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réactions au dossier Comment être plus respectueux·euse de l'environnement dans sa pratique musicale

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Sujet de la discussion Comment être plus respectueux·euse de l'environnement dans sa pratique musicale
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Si bien des problèmes écologiques auxquels nous sommes confrontés ne relèvent pas de la responsabilité individuelle, il n’empêche qu’aussi vrai que les petits ruisseaux font les grandes rivières, les musicien·nes peuvent aussi contribuer à leur petite échelle à faire un geste pour la Planète.


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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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Citation de Will Zégal :
Trop bien, merci :bravo:

J'ai bu du petit lait à chacune de ses paroles.

Si tu veux passer visiter le lieu à l occasion, n hésite pas !

Laurent

www.heymusic.fr

262
Je me disais que je mettrai justement ça à mon planning la prochaine fois que j'irai à Bordeaux (ce qui n'est pas très fréquent).

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Hors sujet :
Je suis sur divers projets de tiers-lieux par chez moi dans lesquels l'idée est d'intégrer des studios. Il ne s'agit pas, comme pour le Hey, de monter un studio commercial, mais de fédérer quelques personnes qui comme moi ont un studio pour s'intégrer au sein d'un tiers-lieu à l'approche plus large que la musique seule.

Le projet initial était même d'être dans un tiers-lieu qui ne soit pas orienté culturel seulement, dans un quartier populaire, avec aussi une visée sociale : accompagner les associations du quartier et les jeunes musiciens et contribuer à dé-ghettoiser le quartier par la participation à des manifestations artistiques, etc.

Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite


Bon, ce projet rencontre beaucoup de difficultés et on pourrait bien finalement rejoindre plutôt un tiers-lieu culturel.

L'idée est un peu la même dans tous les cas : fédérer des énergies, mettre le matos, mais aussi le savoir-faire et les réseaux en commun et ouvrir d'autres réseaux au travers des autres activités du tiers-lieu, développer des projets artistiques transversaux comme les concerts dessinés, etc

Evidemment, le volet écologique est au coeur du projet. Il l'était par conviction, mais ce reportage montre que ça se justifie de toutes façons par intérêt économique.

En tous cas, je vois bien à quel point monter de tels projets demande du temps et de l'énergie et je mesure dont celle qu'il a fallu dépenser pour Hey !

Je suis convaincu que de tels projets ont vocation à se développer. Déjà, les espaces de co-working explosent. C'est notamment parce qu'il est difficile pour les indépendants de rester sempiternellement seuls, mais aussi pour des nécessités de mutualisation.

Mutualisation que je pratique déjà en partie. Ainsi, nous sommes un petit réseaux de producteurs / musiciens qui nous prêtons micros et périphériques au gré de nos besoins. J'ai de bons micros qui dorment dans leurs boîtes quand je n'ai pas d'album à réaliser. Autant qu'ils servent. Et ça me permet aussi de disposer d'un parc plus large sans devoir acheter pour s'en servir à tout casser quelques semaines par an.
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Je n'ai pas lu les quelques 300 commentaires, donc peut-être cela a été déjà évoqué, mais je ne peux m'empêcher un petit "hôpital qui se fout de la charité" : on nous pousse régulièrement au commentaire dans les differentes news, mais dans le même état d'esprit où l'on considère que le contenu internet pollue, il serait bon de limiter nos commentaires au maximum, éviter d'entretenir les fameux débats stériles des réseaux sociaux (quitter aussi les réseaux sociaux d'ailleurs ?) pour réduire une bonne part de consommation du web...
Le tout exprimé en commentaire d'une news, c'est moche, j'en conviens :p
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Hors sujet :
jepropozdeneplussoterdelignédécrirenfonétiksaferamoinsdepollution

Le plus gauche des guitaristes gaucher....

[ Dernière édition du message le 04/03/2023 à 09:40:37 ]

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Citation :
Je n'ai pas lu les quelques 300 commentaires, donc peut-être cela a été déjà évoqué, mais je ne peux m'empêcher un petit "hôpital qui se fout de la charité" : on nous pousse régulièrement au commentaire dans les differentes news, mais dans le même état d'esprit où l'on considère que le contenu internet pollue, il serait bon de limiter nos commentaires au maximum, éviter d'entretenir les fameux débats stériles des réseaux sociaux (quitter aussi les réseaux sociaux d'ailleurs ?) pour réduire une bonne part de consommation du web...
Le tout exprimé en commentaire d'une news, c'est moche, j'en conviens :p


Toute activité pollue. De sorte que le jusqu'au-boutisme pourrait ne conduire qu'à la retraite monacale voire au suicide. Et pourtant, il s'agit bien d'informer et de se concerter pour agir. Les commentaires sont aussi le moyen de découvrir de superbes initiatives et si évidemment un post n'est paa transparent d'un point de vue environnnemental, les efforts consentis par nos dévs pour rendre AF le plus propre possible fait que vous pouvez l'utiliser sans trop de mauvais conscience pour bavarder. Je tâcherai de voir si on peut estimer le coût carbone d'un post de mon côté...

