Charlie Hebdo 7 janvier 2015 - Paris 13 novembre 2015
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Oiseau Bondissant
20547
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 07/01/2015 à 21:29:32Charlie Hebdo 7 janvier 2015 - Paris 13 novembre 2015
Je ne trouve pas les mots...juste envie d'exprimer ma tristesse ici-même.
D'ailleurs j'ai une demande solennelle à faire aux responsables d'AF : mettre le logo du site en berne, un ruban noir, une marque, un signe de solidarité, ce que vous voulez mais quelque chose.
On vient assassiner mon enfance, mon présent, mon avenir?
« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien
Jackbrelle
10480
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 16 ans
5461 Posté le 15/12/2015 à 23:09:53
64% avec Milgram...
81% avec la même TV+1 000 000 e.
Youpi! Tout évolue.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
Anonyme
9585
5462 Posté le 15/12/2015 à 23:11:01
Si en plus tu as une personne élevé dans un milieux patriarcal très prononcé...
linn134
14923
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
5463 Posté le 15/12/2015 à 23:36:25
Et pas un seul n'a eu le sentiment chrétien d'achever le gars au lieu de l'électrocuter mollement?
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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
5464 Posté le 16/12/2015 à 06:05:06
Milgram expliquait ainsi le comportement des "exécutants" dans les camps de la mort nazi (pas de point Godwin, svp) : personne n'était responsable, chacun avait une autorité supérieure qui cautionnait l'acte.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
linn134
14923
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
5465 Posté le 16/12/2015 à 07:51:57
Dans notre Administration aussi, personne n'est jamais responsable et a toujours des consignes qui viennent "d'au dessus", ça ne fait que rarement des morts (si on exclue les suicides) mais ça conduit pas mal de monde à la folie.
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W-Addict
43933
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
5466 Posté le 16/12/2015 à 08:03:16
Sauf qu'entre demander une pièce justificative et mettre une bastos y a une légère différence hein.
Anonyme
9585
5467 Posté le 16/12/2015 à 08:03:20
Pour comprendre mieux ce qu est la manipulation mentale.
http://vadeker.net/humanite/geopolitique/manipulation_mentale.htm
http://vadeker.net/humanite/geopolitique/manipulation_mentale.htm
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Citation :
Trop souvent, nous avons tendance à penser qu’un adepte aurait subit un lavage de cerveau pour adhérer à une secte. Selon nous, cette théorie explicative des adhésions aux groupes sectaires doit être différenciée de ce que vit réellement un adepte.
Le lavage de cerveau est une technique spécifique entrant dans le cadre d'une situation bien définie. Lors de la guerre de Corée (1950), des soldats américains capturés et torturés par les chinois furent contraints de suivre un programme visant à vider le cerveau de ses informations antérieures pour le remplir d'autres informations grâce à des techniques coercitives. Ainsi cette notion, par définition, implique contraintes, tortures et emprisonnement. Or, selon les témoignages, les ex-adeptes insistent sur les notions d'engagement et de libre arbitre. Recourir à la notion de lavage de cerveau pour expliquer l'adhésion est inacceptable. Car, selon cette théorie, " lessivé-rincé-essoré " grâce aux toutes dernières techniques de lavage, l’adepte, capturé, emprisonné et isolé ne serait qu’un vulgaire robot dénué de toute émotion, de toute pensée, de toute identité humaine. Seulement, la clinique nous permet de constater qu'il n’en est rien : selon tous les témoignages, les adeptes n’ont pas été torturés pour s’engager dans le groupe sectaire mais plutôt attirés et séduits par quelques promesses de bonheur pour lequel ils sont prêts à payer le prix.
Bien plus pertinente, la notion de manipulation mentale implique l’adjectif " insidieux " qui, selon la définition, a le caractère d’un piège dont l’apparence masque au début la gravité réelle. Grâce à cette notion, l’adepte retrouve son statut de sujet désirant et responsable et, en même temps, un statut de victime puisqu’il y a décalage entre ce à quoi il croit s’engager et ce à quoi il s’engage réellement.
