Sujet Big Bang et trous noirs, avez-vous un avis quantique ?
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Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
Sujet de la discussion Posté le 08/03/2014 à 14:45:09Big Bang et trous noirs, avez-vous un avis quantique ?
Parce que c'est fascinant tout ce bazar.
Donc, le trou noir :
Une étoile est une boule de matière en fusion (nucléaire). Des atomes d'hydrogène fusionnent pour devenir de l'helium (entre autres). Fatalement, il arrive un moment ou tout l'hydrogène est consommé. L'étoile explose alors (suivant plusieurs étapes, naine rouge, supernova...). Si l'étoile initiale était suffisamment massive, la matière qui reste après l'explosion se condense à l'extrême (par exemple le soleil se retrouverait a faire 6km de diamètre, contre 1 391 000 actuellement).
La particularité des trous noirs est d'absorber toute la matière et la lumière passant à proximité. C'est assez simple en fait. On sait depuis Newton que la matière attire la matière (gravitation), le plus massif des deux objets attirant l'autre. Un trou noir étant d'une masse incommensurable (littéralement), il attire les corps alentours, y compris les photons.
Le truc fun avec les trous noirs, c'est qu'il créent une distorsion de l'espace-temps, qui fait que lorsqu'un objet est attiré par lui, son temps relatif s'étire.
Imaginons que je balance un DJ immortel et invulnérable dans un trou noir, il aura l'impression de chuter à l'infini. Dans le lexique des DJ quantiques, on appelle ça un DROP.
De la même manière, imaginons qu'il finisse par toucher le trou noir, il (le DJ) pèserait tellement lourd qu'il serait atomisé instantanément, les liaisons entre atomes ne résistant probablement pas à un tel traitement. On parle alors de FAAAAAAT DROP.
Pour comprendre la distorsion de l'espace temps, un petit gif vaut mieux qu'un gros jpeg :
Evidemment, tout ça est succinct et imprécis, les vékisav sont libres de corriger et de préciser.
Donc, le trou noir :
Une étoile est une boule de matière en fusion (nucléaire). Des atomes d'hydrogène fusionnent pour devenir de l'helium (entre autres). Fatalement, il arrive un moment ou tout l'hydrogène est consommé. L'étoile explose alors (suivant plusieurs étapes, naine rouge, supernova...). Si l'étoile initiale était suffisamment massive, la matière qui reste après l'explosion se condense à l'extrême (par exemple le soleil se retrouverait a faire 6km de diamètre, contre 1 391 000 actuellement).
La particularité des trous noirs est d'absorber toute la matière et la lumière passant à proximité. C'est assez simple en fait. On sait depuis Newton que la matière attire la matière (gravitation), le plus massif des deux objets attirant l'autre. Un trou noir étant d'une masse incommensurable (littéralement), il attire les corps alentours, y compris les photons.
Le truc fun avec les trous noirs, c'est qu'il créent une distorsion de l'espace-temps, qui fait que lorsqu'un objet est attiré par lui, son temps relatif s'étire.
Imaginons que je balance un DJ immortel et invulnérable dans un trou noir, il aura l'impression de chuter à l'infini. Dans le lexique des DJ quantiques, on appelle ça un DROP.
De la même manière, imaginons qu'il finisse par toucher le trou noir, il (le DJ) pèserait tellement lourd qu'il serait atomisé instantanément, les liaisons entre atomes ne résistant probablement pas à un tel traitement. On parle alors de FAAAAAAT DROP.
Pour comprendre la distorsion de l'espace temps, un petit gif vaut mieux qu'un gros jpeg :
Evidemment, tout ça est succinct et imprécis, les vékisav sont libres de corriger et de préciser.
Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
1371 Posté le 14/01/2019 à 14:41:57
Il me semble que le zero kelvin est une valeur théorique, inatteignable dans les faits, c'est la température du vide quantique
Neurophage
1916
AFicionado·a
Membre depuis 17 ans
1372 Posté le 14/01/2019 à 16:26:01
Est il idiot que de penser que la chaleur d'un atome dans un tel nuage est plus lié à l'énergie de mouvement accumulé par celui ci ?
J'entends par la que plus l'atome se déplace vite (dans un référentiel moyen du nuage), plus lorsqu'il en collisionnera un autre (même sur des distances et des temps très grand)la T° augmentera.
Pour imager, les billes sont certes plus éloignées, mais aussi plus rapide, donc moins de collision mais des collisions plus rapide donc plus forte.
J'entends par la que plus l'atome se déplace vite (dans un référentiel moyen du nuage), plus lorsqu'il en collisionnera un autre (même sur des distances et des temps très grand)la T° augmentera.