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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Le problème étant qu'il est très difficile de déterminer une limite saine aux actions polluantes, puisque chacun.e voit midi à sa porte.
Ton commentaire, Mad, me rappelle un thread sur Audiofanzine d'un mec qui vivait en van, ne faisait de la musique qu'avec de vieilles machines, et ne se connectait sur AF que pour traiter les internautes d'irresponsables qui passaient leurs temps à polluer avec tous ces messages.

C'était un peu extrèmiste, et surtout pas ouvert à la conversation.
A priori, c'est vrai que ça paraît difficile de tout remettre en question d'un coup, je dirais qu'il vaut mieux y aller pas à pas, et ne pas trop blamer les gens, puisqu'on peut toujours trouver à reprendre quelque part.

dans UPSEEN, Xameleon, Vif & autres joyeusetés  

267
No shame no blame, dit-on ailleurs, sachant que c'est vis-à-vis des organisations, publiques comme privées, qu'il s'agit surtout d'avoir de l'exigence car de simples petits mouvements de leur part, de bêtes modifications de process, peuvent changer beaucoup de choses... À force d'information, la plupart des gens que je fréquente intègrent l'écologie à leur rythme, et il s'agit bien de veiller à ne pas décourager cette bonne dynamique en prônant un tout-ou-rien violent car elle a au moins le mérite d'aller dans le bon sens.

Je suis le premier à peiner là-dedans : carnacier à la base, j'ai arrêté le bovin mais suis encore loin d'être passé au végétarien. L'idée, une fois qu'on a fait un peu le bilan comme permet de le faire le calculateur de l'ADEME, c'est comme pour réussir un contrôle de maths : faire déjà les choses simples, les petits renoncements qui ne coûtent pas grand chose, et puis d'y aller pas à pas ensuite vers les choses plus ambitieuses...

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[ Dernière édition du message le 04/03/2023 à 11:56:30 ]

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Voilà. Mais il y a des décisions qui sont difficiles.
Chez moi, on a pu finalement se passer assez facilement de voiture et on en est très heureux. On souhaiterait vraiment ne pas avoir à revenir en arrière.

On ne voyage plus en avion. Sauf qu'il y a un déséquilibre dans le couple : moi j'ai pas mal voyagé (et en avion) tandis que ma douce est juste partie une fois en Thaïlande et souhaiterait découvrir un peu le monde. Le refus de l'avion est donc beaucoup plus dur pour elle que pour moi. On a beau constater que nos vacances en vélo & tente en autonomie ont été parmi les meilleures qu'on ait passé, le voyage, ça démange quand même et on a des amis dans différents pays.
Il faut donc penser le voyage autrement : pas un saut d'un week-end ou de 8 jours qui butte d'un coup ton bilan carbone et tous les efforts* que tu fais au long de l'année, mais organiser autrement ses rythmes de travail pour pouvoir partir plus longtemps et prendre le temps du voyage, déplacement compris.

* efforts n'est pas tellement le mot, parce qu'une fois qu'on a commencé à tirer le fil d'un chemin de vie plus écologique, tout se déroule ensuite progressivement comme une pelote.
Manger moins de viande par exemple (nous aussi on est des viandards), c'est découvrir tout un nouvel univers culinaire végétarien et vegan avec plein de trucs délicieux et originaux. Finalement, on ne fait pas l'effort de manger moins de viande, on a le plaisir de manger plein d'autres choses. Si effort il y a, c'est celui de sortir de ses habitudes, de son train-train, etc.

Evidemment, les gens qui vivent dans des logements mal isolés et doivent désormais vivre à 14-15°, ça c'est un vrai effort. Pour des gens sans moyens relegués à la périphérie des villes ne disposant pas de marché à proximité, manger de qualité et local en achetant directement au producteur est un vrai effort.
D'où l'intérêt de développer des solutions collectives : vrac, AMAP, groupements d'achat, etc. Ceux-ci sont en plus vecteurs de rencontres, de partage, de lien, bien à l'encontre des comportements d'achat classiques consistant à aller faire la queue dans un supermarché où les autres bipèdes présents sont des nuisances.
269
Qu'elle beau et vaste sujet !

Je penserai, que le mieux pour soi, et de faire se que l'on souhaite, a son niveau, sans trop chercher à se comparé : l'important et de bien le vivre... Si c'est une trop grosse contrainte, sa ne tiendra pas dans le temps !

La nature recherche l'équilibre, et nous faisons parti de la nature.

Pour ma part, je vis avec 200w de solaire depuis des années, et sa me suffit, même pour faire de la musique !
J'en connais d'autres, qui vive même sans électricité du tout...
J'ai jamais pris l'avion, j'ai pas de voiture, et ainsi de suite... Ma plus grosse pollution étant le covoiturage pour les presta... Faut bien que je mange un peu, quand même !
Bref, si chacun y pense, et fait se qu'il peut, on trouvera peut être un équilibre ^^
Et pour se donné une idée, il y a sa aussi :
https://nosgestesclimat.fr/

Bonne fêtes à tous !
🙏

'Entre tes oreilles et tes mains, n'oublie pas qu'il y a ton cœur'.

https://m.youtube.com/results?sp=mAEA&search_query=%40intimusicofficiel