Faut-il un Leader dans un groupe ?
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Anonyme
6527
Sujet de la discussion Posté le 31/07/2008 à 14:14:39Faut-il un Leader dans un groupe ?
Je suis en conflit ouvert avec le batteur du groupe dans lequel je joue sur son l'organisation!
Nonobstant le fait qu'il frappe comme un sourd, nous avons en plus un conflit qui porte sur le rôle de chacun dans le groupe...
A sa création, on m'a demandé de venir y chanter et jouer de la guitare et surtout d'assurer l'orchestration et le travail des séances... ce que j'ai accepté de faire, ayant déjà assuré ce job dans d'autres formations...
Lors de nos prestations live, je gère la communication avec le public et le bon déroulement musical du concert en donnant lors du jeu des indications visuelles aux autres musiciens !
A l'occasion de notre dernier entretien, j'ai fait part au batteur de mon mécontentement face à sa frappe qui nous empêche de travailler comme il faut en répétition ! Je l'ai invité à lever le pied...
Là, après cinq mois de participation quasi silencieuse, il s'est insurgé en disant qu'il était contre les Leaders dans les groupes, qu'on ne jouait pas dans mon groupe, etc... qu'il ne comptait pas moins qu'un autre etc... que les grands groupes comme Genesis par exemple étaient basés sur une collaboration équitable sans Leader!
Pour lui, ça doit être un partage démocratique ou chacun doit donner son opinion sur tout (choix des morceaux, interprétation...)
Je ne traite volontairement pas de l'aspect scénique ou interviennent des facteurs comme le charisme, le goût à la communication et la capacité de jouer devant les gens en donnant le meilleur de soi sans être inhibé... Là souvent, ceux qui dirigent en coulisse et qui veulent tout gérer sont incapables d'assurer devant le public...
Au-delà de ce cas "personnel" dont le problème sera rapidement solutionné puisqu'on se voit tous ce soir, avez-vous rencontré ce genre de situation?
Qu'en pensez-vous?
Quelles sont vos expériences en la matière?
Nonobstant le fait qu'il frappe comme un sourd, nous avons en plus un conflit qui porte sur le rôle de chacun dans le groupe...
A sa création, on m'a demandé de venir y chanter et jouer de la guitare et surtout d'assurer l'orchestration et le travail des séances... ce que j'ai accepté de faire, ayant déjà assuré ce job dans d'autres formations...
Lors de nos prestations live, je gère la communication avec le public et le bon déroulement musical du concert en donnant lors du jeu des indications visuelles aux autres musiciens !
A l'occasion de notre dernier entretien, j'ai fait part au batteur de mon mécontentement face à sa frappe qui nous empêche de travailler comme il faut en répétition ! Je l'ai invité à lever le pied...
Là, après cinq mois de participation quasi silencieuse, il s'est insurgé en disant qu'il était contre les Leaders dans les groupes, qu'on ne jouait pas dans mon groupe, etc... qu'il ne comptait pas moins qu'un autre etc... que les grands groupes comme Genesis par exemple étaient basés sur une collaboration équitable sans Leader!
Pour lui, ça doit être un partage démocratique ou chacun doit donner son opinion sur tout (choix des morceaux, interprétation...)
Je ne traite volontairement pas de l'aspect scénique ou interviennent des facteurs comme le charisme, le goût à la communication et la capacité de jouer devant les gens en donnant le meilleur de soi sans être inhibé... Là souvent, ceux qui dirigent en coulisse et qui veulent tout gérer sont incapables d'assurer devant le public...
Au-delà de ce cas "personnel" dont le problème sera rapidement solutionné puisqu'on se voit tous ce soir, avez-vous rencontré ce genre de situation?
Qu'en pensez-vous?
Quelles sont vos expériences en la matière?
Pretextat
12635
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
222 Posté le 28/11/2011 à 16:34:20
rectum mater :humournul:
"Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple." Jacques Prévert" .
isaacwashington
28
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 16 ans
223 Posté le 29/11/2011 à 02:41:37
À la question "Faut-il un leader dans un groupe ?", je réponds oui.
Ma première expérience frustrante dans un groupe a été de jouer de la trompette dans une formation soul (il y a maintenant plus de 10 ans) composée de 12 musiciens. Le groupe a splité au bout de 2 ans car personne ne voulait leader. Bien dommage...
J'ai ensuite monté une formation ska/reggae de 10 musiciens et de fait ai assuré le leadership. On a arrêté le ska/reggae il y a 5 ans, car nous ne supportions pas l'esprit "Jah Ramasse ta Ferraille" en vogue dans ce réseau. Nous avons donc fait de la soul. J'ai donc leadé ce groupe durant 10 ans. En parallèle, avec 4 des musiciens de cette formation, nous nous sommes lancés dans le rock garage. Au chant cette fois, j'ai aussi leadé le groupe pendant plus de 5 ans. J'ai tout arrêté en avril dernier ne supportant plus l'incommodité de mon rôle...
Mon rôle consistait à diriger et structurer les répétitions. On y arrivait, même si ce n'était pas toujours évident. Bien souvent, un leader est amené à beaucoup plus que ces deux tâches. À 10, il fallait un minimum de discipline, surtout quand les répétitions se déroulent le vendredi soir après 21h. On a généralement droit aux dernières blagues à la mode, au musicien pas prêt en plein atelier roulage, etc. Mais avec le fil du temps, on se rend compte qu'on a tous nos défauts. Moi par exemple, j'ai du mal à être ponctuel... On sait tous que la vie à 2 est difficile, alors à 10...