Ainsi, selon nous, la manipulation mentale semblerait être une réalité : elle serait un outil redoutable de contrôle si l’on recourt à des techniques très subtiles qui, détournées de leur but, visent à influencer puis convaincre pour aliéner la liberté d’autrui. En effet, certaines pratiques de mise sous influence peuvent entraîner des altérations des processus de pensée, une déstabilisation au niveau des besoins physiologiques et une déstabilisation psychologique qui renforcent le processus de dépendance et enferment dans un système de croyances. Aussi, la manipulation mentale n’opérerait que si elle est totalement dissimulée : la victime sera persuadée que toutes ses pensées et décisions viennent librement d’elle.
Utilisée avec détermination et préméditation dans l’intention de mettre sous dépendance, la manipulation mentale permettrait une emprise psychologique sur des individus considérés comme des objets dont on pourrait disposer à sa guise. Ainsi, celui qui a recourt à la manipulation mentale se garantirait pouvoir, domination psychique et physique, profits et exploitation financière.
1) Le processus d'embrigadement
Pour obtenir, sans contraintes visibles, une adhésion et une participation active des sujets, le groupe sectaire utilise des masques séduisants, en s’appuyant sur les aspirations des personnes susceptibles d’être intéressées. Ainsi, comme vitrines très alléchantes, seront proposés des programmes de développement personnel, des activités humanitaires, écologiques, commerciales, culturelles et éducatives, des médecines alternatives. Toujours dans le but d’attirer le " client ", les groupes sectaires pourront faire de larges emprunts aux diverses religions et psychothérapies. De même, l’ésotérisme est susceptible de séduire un bon nombre d’entre nous.
Pour mettre en place une emprise psychologique, le groupe propose une initiation progressive obligeant l’adepte à abandonner ses repères habituels et toutes ses références antérieures, excluant toute réflexion critique et incitant à la soumission totale, condition de sa progression, de sa connaissance, de son initiation. Ainsi, l’adepte va contribuer à sa propre transformation en se coupant progressivement de la réalité extérieure et de sa réalité interne.
Puis, la transformation de la personnalité, selon Michel Monroy, se ferait en plusieurs phases. Dans une première phase, il s’agirait de déstabiliser le sujet grâce à plusieurs phénomènes divers tels que les effets de groupe, la mobilisation des émotions, l’isolement et les ruptures, l’encouragement à évoquer le passé, les aveux de difficultés, les séances de confessions et d’auto-critiques, la culpabilisation, la modification des niveaux de vigilance, l’obéissance aux consignes… La seconde phase serait de reconstruire une identité en proposant une rupture définitive avec les doutes et les sentiments d’impuissance, la possibilité de changer le monde en se changeant soi-même. Enfin, dernière phase, renforcer la dépendance physique et psychologique : le groupe apparaît comme un univers de remplacement où l’on trouve identité, relations, activités, idéal, affectivité, explications, certitudes, autorité, projets. Ainsi, ayant un nouveau cadre de vie, l’adepte va progressivement s’isoler des réalités du monde extérieur et considérer le monde profane comme suspect voire dangereux.
2) Les techniques de mise sous influence
Pour qu’un sujet soit en conformité et en fusion avec le collectif, pour qu’il soit totalement imprégné par ce que dit le gourou et pour que son monde ne puisse plus être autre que celui constitué par la secte, de nombreux procédés très divers vont être exploités afin d’anesthésier l’esprit critique et renforcer la dépendance. Tous les groupes sectaires n’utilisent pas les mêmes techniques, n’exploitent pas les mêmes phénomènes. Ainsi, pour comprendre ces procédés de mise sous influence, nous allons en décrire quelques-uns.
