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Pédago
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La méthodologie pour le mastering maison

Home Mastering - 3e partie

Dans ce troisième volet de notre série consacrée au mastering fait maison, nous allons détailler la démarche à suivre afin de prendre les bonnes décisions au bon moment.

Accéder à un autre article de la série...

Métho­do­lo­gie 

Les outils dont vous aurez besoin lors d’une session de maste­ring sont plus ou moins les mêmes que ceux utili­sés pour le mixage. Il y a les trai­te­ments de la dyna­mique (compres­seur, limi­teur, expan­deur & Co), les égali­seurs, les réver­bé­ra­tions, les outils de trai­te­ment de l’image stéréo, les exci­teurs harmo­niques, les maxi­mi­seurs, les analy­seurs en tous genres, et enfin le dither. Comme d’ha­bi­tude, il n’y a malheu­reu­se­ment pas de recette magique quant à l’ordre d’uti­li­sa­tion de tout ce beau monde. Cepen­dant, une confi­gu­ra­tion que nous pour­rions quali­fier de clas­sique se présen­te­rait comme suit : 

  • EQ 1
    Home Mastering
  • Trai­te­ment de la dyna­mique
  • EQ 2
  • Exci­teur harmo­nique
  • Trai­te­ment de la stéréo
  • Réver­bé­ra­tion
  • Maxi­mi­seur/limi­teur
  • Dither

Notez que ce n’est pas parce que vous avez tous ces joujoux à dispo­si­tion qu’il faut force­ment les utili­ser ! Gardez toujours en tête cet adage d’outre-Atlan­tique « if it ain’t broke, don’t fix it », que nous pour­rions litté­ra­le­ment traduire par « si ce n’est pas cassé, ne le répare pas ». Une façon saine de procé­der se résume en 6 étapes :

  1. Se fixer un but
  2. Iden­ti­fier le ou les outils qui vous permet­tront d’at­teindre ce dernier
  3. Mettre en oeuvre la solu­tion envi­sa­gée
  4. Prendre du recul et écou­ter si l’objec­tif est atteint
  5. Passer à la suite si c’est le cas 
  6. Reve­nir en arrière le cas échéant 

Un autre bon réflexe à avoir lorsque vous êtes content d’un trai­te­ment, c’est de vous deman­der quel en est le prix. D’ac­cord, cela vous apporte quelque chose, mais n’est-ce pas au détri­ment d’un autre point tout aussi impor­tant ? Et si tel est le cas, un compro­mis est-il envi­sa­geable ?

Home Mastering

À ce propos, si lors du maste­ring vous vous retrou­vez à appliquer un trai­te­ment rela­ti­ve­ment dras­tique, par exemple une égali­sa­tion de plus de 6 dB, il serait peut-être judi­cieux de vous inter­ro­ger sur votre mixage origi­nal, quitte à reve­nir dessus.

Enfin, faites tout parti­cu­liè­re­ment atten­tion lors de l’ap­pli­ca­tion d’ef­fets tels que les exci­teurs, maxi­mi­seurs ou élar­gis­seurs de stéréo. En effet, ces derniers peuvent appor­ter des chan­ge­ments radi­caux à vos mix, au point de les défi­gu­rer sans que vous vous en rendiez compte du fait de l’ac­cou­tu­mance audi­tive. Pour éviter les mauvaises surprises en écou­tant le résul­tat avec des oreilles fraîches le lende­main matin, prenez l’ha­bi­tude de toujours légè­re­ment mino­rer vos réglages par rapport à ce qui vous semble adéquat.

Nos trois premiers articles (1ère partie, 2e partie) vous ont présenté des remarques d’ordre géné­ral concer­nant l’art subtil du maste­ring. La suite des événe­ments détaillera un à un l’usage des diffé­rents trai­te­ments dispo­nibles afin d’at­teindre vos objec­tifs. Et nous commen­ce­rons dès le prochain épisode par un outil essen­tiel : l’éga­li­sa­tion.

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