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Sujet Big Bang et trous noirs, avez-vous un avis quantique ?

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Sujet de la discussion Big Bang et trous noirs, avez-vous un avis quantique ?
Parce que c'est fascinant tout ce bazar.

Donc, le trou noir :

Une étoile est une boule de matière en fusion (nucléaire). Des atomes d'hydrogène fusionnent pour devenir de l'helium (entre autres). Fatalement, il arrive un moment ou tout l'hydrogène est consommé. L'étoile explose alors (suivant plusieurs étapes, naine rouge, supernova...). Si l'étoile initiale était suffisamment massive, la matière qui reste après l'explosion se condense à l'extrême (par exemple le soleil se retrouverait a faire 6km de diamètre, contre 1 391 000 actuellement).
La particularité des trous noirs est d'absorber toute la matière et la lumière passant à proximité. C'est assez simple en fait. On sait depuis Newton que la matière attire la matière (gravitation), le plus massif des deux objets attirant l'autre. Un trou noir étant d'une masse incommensurable (littéralement), il attire les corps alentours, y compris les photons.
Le truc fun avec les trous noirs, c'est qu'il créent une distorsion de l'espace-temps, qui fait que lorsqu'un objet est attiré par lui, son temps relatif s'étire.
Imaginons que je balance un DJ immortel et invulnérable dans un trou noir, il aura l'impression de chuter à l'infini. Dans le lexique des DJ quantiques, on appelle ça un DROP.
De la même manière, imaginons qu'il finisse par toucher le trou noir, il (le DJ) pèserait tellement lourd qu'il serait atomisé instantanément, les liaisons entre atomes ne résistant probablement pas à un tel traitement. On parle alors de FAAAAAAT DROP.

Pour comprendre la distorsion de l'espace temps, un petit gif vaut mieux qu'un gros jpeg :

trounoir.gif

Evidemment, tout ça est succinct et imprécis, les vékisav sont libres de corriger et de préciser.
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1361
J'insistais sur cette question relative aux "poussières" parce que s'il s'agit de poussière, la perception qu'on en a change avec la distance.
A faible distance elle est invisible.
On ne voit sa forme globale qu'à grande distance.
On voit qu'à distance stellaire, ou intra-galactique, les nuages de poussière affectent une forme discernable assez nette, ayant un "contour" que l'on peut représenter à l'aide d'une ligne qui tranche entre l'intérieur et l'extérieur du nuage.

Quand on dit "tel nuage de poussière abrite une ou plusieurs étoiles en formation", on nomme ce nuage, il est catalogué, avec un emplacement, des dimensions, une forme.
Et quand on dit "tel nuage de poussière abrite une ou plusieurs galaxies en formation", idem.
Mais les premiers sont nécessairement contenus dans les seconds.
A distance qui rend perceptible la forme d'un nuage interstellaire, on se trouve plongé au sein d'un nuage intergalactique qui est indiscernable.
Les deux sont-ils composés de la même matière, avec continuité entre les deux et éventuellement deux niveaux de densité différents ou de deux types de matières différentes?
C'est ce que je ne comprends pas.
C'est juste un problème d'ordre topologique?

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 11/01/2019 à 11:13:51 ]

1362
Moi je l’interprète comme étant seulement une différence de taille, de dimensions. Sans certitude hein.
1363
Citation :
Les deux sont-ils composés de la même matière, avec continuité entre les deux et éventuellement deux niveaux de densité différents ou de deux types de matières différentes?


tout dépend!

si on peut distinguer un nuage, c'est qu'il y a une différence de densité suffisante antre le nuage et son extérieur.

quant à la composition elle peut varier à l'intérieur du nuage même

Non je ne mettrai pas de pull

1364
Pour dire les choses autrement: Comment peut-on être certain, en parlant de nuages intergalactiques dont la présence et la forme ne sont discernables qu'à des distances colossales, qu'il s'agit toujours de poussières du même type que celles qui sont observées à distance stellaire?

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

1365
c'est par les bandes d'absorption de la lumière qui traverse les nuages.

mais ça ne donne accès qu'aux atomes de surface des poussières.

l'étude des poussières, même sur terre devient assez vite compliquée

Non je ne mettrai pas de pull

1366
dans le cas des nuages interstellaire ou intergalactiques la nature des poussières, c'est à dire les atomes qui les composent, n'a guère que d'effet ou d’intérêt. C'est plus la densité et la taille (masse) du nuage qui compte (et la température mais c'est très conceptuel à ce niveau de densité).

soit les poussières restent dans l'espace froid, et leur composition interne est sans intérêt, soit elles sont intégrées à l'étoile naissante et tout sera broyé (le bombardement intense de neutrons et de protons va tout reconfigurer dès le début de l'allumage de l'étoile).

A force de faire des cycles d'explosion-recondensation la métallicité augmente.

(les vieux souvenirs de cours remontent, mais après plus de 20 ans les connaissances ont énormément augmenté sur ce sujet)

Non je ne mettrai pas de pull

[ Dernière édition du message le 11/01/2019 à 20:38:07 ]

1367
Citation de samy :
(et la température mais c'est très conceptuel à ce niveau de densité).


Oui, c'est un truc que j'ai toujours du mal à m'imaginer. La chaleur, c'est de l'agitation et des collisions entre particules, mais quand on a seulement quelques particules par m³ c'est pas bien clair ...

Citation de samy :
A force de faire des cycles d'explosion-recondensation la métallicité augmente.


En passant, on remarquera que les astrophysiciens qualifient de "métal" tout ce qui est plus lourd que l'hélium. Ca doit froisser quelques chimistes.
1368
Citation :
mais quand on a seulement quelques particules par m³ c'est pas bien clair ...

Anéfé...:?!:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

1369
Citation :
Oui, c'est un truc que j'ai toujours du mal à m'imaginer. La chaleur, c'est de l'agitation et des collisions entre particules, mais quand on a seulement quelques particules par m³ c'est pas bien clair ...

Si on parle de millième au dessus du 0 absolue ? Même une collision tous les 100ans (aucune idée c'est une valeur arbitraire) à l'échelle du cosmos c'est un interaction suffisante pour justifier d'une "chaleur".
1370
Oui, mais il y a aussi des nuages de gaz chauds : les nébuleuses en émission, qui rayonnent selon leur température en radio, IR ou visible. Et là on parle de températures très élevées dans des densités toujours très faibles ...