Exemples d'albums bien ou mal masterisés
- 1 547 réponses
- 211 participants
- 233 288 vues
- 214 followers
Fillindia
248
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 30/09/2008 à 10:56:55Exemples d'albums bien ou mal masterisés
Bonjour,
Avec cette course aux dB en plus, et au son de plus en plus compressé pour sonner plus fort que son voisin, j'aimerai bien que des spécialistes du mastering nous donnent des exemples d'albums d'artistes ou de groupes qu'ils jugent bien ou mal masterisés.
Cela permettrait d'éduquer un peu plus nos oreilles vers un son de meilleure qualité.
Avec cette course aux dB en plus, et au son de plus en plus compressé pour sonner plus fort que son voisin, j'aimerai bien que des spécialistes du mastering nous donnent des exemples d'albums d'artistes ou de groupes qu'ils jugent bien ou mal masterisés.
Cela permettrait d'éduquer un peu plus nos oreilles vers un son de meilleure qualité.
____________________________________________
Album : "Le murmure des autres"
Fillindia . Facebook . Bandcamp . Soundcloud
Honey'S
4821
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 15 ans
1171 Posté le 10/02/2018 à 16:34:38
Y a plus qu'à faire presser le tout sur les cd aspect vinyle et voilà :D
Rock'n'Roll Is Dead
djmotion
59
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 19 ans
1172 Posté le 11/02/2018 à 13:26:19
Nooooon!
On va dire que ça réponds à un certains paradoxe:
- certaines personnes reviennent aux vinyles pour entendre des craquements, du rumble et un son massacré au possible sur une platine bas de gamme et non pour ses rares qualités qui soit dit en passant demande un certain investissement pour en profiter.
Ce plugin aura le mérite de mettre en avant les défauts engendrés lors de la production de ce support...
On va dire que ça réponds à un certains paradoxe:
- certaines personnes reviennent aux vinyles pour entendre des craquements, du rumble et un son massacré au possible sur une platine bas de gamme et non pour ses rares qualités qui soit dit en passant demande un certain investissement pour en profiter.
Ce plugin aura le mérite de mettre en avant les défauts engendrés lors de la production de ce support...
[ Dernière édition du message le 11/02/2018 à 13:28:37 ]
Anonyme
65640
1173 Posté le 11/02/2018 à 13:40:26
Après ce plugin n'a rien de nouveau, et perso ça m'est arrivé et m'arrive souvent d'utiliser des plugins détériorateurs de son (par ajout d'harmoniques, de ceci en plus dans les graves, de ça en moins dans les aigus, etc).
Après, utiliser ça en insert à la phase de mastering, mouais (j'utilise ça sur des pistes isolées, j'en connais plein d'autres qui font pareil).
Après, utiliser ça en insert à la phase de mastering, mouais (j'utilise ça sur des pistes isolées, j'en connais plein d'autres qui font pareil).
[ Dernière édition du message le 11/02/2018 à 13:41:36 ]
Honey'S
4821
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 15 ans
1174 Posté le 11/02/2018 à 14:54:33
Salir le son de certaines pistes ça oui, mais la on est clairement sur un autre plan..
Rock'n'Roll Is Dead
djmotion
59
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 19 ans
1175 Posté le 12/02/2018 à 19:41:31
Citation :
Après ce plugin n'a rien de nouveau, et perso ça m'est arrivé et m'arrive souvent d'utiliser des plugins détériorateurs de son (par ajout d'harmoniques, de ceci en plus dans les graves, de ça en moins dans les aigus, etc).
Effectivement ce genre de simulateur n'est pas nouveau, même pour le grand public, des softs datant des années 2000 faisaient déjà le job avec plus ou moins de réalismes (effets vinyles, saturations lampes,...). Bizarrement, lors de transfert vinyles ou cassettes sur PC, la tendance à l'époque était d'en "gommer" les défauts plutôt que de salir des titres "clean" en CD pour qu'ils sonnent vintage.
Mais que dire, c'est beau le marketing, aujourd'hui, nous pouvons ENFIN recréer les imperfections du matériel d'Abey Road des années 80.
