** THE MAMAS & THE PAPAS ** (Le coin des Papas et des Mamans Afiens)
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VFred
=============== Cet espace est dédié à nos enfants ===============
Couches, biberons, éducation et caca-boudin… Ici on échange propos, photos et vignettes Panini.
Elle vient de prononcer son premier mot… criez-le tout haut !
Il vient de faire son premier pas… Montrez-le juste en bas !
Anonyme
Je parle pas forcément d'un dialogue centré sur les ressentis des uns et des autres, mais tout simplement d'un dialogue portant parfois sur la pluie et le beau temps, sur le ciné, les potes, les loisirs, la zik, etc etc.
Souvent les dialogues se résument soit à des ressentis, soit à des choses ultra matérielles et quotidiennes, et dont amha les ados filles ou garçons ont totalement rien à branler.
[ Dernière édition du message le 09/08/2016 à 12:05:38 ]
Jackbrelle
Le conjoint mort prend une place énorme en négatif... S'il a disparu aussi... Y a toujours des fantasmes de " y ferait mieux que toi ( qui est là )! " Donc ça rend la relation très injuste, on peut difficilement lutter... De plus, un seul parent contre qui se construire, y prend tout, même si un beaupop peut toujours essayer de détourner une partie de ce feu ( Et il fera toujours figure d'usurpateur plus ou moins puisqu'il est pas le diparu ( qui serait tellement mieux! ).
Quel bordel.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
nobazz
En même temps, pour en connaître d'autres dans des situations similaires, j'ai un peu l'impression que c'est le comportement typique des parents dont l'autre parent est décédé et qui élèvent seuls leurs enfants : une sorte de volonté de compenser l'absence de l'autre. Difficile de lui jeter la pierre, Pierre.
Sans parler forcément de décès... dans le cadre d'une séparation, chacun des parents traine non seulement cette sensation d'être "incomplet" mais en bonus une forme de culpabilisation qui d'ailleurs fait écho a celle de l'enfant. Après faut aussi regarder les choses en face, on tolère beaucoup de sa progéniture et les marges de débordement peuvent paraitre larges vues de l'extérieur. En fait, elle ne sont pas préjudiciables a son développement. Pour caricaturer, une mère va encaisser un comportement qui peut paraitre un peu violent vu d'un tiers de la part de sa fille, et celui-ci ne sera pourtant pas le signe que tout va a vollo. Les parents ont aussi cette fonction de tampon (toute proportion gardée hin) parfois incomprise de l'extérieure...
Et je plussoie une fois encore, attend un peu qu'elle est goutée de la vie autonome, le ragout et le repassage de maman vont prendre une autre saveur... C'est aussi ça, le passage à la vie d'adulte.
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???
Will Zégal
Et puis, il y a un autre phénomène : l'internat. Je pense que ce n'est pas toujours simple. On part la semaine, on vit des trucs qu'on ne partage pas avec la famille. Quand on revient le week-end, on s'aperçoit que la famille a aussi vécu plein de trucs sans nous et on se sent un peu "en dehors". Par ailleurs, notamment à l'adolescence, il y a toujours contradiction entre le désir de retrouver la famille et d'en refaire partie de l'envie de voir ses potes qu'on n'a pas vu de 8 jours. Surtout que là, comme ils habitent dans le même coin depuis des années, les mômes ont chacune toute une bande de vieux potes, parfois depuis la primaire.
En plus, on s'attend un peu à ce que tout tourne autour de soi alors que les autres ont aussi leur vie à mener, leurs projets, leurs sorties, leurs invitations. Egoîsme de l'adolescence, quoi.
Ma douce laissant le choix à sa fille, celle-ci choisissait le plus souvent les potes, ce qui fait qu'on la voyait très peu. Au point qu'elle mangeait souvent de sur le pouce avant tout le monde parce qu'elle devait rejoindre ses potes. Et après ça, elle venait nous faire des crises comme quoi on ne l'aimait pas, on s'en foutait d'elle, etc.