Pour imager, les billes sont certes plus éloignées, mais aussi plus rapide, donc moins de collision mais des collisions plus rapide donc plus forte.
samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
1373 Posté le 14/01/2019 à 16:58:52
la température des atomes c'est aussi les couches sur lesquelles les électrons sont arrivés dans ce cas
Non je ne mettrai pas de pull
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
1374 Posté le 14/01/2019 à 18:38:23
Citation :
Est il idiot que de penser que la chaleur d'un atome dans un tel nuage est plus lié à l'énergie de mouvement accumulé par celui ci ?
Il me semble qu’il y a d’un côté le mouvement moyen d’un ensemble de particules, c’est le mouvement du système, et d’un autre côté les autres mouvements, chaotiques, qui relèvent de la température.
Ils sont « liés » car il est facile de transformer de l’énergie cinétique en température, mais ce sont deux choses différentes et indépendantes.
samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
1375 Posté le 14/01/2019 à 19:50:19
les températures de ces nuages on les détermine à partir du rayonnement, c'est donc des photons émis lorsque les électrons redescendent les niveaux d'énrgies
Non je ne mettrai pas de pull
Neurophage
1916
AFicionado·a
Membre depuis 17 ans
1376 Posté le 15/01/2019 à 09:27:50
Citation :
Il me semble qu’il y a d’un côté le mouvement moyen d’un ensemble de particules, c’est le mouvement du système, et d’un autre côté les autres mouvements, chaotiques, qui relèvent de la température.
Oui c'est ce que j'entendais par référentiel moyen du nuage, soit le mouvement du système.
Citation :
les températures de ces nuages on les détermine à partir du rayonnement, c'est donc des photons émis lorsque les électrons redescendent les niveaux d'énergies
Ok, je vois bien principe du corps noire tous ça... mais justement qu'est ce qui a amené cet état d'énergie supérieure si se n'est l'énergie cinétique d'un choque avec un autre atome, l'atome s'équilibrant par la suite et rejetant un photon ?
(si l'on exclue les atomes instables, et la ionisation)
Citation :
Ils sont « liés » car il est facile de transformer de l’énergie cinétique en température, mais ce sont deux choses différentes et indépendantes
A l'échelle marco oui, mais au niveau quantique ?
[ Dernière édition du message le 15/01/2019 à 09:28:46 ]
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
1377 Posté le 15/01/2019 à 09:34:27
Citation :
Ok, je vois bien principe du corps noire tous ça
Hého les cadors, vous pouvez expliquer aux ignares?
Pour moi cette notion n'est pas connue donc pas très éclairante sur l'ensemble de cette affaire de T° (bien qu'il soit question de photons).
Citation :
A l'échelle marco
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
1378 Posté le 15/01/2019 à 10:41:59
Ory > pour le corps noir, j’ai peur de dire beaucoup de bêtises.
Pas besoin de descendre au niveau quantique, au niveau atome / molécule il n’y a déjà plus de différence entre température et mouvement. D’ailleurs au début ces idées ont été assez controversées, surtout quand le principe d’entropie a été ajouté.
C’est Bernouilli en 1738 qui émet l’hypothèse que la température n’est que la vitesse du mouvement chaotique.
Ça doit être Boltzmann vers 1870 qui a émis l’hypothèse que c’est le changement d’échelle, autrement dit « la complexité quand on a plein de molécules », qui fait passer d’un processus réversible comme le mouvement d’une ou deux molécules, au processus irréversible de l’entropie quand il y a des millions de molécules.
Citation :
A l'échelle macro oui, mais au niveau quantique ?
Pas besoin de descendre au niveau quantique, au niveau atome / molécule il n’y a déjà plus de différence entre température et mouvement. D’ailleurs au début ces idées ont été assez controversées, surtout quand le principe d’entropie a été ajouté.
C’est Bernouilli en 1738 qui émet l’hypothèse que la température n’est que la vitesse du mouvement chaotique.
Ça doit être Boltzmann vers 1870 qui a émis l’hypothèse que c’est le changement d’échelle, autrement dit « la complexité quand on a plein de molécules », qui fait passer d’un processus réversible comme le mouvement d’une ou deux molécules, au processus irréversible de l’entropie quand il y a des millions de molécules.
[ Dernière édition du message le 15/01/2019 à 10:45:24 ]
Neurophage
1916
AFicionado·a
Membre depuis 17 ans
1379 Posté le 15/01/2019 à 10:44:51
Comme une bonne vidéo vaut mieux qu'un discours approximatif
ET effectivement je ne voulais pas dire Marco mais :
ET effectivement je ne voulais pas dire Marco mais :
[ Dernière édition du message le 15/01/2019 à 10:45:57 ]
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
1380 Posté le 15/01/2019 à 10:45:32
Citation :
C’est Bernouilli en 1738 qui émet l’hypothèse que la température n’est que la vitesse du mouvement chaotique.
Je suis régulièrement frappé du décalage qu'il pouvait y avoir aux 18e et 19e siècles entre l'état de la science, déjà extrêmement abstraite et complexe dans certains domaines, et celui de la société
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
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