Prochainement, Wave va sortir un nouveau plugin qui simulera le son tel que l'entendaient Lenon et Mc Cartney...depuis les toilettes du légendaire studio.
n3m3s1s
6890
Je poste, donc je suis
Membre depuis 15 ans
1176 Posté le 12/02/2018 à 20:09:07
Il vaut mieux se perdre dans sa passion que perdre sa passion
Nick Zefish
12657
Modérateur·trice thématique
Membre depuis 21 ans
1177 Posté le 12/02/2018 à 20:41:57
Mouaif, enfin je ne comprends pas trop les critiques là. Ce genre de plug-in n'est pas destiné à être utilisé massivement sur la totalité de la production musicale mondiale des dix années à venir. C'est un effet très spécifique, que quelques utilisateurs mettront sur l'intro d'une chanson. Pensez à "Mysterons" de Portishead par exemple. Ça donne une couleur très marquée, reconnaissable, cliché. Mais ce n'est pas plus cliché qu'une réverbe gatée sur une boîte à rythme pourrave pour suggérer les années 80, une pédale wha wha dans un morceau funk, un delay é é de la mort or or sur un morceau reggae é é (Zaîon on on) etc. Ça n'a rien à voir avec du mastering, c'est pas à cet moment-là que tu te dis "tien! si j'ajoutais des scratchs et un son vinyle à tout mon album!". Ça n'est effectivement pas franchement nouveau, et je ne vois pas en quoi cela mérite un quelconque mépris. C'est un effet, c'est tout.
Le seul truc qu'on peut reprocher, c'est le tarif officiel de 250 euros... Mais comme toujours chez Waves, y'a le prix public, et puis y'a les prix pratiqués dans les incessantes promos, les tarifs des bundles...
Le seul truc qu'on peut reprocher, c'est le tarif officiel de 250 euros... Mais comme toujours chez Waves, y'a le prix public, et puis y'a les prix pratiqués dans les incessantes promos, les tarifs des bundles...
[ Dernière édition du message le 12/02/2018 à 20:56:57 ]
Anonyme
65640
1178 Posté le 01/03/2018 à 15:02:46
Je viens d'écouter quelques morceaux de l'album d'Alanis Morrissette Jagged little pill, souvent cité ici (en bien) d'ailleurs et je comprends pourquoi : le mastering est assez impressionnant.
Pour la ptite histoire je conversais avec un autre ingé son, lui disant que je ne faisais jamais chier à finaliser mes morceaux en analo mais que je passais par des plugins.
Lui me réorquais que c'était dommage, car je possédais un compresseur utilisé pour donc le mastering de cet album, et que l'écouter me donnerait envie de finaliser en analo et plus en numérique.
Bon je suis pas sûr quand même d'arriver à ce level de qualité à matos égal.
Y a une dynamique de ouf', l'album date de l'aube de la loudness war mais a la dynamique d'un album des 70's, c'est vraiment flagrant sur certains titres, où la voix pousse vraiment très très fort, et les prises de son sont respectées (la chanteuse elle même y va franco, sur pas mal de passages le micro -sans me mouiller je dirais que c'est un U47- donne même une légère saturatio,n bien mise en valeur).
Du coup j'ai maté aussi ce que le studio de mastering avait fait d'autre, ouais bon ben c'est la grosse artillerie : Michael Jackson (dont les masters d'origine sont excellents d'ailleurs), le 1er album de Snoop doggy dogg (là encore un chef d'oeuvre de mastering hiphop).
Bon ben y en a quand même qui connaissent bien leur boulot.
Pour la ptite histoire je conversais avec un autre ingé son, lui disant que je ne faisais jamais chier à finaliser mes morceaux en analo mais que je passais par des plugins.
Lui me réorquais que c'était dommage, car je possédais un compresseur utilisé pour donc le mastering de cet album, et que l'écouter me donnerait envie de finaliser en analo et plus en numérique.
Bon je suis pas sûr quand même d'arriver à ce level de qualité à matos égal.
Y a une dynamique de ouf', l'album date de l'aube de la loudness war mais a la dynamique d'un album des 70's, c'est vraiment flagrant sur certains titres, où la voix pousse vraiment très très fort, et les prises de son sont respectées (la chanteuse elle même y va franco, sur pas mal de passages le micro -sans me mouiller je dirais que c'est un U47- donne même une légère saturatio,n bien mise en valeur).
Du coup j'ai maté aussi ce que le studio de mastering avait fait d'autre, ouais bon ben c'est la grosse artillerie : Michael Jackson (dont les masters d'origine sont excellents d'ailleurs), le 1er album de Snoop doggy dogg (là encore un chef d'oeuvre de mastering hiphop).
Bon ben y en a quand même qui connaissent bien leur boulot.
Anonyme
1369
1179 Posté le 01/03/2018 à 18:04:44
Hello,
je me posais quelques questions quant à l'évolution du mastering au cours des dernières décennies.
Est-ce une étape plus importante aujourd'hui, par rapport aux 70's ?
Est-ce qu'avant on se contentait uniquement d'homogénéiser les différents titres d'un album, ou cherchait-on déjà à gagner en volume ?
Personne en 1973 n'a eu l'idée de compresser et limiter au taquet pour sonner deux fois plus fort qu'une autre prod ? A cette époque, un titre avec un DR de 6 aurait-il été perçu comme complètement raté et inécoutable, car les oreilles n'étaient pas encore habituées à cela ?