- Les mécanismes psychologiques :
Même s’ils en ignorent les théories, les groupes sectaires " jouent " avec le psychisme. Certains mécanismes psychologiques, inhérents à tout individu, vont être exploités et renforcés afin de créer des conditions de vulnérabilité. Ainsi, les groupes sectaires vont tirer profit des pouvoirs de la séduction et de la tendance au transfert, entretenir certaines peurs et inquiétudes, multiplier les promesses et certitudes, développer la culpabilité et valoriser en félicitant et glorifiant. De même, les sectes vont s’appuyer sur certains besoins psychologiques de tout individu : le besoin de sécurité, d’appartenance à un groupe, d’estime et de reconnaissance de soi, de réalisation de soi. Profiter des tendances et des prédispositions psychologiques de chacun garantit engagement, soumission, acceptation et dépendance.
- L’expérience de groupe :
Selon l’état actuel des connaissances en psychologie, l’expérience de groupe est un phénomène d’une grande puissance où tout un ensemble de mécanismes psychiques sont impliqués et mis en œuvre.
Tout d’abord, lieu d’échange, les groupes jouent un rôle déterminant dans la construction psychologique et sociale de l’individu. C’est grâce aux effets d’interactions et d’intériorisation que les groupes interviennent dans la formation de la personnalité et dans le développement cognitif.
Aussi, l’expérience affective dans le groupe est un phénomène crucial. Selon Max Pagès, l’expérience affective est le fondement du lien groupal car elle ne relie pas seulement chacun à tel être particulier mais à tous. Et, c’est cette expérience affective qui gouverne la vie du groupe : " les échanges entre les membres, les sentiments qu’ils éprouvent, le mode de communication qu’ils adoptent, l’organisation du groupe, la tâche à laquelle il se consacre, sa composition même et ses frontières précises, se réfèrent à cette expérience commune qu’ils tentent d’exprimer ". Les individus participant à un groupe tendent à tisser des liens, à se conformer les uns aux autres, à intérioriser des règles et images communes et à se sentir appartenir à une communauté. Cette dépendance oscille, selon le groupe, entre la coopération et la fusion. Alors que la coopération s’exerce entre des individus identifiés, la fusion comporte le risque de l’aliénation et de la perte des contours de l’identité. Pour le médecin et sociologue Gustave Le Bon, la fusion serait le risque majeur encouru par l’état groupal : l’unité du groupe serait alors due à une identité des émotions qui abolirait les différences individuelles. Un phénomène d’illusion conduirait à cet état fusionnel du groupe. L’illusion groupale s’exprimerait à travers des propositions du genre : " Nous sommes bien ensemble, nous constituons un bon groupe, nous avons un bon chef " ‘Didier Anzieu, psychanalyste). Cette illusion a pour fonction de remplacer l’identité de l’individu par une identité de groupe de sorte que les individus s’y affirment tous identiques.
Aussi, de nombreux chercheurs constatent que l’influence dans les groupes est permanente : elle modifie les pensées et les comportements, sape les certitudes, crée les idées et stabilise de nouvelles normes.
Enfin, fabrique d’illusions et d’euphorie, porteuse d’excitations et entraînant des états régressifs, la situation de groupe peut s’avérer être dangereuse dans certains cas puisque les défenses sont affaiblies et les désirs sont renforcés chez les membres. Selon Sigmund Freud, fondateur de la psychanalyse, la situation de groupe entraîne un régression de l’activité psychique c’est-à-dire un abaissement de l’activité intellectuelle, un manque d’indépendance et d’initiative. Aussi, selon G. Le Bon, tout individu incorporé à un groupe subirait des modifications psychiques qui sont en tout point analogues à celles que subit un sujet dans l’hypnose. Enfin, comme le souligne Jacqueline Falguière, psychanalyste, le groupe peut apparaître, dans certaines conditions, comme une " source d’aliénation redoutable " grâce à son pouvoir de séduction et de suggestion. Ainsi, l’on comprend pourquoi les groupes sectaires exploitent, à leur manière, l’expérience de groupe.
