à 8€90 le kilo, du boeuf bio à 15 € le kilo... tout ça sous vide en caissettes de 5 à 20 kg.
Bon, pour fonctionner comme ça, il faut évidemment vivre dans des endroits où les grands logements sont accessibles, où l'on peut avoir des congélateurs, de la place pour stocker les produits secs en quantité, etc.
J'avoue que j'ai du mal à voir comment faire quand on vit en grande ville avec des petits logements. Là, à part dépenser cher dans de bons commerces qui font ce boulot, je ne connais pas les solutions.
oryjen
Ce système cumule plusieurs avantages:
-Une production exactement adaptée à la demande locale: Zéro surproduction. Zéro gaspillage.
-Pas ou très peu de transport: Réduction drastique de la pollution et maîtrise des coûts à l'étalage.
-Des produits toujours frais, la plupart du temps cueillis le jour même.
-Une baisse probable des répercussions de la malbouffe sur la santé publique: Vie meilleure pour les individus, économies conséquentes sur le budget santé au niveau collectif.
-Des emplois sains et gratifiants pour beaucoup de gens.
-Des paysages urbains plus verts, plus amicaux, plus accueillants; une meilleure absorption par les plantes du CO2 excédentaire généré par l'activité humaine; un retour à un cycle de l'eau plus naturel sur ces zones urbaines tentaculaires où l'on a urbanisé pendant des décennies sans tenir compte de la très grave répercussion de la modification des surfaces au sol (bétonnage, goudronnage = imperméabilisation des sols) sur le cycle de l'eau.
Sinon aux nouvelles ce matin:
Alors que le monde redoute la sortie des Etats-Unis de l'Accord de Paris sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre, l'Amérique est en train d'opérer à grande vitesse sa conversion aux énergies vertes. Le 13 mai dernier, la Californie a battu un record en consommant 67 % d'énergies d'origine renouvelable.
Yes we can!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 04/06/2017 à 12:10:57 ]
Anonyme
Dans le film Demain on voit des jardins (bio) se développer en pleine ville aux USA (Boston, Chicago...). Suffit de redéfinir les espaces. Les terrasses et toitures sont converties en surfaces cultivables. De nombreux "espaces verts" au sol, pour l'instant purement décoratifs, aussi.
Ce système cumule plusieurs avantages:
Dans ma ville ils ont développés des jardins de proximité.... Urban gardening
Il y en a dans chaques quartiers, c est encore expérimental. Les habitants cultivent eux mêmes, la ville donne les infrastructures.
[ Dernière édition du message le 04/06/2017 à 14:17:39 ]
Anonyme
Le 13 mai dernier, la Californie a battu un record en consommant 67 %
Le Brandenburg est souvent dans ces zones. Le Costa Rica a passe le cap des 90% de renouvelables sur l année.
http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2015/10/20/au-costa-rica-sur-la-route-de-l-electricite-verte_4793385_3244.html?xtref=https://www.google.de/
De janvier à octobre, nous avons produit 98,7 % de notre électricité à partir d’énergies renouvelables », se félicite Elbert Duran, directeur de la communication de l’Institut costaricain d’électricité (ICE).
L impact médiatique est moins important que pour la Californie.
[ Dernière édition du message le 04/06/2017 à 14:19:05 ]
Mr. Pool
Citation :Le 13 mai dernier, la Californie a battu un record en consommant 67 %
Le Brandenburg est souvent dans ces zones. Le Costa Rica a passe le cap des 90% de renouvelables sur l année.
http://mobile.lemonde.fr/planete/article/2015/10/20/au-costa-rica-sur-la-route-de-l-electricite-verte_4793385_3244.html?xtref=https://www.google.de/
Citation :De janvier à octobre, nous avons produit 98,7 % de notre électricité à partir d’énergies renouvelables », se félicite Elbert Duran, directeur de la communication de l’Institut costaricain d’électricité (ICE).
L impact médiatique est moins important que pour la Californie.
Il n'y a pas d'autre monde. Il y a simplement une autre manière de vivre.
Anonyme
le costa rica, bien que petit pays, est le seul pays plus gros que Andorre ou le Vatican a ne pas avoir d'armée du tout.
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