Et surtout, pourquoi beaucoup de vinyles sont aujourd'hui encore masterisés avec une dynamique acceptable, alors que l'édition numérique est massacrée ? Y a-t-il une raison technique ? Ou est-ce dû au cliché suivant: le gars qui écoute du vinyle est un mélomane posé dans son salon avec une belle hi-fi, celui qui achète un CD ou un flac n'est pas plus averti qu'un type qui va écouter du mp3 sur son téléphone...?
Depuis quelques années, j'attendais beaucoup des remasters de vieux albums cultes, notamment en HD. Je me rends compte avec amertume que je préfère bien souvent l'original. Si les Pink Floyd ou Neil Young sont indiscutablement très réussis, les Stones sont inécoutables. Les Led Zep ont perdu leur basse, et les snares et cymbales y vrillent la tête.
Hier j'ai réécouté l'album "Laughing Stock" de Talk Talk, quel bonheur d'être encore surpris par une dynamique...(faut dire que le mixage est incroyable, contrairement à "It's my life", creux et sans grave)
je me posais quelques questions quant à l'évolution du mastering au cours des dernières décennies.
Est-ce une étape plus importante aujourd'hui, par rapport aux 70's ?
Est-ce qu'avant on se contentait uniquement d'homogénéiser les différents titres d'un album, ou cherchait-on déjà à gagner en volume ?
Personne en 1973 n'a eu l'idée de compresser et limiter au taquet pour sonner deux fois plus fort qu'une autre prod ? A cette époque, un titre avec un DR de 6 aurait-il été perçu comme complètement raté et inécoutable, car les oreilles n'étaient pas encore habituées à cela ?
Et surtout, pourquoi beaucoup de vinyles sont aujourd'hui encore masterisés avec une dynamique acceptable, alors que l'édition numérique est massacrée ? Y a-t-il une raison technique ? Ou est-ce dû au cliché suivant: le gars qui écoute du vinyle est un mélomane posé dans son salon avec une belle hi-fi, celui qui achète un CD ou un flac n'est pas plus averti qu'un type qui va écouter du mp3 sur son téléphone...?
Depuis quelques années, j'attendais beaucoup des remasters de vieux albums cultes, notamment en HD. Je me rends compte avec amertume que je préfère bien souvent l'original. Si les Pink Floyd ou Neil Young sont indiscutablement très réussis, les Stones sont inécoutables. Les Led Zep ont perdu leur basse, et les snares et cymbales y vrillent la tête.
Hier j'ai réécouté l'album "Laughing Stock" de Talk Talk, quel bonheur d'être encore surpris par une dynamique...(faut dire que le mixage est incroyable, contrairement à "It's my life", creux et sans grave)
globutu
3722
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 10 ans
1180 Posté le 01/03/2018 à 18:19:06
Oui enfin l'album d'Alanis Morrissette exemple la track forgiven a beaucoup trop de medium. comme d'autres track
Mais le mixage sinon est "bon" pas d'over compression, la voix bien mise en avant et morceau bien construit
Il n'y avait pas forcement le matos pour en 73 pour atteindre un DR6
Et la motown essayait de gagner en loudness pour sonner plus fort dans les jukebox, sauf qu'il y avait des limitations technique. avec les nouveaux limiteurs, multiband compresseur et autres comme l'etape du mix a beaucoup changer on compresse beaucoup plus on a plus les contraintes de l'epoque
Mais le mixage sinon est "bon" pas d'over compression, la voix bien mise en avant et morceau bien construit
Citation :
Est-ce une étape plus importante aujourd'hui, par rapport aux 70's ?
Est-ce qu'avant on se contentait uniquement d'homogénéiser les différents titres d'un album, ou cherchait-on déjà à gagner en volume ?
Personne en 1973 n'a eu l'idée de compresser et limiter au taquet pour sonner deux fois plus fort qu'une autre prod ? A cette époque, un titre avec un DR de 6 aurait-il été perçu comme complètement raté et inécoutable, car les oreilles n'étaient pas encore habituées à cela ?
Et surtout, pourquoi beaucoup de vinyles sont aujourd'hui encore masterisés avec une dynamique acceptable, alors que l'édition numérique est massacrée ? Y a-t-il une raison technique ? Ou est-ce dû au cliché suivant: le gars qui écoute du vinyle est un mélomane posé dans son salon avec une belle hi-fi, celui qui achète un CD ou un flac n'est pas plus averti qu'un type qui va écouter du mp3 sur son téléphone...?
Il n'y avait pas forcement le matos pour en 73 pour atteindre un DR6
Et la motown essayait de gagner en loudness pour sonner plus fort dans les jukebox, sauf qu'il y avait des limitations technique. avec les nouveaux limiteurs, multiband compresseur et autres comme l'etape du mix a beaucoup changer on compresse beaucoup plus on a plus les contraintes de l'epoque
- < Liste des sujets
- Charte