Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Agrandir
Le Pub
le Pub scientifique
Actu
Articles
Tutoriels

Sujet Big Bang et trous noirs, avez-vous un avis quantique ?

  • 1 735 réponses
  • 74 participants
  • 80 020 vues
  • 56 followers
Sujet de la discussion Big Bang et trous noirs, avez-vous un avis quantique ?
Parce que c'est fascinant tout ce bazar.

Donc, le trou noir :

Une étoile est une boule de matière en fusion (nucléaire). Des atomes d'hydrogène fusionnent pour devenir de l'helium (entre autres). Fatalement, il arrive un moment ou tout l'hydrogène est consommé. L'étoile explose alors (suivant plusieurs étapes, naine rouge, supernova...). Si l'étoile initiale était suffisamment massive, la matière qui reste après l'explosion se condense à l'extrême (par exemple le soleil se retrouverait a faire 6km de diamètre, contre 1 391 000 actuellement).
La particularité des trous noirs est d'absorber toute la matière et la lumière passant à proximité. C'est assez simple en fait. On sait depuis Newton que la matière attire la matière (gravitation), le plus massif des deux objets attirant l'autre. Un trou noir étant d'une masse incommensurable (littéralement), il attire les corps alentours, y compris les photons.
Le truc fun avec les trous noirs, c'est qu'il créent une distorsion de l'espace-temps, qui fait que lorsqu'un objet est attiré par lui, son temps relatif s'étire.
Imaginons que je balance un DJ immortel et invulnérable dans un trou noir, il aura l'impression de chuter à l'infini. Dans le lexique des DJ quantiques, on appelle ça un DROP.
De la même manière, imaginons qu'il finisse par toucher le trou noir, il (le DJ) pèserait tellement lourd qu'il serait atomisé instantanément, les liaisons entre atomes ne résistant probablement pas à un tel traitement. On parle alors de FAAAAAAT DROP.

Pour comprendre la distorsion de l'espace temps, un petit gif vaut mieux qu'un gros jpeg :

trounoir.gif

Evidemment, tout ça est succinct et imprécis, les vékisav sont libres de corriger et de préciser.
Afficher le sujet de la discussion
1611
La paternité de la Relativité au seul Einstein pose question d'après mes souvenirs...

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

1612
Comme tous les grands découvreurs, ils'appuyait largement sur ce que d'autres ont fait avant lui. Reste qu'en 1905 et 1915, c'est bien lui qui a renversé la table avec ses petits bras musclés.
1613
Oui

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

1614
Je ne pense pas que lui même ai jamais revendiqué la totalité de la paternité. Mais si on n’est pas à fond dans le sujet, on veut un seul nom, pas quatre ni dix. Donc au niveau populaire c’est le sien qui reste et c’est normal.

D’ailleurs c’est un peu comme Copernic qui a dit : « ça simplifie à mort les calculs si on met le soleil au centre ». Ok. Et Galilée rajoute « non mais le soleil est vraiment au centre ». Galilée a apporté la bonne interprétation, la bonne compréhension physique. Ben Einstein c’est un peu pareil.

Il a d’abord fallu se dire que la vitesse de la lumière n’est pas infinie. Ensuite on l’a mesurée (à Paris). On a découvert qu’elle ne respectait pas le principe d’addition des vitesses. Plusieurs chercheurs ont élaboré des équations, Pointcarré en a fait à peu près la version définitive, mais en leur donnant le nom de Lorentz (décision très fair-play ! ). Etc etc...

Mais c’est Einstein qui a dit « non tout ne se passe pas COMME SI gna gna gna », en fait « l’espace et le temps sont réellement liés, et en plus ils sont malléables ».

Ça fait un bon électrochoc forcément ! Le pavé dans la marre. Les gros titres. Mais c’est légitime car c’est une vraie révolution, on ne peut pas lui faire de reproche là-dessus.

[ Dernière édition du message le 12/09/2019 à 18:05:54 ]

1615
En fait y avait des soubresauts dans l'air du temps, mais c'est lui qui a fait:

?
:-p

--------------------------------------------------------------------------------

L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

1616
Citation de Traumax :
Comme tous les grands découvreurs, ils'appuyait largement sur ce que d'autres ont fait avant lui. Reste qu'en 1905 et 1915, c'est bien lui qui a renversé la table avec ses petits bras musclés.