Sur mes recommandations, ma douce a institué au moins un repas en famille obligatoire le week-end, avec rien de prévu juste après pour avoir le temps et pas de speed ou de crise parce que le repas n'était pas prêt à 12h30 "mais Machine passe me prendre à 13h00". Ça a beaucoup amélioré les choses.
nobazz
De plus, un seul parent contre qui se construire, y prend tout, même si un beaupop peut toujours essayer de détourner une partie de ce feu
Ne serait ce qu'être la pour la maman. Je pense qu'en étant présent pour la mère, tu fais déjà 50% du taf pour la fille. Ensuite effectivement comme on disait, s’intéresser a la jeune, cultiver la relation...
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[ Dernière édition du message le 09/08/2016 à 12:16:26 ]
nobazz
Et puis, il y a un autre phénomène : l'internat. Je pense que ce n'est pas toujours simple. On part la semaine, on vit des trucs qu'on ne partage pas avec la famille. Quand on revient le week-end, on s'aperçoit que la famille a aussi vécu plein de trucs sans nous et on se sent un peu "en dehors". Par ailleurs, notamment à l'adolescence, il y a toujours contradiction entre le désir de retrouver la famille et d'en refaire partie de l'envie de voir ses potes qu'on n'a pas vu de 8 jours. Surtout que là, comme ils habitent dans le même coin depuis des années, les mômes ont chacune toute une bande de vieux potes, parfois depuis la primaire.
encore une fois, on retrouve une partie de la problèmatique des parents séparés (désolé hin, je ramène ce que je connais bien), ou on vit chacun des choses de son coté. A défaut d'être présent partout et tout le temps ensemble, s'y interesser c'est un putain de pas en avant. Ca va peut être être la balle a saisir pour toi aussi, que tu t'interesses a ce que sa nouvelle vie va lui offrir, en rapprochant ça de ton expérience a toi, tes premières années d'autonomie. Une vraie chance qui sait
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???
G!! M!CK & 10NAM!CK
Citation de : youtou
Jme trompe peut être, mais j'ai remarqué que dans mon entourage, les problèmes mère fille, en l'absence d'un père (absence dûe à la mort ou plus simplement au combo divorce/éloignement géographique), étaient souvent dûs à une totale absence de dialogue.
Je parle pas forcément d'un dialogue centré sur les ressentis des uns et des autres, mais tout simplement d'un dialogue portant parfois sur la pluie et le beau temps, sur le ciné, les potes, les loisirs, la zik, etc etc.
Souvent les dialogues se résument soit à des ressentis, soit à des choses ultra matérielles et quotidiennes, et dont amha les ados filles ou garçons ont totalement rien à branler.
Totale absence de dialogue,c'est mal ,forme d'indiférence, interférence,c'est rance, vide affectif
garantie aie! Rattraper le temps perdure
JE CHANTE SOUS LA DOUCHE. TRUC.
JE CHANTE DANS MA SALLE DE BAINS...
AVEC LES BANDS
[ Dernière édition du message le 09/08/2016 à 12:44:34 ]
zorglub28
Totale absence de dialogue,c'est mal ,forme d'indiférence, interférence,c'est rance, vide affectif
garantie aie! Rattraper le temps perdure
je m'excuse de te demander pardon, c'est très joli/poétique ce que tu nous raconte, mais je pige pas tout moi (si j'suis le seul s'pa grave je ferais avec). tu voudrais pas essayer sujet verbe complètement ?
Guitariste en chambre avec du matos de stade.
Si vous voulez rigoler un peu, allez écouter mes essais guitaristiques: https://soundcloud.com/zorglub28
Ou mes reprises de guitares : Chaine de Zorglub28
nobazz
et une question du coup avec parce que ça me taraude:
tu parles vraiment comme ça dans la vraie vie?
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G!! M!CK & 10NAM!CK
Navré,
No bazz , c'est quoi la vraie vie? Y- en a une fausse ? Non, je chante comme ça,
Te taraude pas ça lobotomise
Am!klement
JE CHANTE SOUS LA DOUCHE. TRUC.
JE CHANTE DANS MA SALLE DE BAINS...
AVEC LES BANDS
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