Blade runner 2049 - Hans Zimmer
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lolodilolo
Je suis un peu déçu , par la succession de bruitages fait par des plugins, on est loin de la
BO de 1982 de Vangelis.
Dans une salle de cinéma, attention le score va très bien avec les séquences .
Mais il manque cette finesse dans le son, de la musique tout simplement ....
Qu'en pensez vous ?
dart
[ Dernière édition du message le 10/06/2018 à 11:23:02 ]
KaeRZed
Je l'ai vu (et revu) au cinéma. Le son et la musique, en Dolby Atmos, ça ne laisse pas indifférent.
J'aime beaucoup le premier opus et j'ai bien aimé le second. Je ne pense pas que ce dernier deviendra culte mais cela reste, selon moi, un bon film (sinon, je n'y serais pas retourné). Surtout, comme le souligne dart, que l'exercice était vraiment casse gueule !!
Et je pense que la BO souffre des mêmes avantages / défaut du film....
En tout cas, entre Premier Contact et ce Blade Runner 2049, je pense que M. Villeneuve fait partie des réalisateurs qui vont m'attirer en salle !!
lolodilolo
tiré par les cheveux du type Jurassic park ( ADN de grenouille pour compléter l'adn manquant) .
Mais nous n'avons certainement pas le même âge , j'avais 14 ans en 1982 . Et j'ai senti une magie s'opérer en moi .
S'endormir au ciné, c'est la première fois que çà m'arrivait ….
Et premier contact, je ne préfère pas parler de cette daube…
[ Dernière édition du message le 10/06/2018 à 13:37:57 ]
dart
KaeRZed
Non, nous n'avons pas exactement le même âge : en 1982, je n'avais que 9 ans. Je n'ai vu BladeRunner qu'en VHS à mon adolescence, puis forcément en DVD / BluRay quelques années plus tard.
En tout cas, quand je vois la sévérité de vos avis/critiques, je dois être encore plus bon public que je ne le croyais...
[ Dernière édition du message le 12/06/2018 à 10:27:53 ]
lolodilolo
Quelles sont les nouveautés proposées ces dernières années? Mis à part un furet qui parle? ( guardians of the galaxy).
Dans Alien de 1979, les acteurs connaissaient le script jour après jour, aucun acteur ne savait s'il allait revenir le lendemain. Vangelis a eu un an pour faire la BO de Blade Runner, combien de temps a eu Hans Zimmer ?
C'était une autre époque et un autre monde, aujourd'hui nous sommes à l'époque du jetable.
Tu regardes, tu écoutes, tu joues et tu jettes … Au mois de Juillet on te sors les cadeaux de Noël . C'est exagéré mais c'est presque çà.
kosmix
Blade Runner ce n'est pas seulement une ambiance et une esthétique remarquables : c'est un discours, une réflexion, une pensée philosophique de ce qui définit notre humanité et nous différencie du règne animal, des monstres ou des réplicants (du moins pour ce dernier point c'était ce qui était admis jusque là car bien-sûr le point de vue évolue au fil de l'histoire).
Certes c'est moins évident à percevoir et à comprendre dans le film mais il y a des indices. Dans le livre c'est limpide.
L'humanité se distingue du règne animal (et des réplicants par extension) par son aptitude à éprouver de l'empathie pour autrui. Les réplicants en sont dénués (du moins les modèles anciens, du moins le croyait-on jusqu'ici, c'est une des problématiques de l’œuvre). Le test Voight-Kampff s'appuie donc sur cela pour les identifier. Ensuite le retrait des réplicants : sale besogne effectuée par les blade runners. Ces derniers pour exceller dans leur travail de traque et d'élimination doivent faire preuve de sang-froid et d'implacabilité. Ils ne doivent éprouver aucune empathie pour les réplicants. Du coup qui est humain et qui ne l'est pas ? Les dernières générations de Nexus (Roy Batty et sa bande, Rachael la réplicante "expérimentale") font plus preuve d'humanité que Dekkard qui semble denué de sentiments... jusqu'à ce qu'il tombe amoureux de Rachael. Toute la beauté de cette œuvre réside dans ce questionnement de ce qui fait de nous des hommes et non des animaux, des monstres ou des clones insensibles.
A la fin du livre il n'y a peu de place au doute : Dekkard est un réplicant et c'est ce pourquoi il est un excellent blade runner. C'est plus subtil dans le film mais il y a des indices.
En toute logique l'espérance de vie des héros est très courte car soumise à un compte à rebours pré-programmé (5 ans).
Une suite à cette histoire avec les mêmes personnages est donc inenvisageable. C'est la grande trahison de cette séquelle.
La deuxième c'est qu'on passe d'une réflexion métaphysique à un scénario bidon (et ô combien rabâchè) d'une armée de clones destinée à conquérir le monde (pff au secours !) argument d'ailleurs complètement escamoté on ne sait pourquoi ; le truc reste en suspens comme un détail. Ensuite vient à mon sens la seule idée intéressante du film : la possibilité de reproduction des réplicants puisque Rachael aurait enfanté. Malheureusement c'est assez mal exploité scénaristiquement et la rebellion des répliquants tout autant.
Bref on reste sur sa faim dans un film lourdingue malgré de belles images et une musique qui se réclame de l'ancêtre sans jamais en atteindre la puissance.
Ajoutez à cela l'inexpressivité bovine de Ryan Gosling et un combat dans les vagues pitoyable (ça m'a vraiment fait de la peine cette scène) vous obtenez une suite inutile qui ne sera jamais rien d'autre qu'un film sans objet car sans légitimité.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 12/06/2018 à 17:38:57 ]
cortez77
J'ai fait le mois dernier un Secret Cinema Blade Runner à Londres, c'est la claque (bon c'était mon premier secret cinéma) on se balade vraiment dans le secteur 4 sous la pluie, au milieu d'échoppes, selon son role vit diverses expériences du film (étant détective, j'ai eu le droit de trinquer dans le bureau du Capitaine Bryan, suivre Gaff dans des ruelles ou aller au Snake Pit voir Taffey Lewis... et les acteurs qui jouent les roles sont top, que ça soit physiquement et dans le jeu. QUand à la projection du film en lui même en plus il se passe plein de choses hors écran (scènes jouées live) Je crois qu'il y a des séances jsuqu'à la fin du mois
dart
Anonyme
l'absence de jeu des acteurs
qu'on dise que les acteurs sont mauvais franchement là faut arrêter de picoler.
l'inexpressivité bovine de Ryan Gosling
c'est vrai que tu le dis mieux que moi
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