Oui, et avec sa femme, qui gérait le côté mathématique du merdier.
1617
Citation :
y avait des soubresauts dans l'air du temps, mais c'est lui qui a fait:


C'est un peu plus que ça, on peut dire qu'il unifié (et prouvé mathématiquement) dans un tronc commun certaines théories qui étaient isolées. Et il a fait tout ça OKLM entre mars et septembre 1905 :

L'année 1905 est une année exceptionnellement fructueuse pour Einstein (elle est souvent désignée par l'expression latine annus mirabilisN 4), quatre de ses articles étant publiés dans la revue Annalen der Physik :

le premier article, publié en mars, expose un point de vue révolutionnaire sur la nature corpusculaire de la lumière, par l’étude de l’effet photoélectrique. Einstein l’intitule : Sur un point de vue heuristique concernant la production et la transformation de la lumière. Il y relate ses recherches sur l’origine des émissions de particules, en se basant sur les travaux de Planck qui avait, en 1900, établi une formule d’un rayonnement quantifié, c’est-à-dire discontinu. Planck avait été contraint d’aborder le rayonnement lumineux émis par un corps chaud d’une manière qui le déconcertait : pour mettre en adéquation sa formule et les résultats expérimentaux, il lui avait fallu supposer que le courant de particules se divisait en blocs d’énergie, qu’il appela quanta. Bien qu’il pensât que ces quanta n’avaient pas de véritable existence, sa théorie semblait prometteuse et plusieurs physiciens y travaillèrent. Einstein réinvestit les résultats de Planck pour étudier l’effet photoélectrique, et il conclut en énonçant que la lumière se comportait à la fois comme une onde et un flux de particules. L’effet photoélectrique a donc fourni une confirmation simple de l’hypothèse des quanta de Max Planck. En 1920, les quanta furent appelés les photons ;
deux mois plus tard, en mai, Einstein fait publier un deuxième article sur le mouvement brownien. Selon lui, les molécules tireraient leur énergie cinétique de la chaleur. Cet article fournit une preuve théorique (vérifiée expérimentalement par Jean Perrin en 1912) de l’existence des atomes et des molécules.
le troisième article est encore plus important, car il représente la rupture intuitive d’Einstein avec la physique newtonienne. Dans celui Sur l’électrodynamique des corps en mouvement, le physicien s’attaque au postulat d’un espace et d’un temps absolus, tels que définis par la mécanique de Newton, et à l’existence de l’éther, milieu interstellaire inerte qui devait soutenir la lumière comme l’eau ou l’air soutiennent les ondes sonores dans leurs déplacements. Cet article, publié en juin, amène à deux conclusions : l’éther n’existe pas, et le temps et l’espace sont relatifs. Le nouvel absolu qu’Einstein édifie est détaché de la valeur quantitative de ces deux notions que sont l’espace et le temps, qui restent cependant liées par la conservation à travers différents référentiels d’études de l’intervalle d’espace-temps entre événements, notion similaire à la distance entre points de l’espace. Les conséquences de cette vision révolutionnaire de la physique, qui découle de l’idée qu’Einstein avait de la manière dont les lois physiques devaient contraindre l’univers, ont bousculé tant la physique théorique que ses applications pratiques. L’apport exact d’Einstein par rapport à Henri Poincaré et quelques autres physiciens est aujourd’hui assez disputé (voir Controverse sur la paternité de la relativité) ;
le dernier article, publié en septembre, donne au titre L’inertie d’un corps dépend-elle de son contenu en énergie ? une réponse célèbre : la formule d’équivalence masse-énergie, E=mc2. C’est un résultat de la toute nouvelle relativité restreinte, dont découle un vaste champ d’études et d’applications : physique nucléaire, mécanique céleste et énergie nucléaire, par exemple.

(tiré de wiki)
1618
Citation :
Oui, et avec sa femme, qui gérait le côté mathématique du merdier.


Oui ses proches l’ont un peu aidé aussi : sa femme, son meilleur ami...

Pour les maths de la relativité générale, qui sont bien balaises, c’est surtout Marcel Grossmann.

[ Dernière édition du message le 12/09/2019 à 18:52:11 ]

1619
Citation :
Je voulais juste souligner que madame n'était pas en reste niveau théorisation. Celles qui transgressent etc...

Tout à fait ! :bravo:

Je crois qu’ils sont rencontrés à l’école polytechnique de Zurich (l’une des écoles les plus réputées d’Europe). À l’époque il y avait extrêmement peu de femmes.

Ensemble ils discutaient de toutes les questions de maths et physique qui les intéressaient. Quand ils étaient loin de l’autre, ils s’écrivaient plusieurs fois par semaine des lettres de 10 pages dont 8 de physique !

[ Dernière édition du message le 12/09/2019 à 19:10:44 ]

1620
Pas besoin d'avoir le moindre niveau en maths pour comprendre les bases de la relativité restreinte et générale avec un bon pédagogue. Je trouve ça aberrant que la physique du 20ème siècle soit enseignée si tard dans le cursus, ça devrait être abordé au lycée à mon avis et pas qu'en cours de sciences.