Sujet Fusées, satellites et conquête spatiale, avez-vous un avis sur orbite ?

ULTIMA THULÉ : UN NOUVEAU RECORD POUR LA SONDE NEW HORIZONS

Les clichés de l’astéroïde le plus lointain jamais observé, à 6,4 milliards de km de la Terre, offrent un regard inédit sur les origines du Système solaire.

C’est un nouveau record ! La sonde américaine New Horizons qui s’éloigne du Système solaire depuis 2006 vient de survoler un objet céleste à quelque 6,4 milliards de km de la Terre, une distance inimaginable… C’est l’astéroïde Ultima Thulé, découvert en 2014 par le télescope spatial Hubble.

« On a affaire à l’objet le plus lointain jamais survolé par une sonde spatiale. L’astéroïde Ultima Thulé est situé dans la ceinture de Kuiper, au-delà de Neptune, la planète la plus éloignée du Soleil dans le Système solaire. On veut savoir comment cette ceinture s’est formée, à partir de quel matériau, explique Francis Rocard, responsable des programmes d’exploration du Système solaire au CNES. Tout cela est ensuite resté très "froid" ce qui veut dire que ça n’a quasiment pas évolué pendant 4,5 milliards d’années contrairement aux planètes du Système solaire. En étudiant Ultima Thulé on remonte donc à l’époque où les planètes n’étaient pas encore formées. C’est ce qui fait l’intérêt de ce type d’objet, véritable relique des temps passés ».

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Le 30 décembre, les scientifiques n’avaient qu’une image prise à 1,9 millions de km où l’astéroïde était résolu sur 3 pixels seulement. Ultima Thulé apparaissait allongé et dissymétrique. Le 2 janvier, les choses se précisent avec un nouveau cliché dévoilé par Alan Stern, le chef de projet triomphant de la NASA. « Sur l’image du 2 janvier réalisée cette fois-ci à seulement 27 000 km de distance, l’astéroïde Ultima Thule apparait bilobé un peu comme la comète Tchouri » constate Francis Rocard. Et pour cause : il y a 4,5 milliards d’années, la région était occupée par un nuage d’objets glacés en bien plus grand nombre qu’aujourd’hui qui ont commencé à s’agglomérer. 2 corps plus importants sont apparus grâce au phénomène d’accrétion (comme dans les grumeaux d’une pâte à crêpes, NDLR). « Ils se sont mis à tourner lentement … Probablement à une vitesse extrêmement réduite, quelques km/h tout au plus jusqu’à se toucher » raconte le géologue de la mission, Jeff Moore.

Ultima Thulé mesure 31 km de longueur et effectue un tour complet sur lui-même en à peu près 15 heures. « On sait que l’objet est riche en glace, rappelle Francis Rocard. Mais il est aussi "rouge", cela veut dire qu’il est probablement riche en matériau carboné plus sombre et ça, c’est extrêmement important car ça nous informe sur la composition de la matière qui était présent dans la nébuleuse primitive et qui s’est effondrée pour donner naissance à ce type d’objets. On pense que l’accrétion de ces astéroïdes entre eux ont formé plus tard les planètes. Notre Terre s’est donc formée à partir d’objets peut-être un peu plus chauds mais similaires à Ultima Thulé. Ils contiennent aussi probablement la matière organique à l’origine de la vie. » Ultima Thulé n’a pas fini de livrer ses secrets mais il faudra être patient car la sonde mettra près de 20 mois à nous transférer les 900 images collectées lors du survol.

Concernant l’exploration spatiale, on ne dira jamais assez de bien de la chaîne de Hugo et Maxime Lisoir, avec leur actualité hebdomadaire « Dernières nouvelles des étoiles » :
https://www.youtube.com/channel/UCDC6DBi0kRp6Jk21xqfvFLA

Qui aurait cru que les vaisseaux spatiaux fantasmés dans les années 50 reviendraient à la mode ?

Filmé avec la complicité

The film uses four main types of elements:[1][2]

Karel interviewed Kubrick's widow, Christiane Kubrick, and his brother-in-law, Jan Harlan, pretending he was making a documentary on Kubrick, his film 2001: A Space Odyssey, the Moon or NASA, and asking intentionally vague questions. Karel also interviewed Vernon Walters, Buzz Aldrin, his wife and some NASA personnel, under the same pretext of making a bona fide documentary.
He used footage of staff of President Richard Nixon, including Donald Rumsfeld, Henry Kissinger, Alexander Haig, Lawrence Eagleburger and CIA director Richard Helms, recycled from his earlier documentary Les hommes de la Maison Blanche [3] and edited in order to twist their words.
Other "witnesses" are played by actors to make the connections between the sentences pronounced by "real witnesses" and make a credible story. Among many giveaways (mainly in the second half) that the entire film is a hoax in jest, these "staging" witnesses are named after characters in Kubrick and Hitchcock films, for instance an astronaut named "David Bowman" (2001: A Space Odyssey (film)), a film producer named "Jack Torrance" (The Shining) or Nixon's secretary called "Eve Kendall" (North by Northwest).
Other elements appearing in the second half are "borrowed" from various documentaries that are mentioned in the end credits. These are the only parts of the film in which deceptive subtitling is used: Australie, la route de Tanami (Arnaud Mansir, Hervé Rébillon, 1999), L'archipel aux savants (Laurence Graffin, 1997), Philippine : la vallée des rizières éternelles (Patrick Boitet, Jacques Massart, 1994), Cambodge : Païlin, le refuge des criminels (Hubert Dubois, 1999), Chine : union furtive (Fang Wui Wang, 2000), and Laos : les montagnards de l'opium (Eric Pierrot, 1997).