- Les psychotechniques :
De même, les groupes sectaires n’hésitent pas à faire des emprunts aux techniques des psychothérapies. Non contrôlée, accessible à tous puisque chacun de nous en un rien de temps peut devenir psychothérapeute grâce à des formations payantes proposées par n’importe qui, la psychothérapie est un outil de " transformation " très intéressant pour les sectes ou futurs maîtres.
Au sens large, les psychothérapies regroupent toutes les techniques thérapeutiques qui visent à agir sur des troubles mentaux, voire des désordres somatiques, par des moyens psychologiques verbaux et /ou non verbaux (corporels, comportementaux…) et, d’une manière plus précise, la relation du thérapeute et du malade (la personnalité du thérapeute compte bien plus que la technique retenue). D’une grande diversité, qu’elles soient individuelles ou collectives, détournées de leur finalité par certains groupes, la plupart des psychotechniques peuvent être utilisées à des fins de mise sous dépendance. Ainsi, seront utilisés, selon certaines modalités, P.N.L, analyse transactionnelle, rebirth, hypnose, sophrologie… dans le but de déstabiliser les sujets par un travail de remise en question de leurs représentations du monde extérieur et du monde interne, par l’acquisition de nouvelles connaissances et d’un nouveau langage, par la fabrication de certitudes et, enfin de modeler la personnalité grâce à une relation privilégiée établie entre le thérapeute et le patient où la neutralité bienveillante n’existe pas. Instrument de transformation, la psychothérapie peut être exploitée comme un véritable instrument d’aliénation.
- Rupture avec les habitudes, le cadre de vie et les relations :
Enfin, il s’agit d’assujettir les disciplines à un rythme de vie carencé en sommeil, en alimentation car, soumis à un tel mode de vie, l’adepte fatigué aura de plus en plus de difficulté à analyser et à critiquer ce qu’il vit au sein du groupe. Aussi, la privation de sommeil peut provoquer, à court terme, de l’euphorie mais des troubles psychiques importants peuvent aussi se manifester tels que altération de la mémoire, et/ou du raisonnement et une perte totale du sens critique ; stimulant cérébral, le jeûne ou la soumission à des régimes très sévères peut entraîner des complications médicales graves comme un déséquilibre important du système nerveux, stupeur et confusion mentales.
De même, sans moment possible de solitude, surveillé, l’adepte sera invité progressivement à se couper de tous repères qu’ils soient culturels, familiaux, langagiers afin de le déstabiliser, et plus précisément, l’isoler du monde extérieur pour accroître sa dépendance au groupe, devenu unique référence.
Anonyme
5216
5468 Posté le 16/12/2015 à 08:07:04
Citation de W-Addict :
Sauf qu'entre demander une pièce justificative et mettre une bastos y a une légère différence hein.
C'est justement pour ça que l'Allemagne nazie a créé les chambres a gaz, beaucoup plus facile pour la bleusaille que de devoir exécuter par balle.
W-Addict
43933
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
5469 Posté le 16/12/2015 à 08:09:16
Mettre une bastos c'était une image, c'était plus pour répondre au poste de Linnou.
Personnellement je suis content de ne pas avoir vécu à cette époque, je ne sais pas comment j'aurai réagi. C'est flippant en y pensant en fait.
Personnellement je suis content de ne pas avoir vécu à cette époque, je ne sais pas comment j'aurai réagi. C'est flippant en y pensant en fait.
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
5470 Posté le 16/12/2015 à 08:13:44
Citation de Mort :
C'est justement pour ça que l'Allemagne nazie a créé les chambres a gaz, beaucoup plus facile pour la bleusaille que de devoir exécuter par balle.
Ils avaient commencé avec des fusillades mais ça prenait trop de temps, trop de ressources en hommes et ça coûtait pas mal en munitions. C'est très cynique, mais les chambres à gaz ont aussi été un choix d'économie.
P...tain, ça me débecte réellement d'écrire ça !
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
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