Je pense que les répétitions se déroulaient efficacement dans leur ensemble. Ce qui ne m'empêcha pas dans certains moments de crise d'être assimilé à une sorte de décideur unique, voire de dictateur. C'est aussi insupportable que stressant. J'ai fini par traverser une sorte de crise identitaire mêlée à de la paranoïa et une perte totale de confiance en moi. Il a suffit qu'un des musiciens me chie encore une fois dans les bottes, pour que je raccroche tout à la grande surprise générale.
Tout au long de ces expériences, j'ai souvent été blessé. On ne se rend pas forcément compte à quel point il est dûr de tenir ce rôle. Il faut souvent trouver le bon langage pour être compris de tous, répéter 15 fois la même chose, avoir un temps d'avance sur tout le monde en ce qui concerne les arrangements, etc. J'ai toujours essayé de faire participer tout le monde quant à la composition. Nous avons toujours essayé toutes les solutions d'arrangement proposées. Il ne faut pas croire qu'un leader est là pour composer à la place des autres (si cela avait été le cas, on n'aurait pas fait grand-chose...). Il est là pour faire en sorte que tout ce qui émane des musiciens soit exprimé. Il est là pour essayer les idées ou compos de chacun, abouties ou pas (des fois, ça peut simplement être un riff de gratte ou d'une ligne de basse).
Durant toutes ces années, je n'ai viré personne. Le groupe de garage a splité, le groupe de soul essaie de continuer. Je leur souhaite sincèrement de parvenir à passer d'aussi bons moments que ceux qu'on a passés ensemble. Pour l'instant, je ne joue plus du tout, sauf chez moi.
Ma première expérience frustrante dans un groupe a été de jouer de la trompette dans une formation soul (il y a maintenant plus de 10 ans) composée de 12 musiciens. Le groupe a splité au bout de 2 ans car personne ne voulait leader. Bien dommage...
J'ai ensuite monté une formation ska/reggae de 10 musiciens et de fait ai assuré le leadership. On a arrêté le ska/reggae il y a 5 ans, car nous ne supportions pas l'esprit "Jah Ramasse ta Ferraille" en vogue dans ce réseau. Nous avons donc fait de la soul. J'ai donc leadé ce groupe durant 10 ans. En parallèle, avec 4 des musiciens de cette formation, nous nous sommes lancés dans le rock garage. Au chant cette fois, j'ai aussi leadé le groupe pendant plus de 5 ans. J'ai tout arrêté en avril dernier ne supportant plus l'incommodité de mon rôle...
Mon rôle consistait à diriger et structurer les répétitions. On y arrivait, même si ce n'était pas toujours évident. Bien souvent, un leader est amené à beaucoup plus que ces deux tâches. À 10, il fallait un minimum de discipline, surtout quand les répétitions se déroulent le vendredi soir après 21h. On a généralement droit aux dernières blagues à la mode, au musicien pas prêt en plein atelier roulage, etc. Mais avec le fil du temps, on se rend compte qu'on a tous nos défauts. Moi par exemple, j'ai du mal à être ponctuel... On sait tous que la vie à 2 est difficile, alors à 10...
Je pense que les répétitions se déroulaient efficacement dans leur ensemble. Ce qui ne m'empêcha pas dans certains moments de crise d'être assimilé à une sorte de décideur unique, voire de dictateur. C'est aussi insupportable que stressant. J'ai fini par traverser une sorte de crise identitaire mêlée à de la paranoïa et une perte totale de confiance en moi. Il a suffit qu'un des musiciens me chie encore une fois dans les bottes, pour que je raccroche tout à la grande surprise générale.
Tout au long de ces expériences, j'ai souvent été blessé. On ne se rend pas forcément compte à quel point il est dûr de tenir ce rôle. Il faut souvent trouver le bon langage pour être compris de tous, répéter 15 fois la même chose, avoir un temps d'avance sur tout le monde en ce qui concerne les arrangements, etc. J'ai toujours essayé de faire participer tout le monde quant à la composition. Nous avons toujours essayé toutes les solutions d'arrangement proposées. Il ne faut pas croire qu'un leader est là pour composer à la place des autres (si cela avait été le cas, on n'aurait pas fait grand-chose...). Il est là pour faire en sorte que tout ce qui émane des musiciens soit exprimé. Il est là pour essayer les idées ou compos de chacun, abouties ou pas (des fois, ça peut simplement être un riff de gratte ou d'une ligne de basse).
Durant toutes ces années, je n'ai viré personne. Le groupe de garage a splité, le groupe de soul essaie de continuer. Je leur souhaite sincèrement de parvenir à passer d'aussi bons moments que ceux qu'on a passés ensemble. Pour l'instant, je ne joue plus du tout, sauf chez moi.
Will Zégal
75020
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
224 Posté le 29/11/2011 à 13:14:20
10 ans, ça fait déjà pas mal. Il y a un paquet de groupes qui ne tiennent pas aussi longtemps.
Mais ton expérience montre bien aussi les erreurs à tenter d'éviter. Il arrive que tout le monde se repose trop sur le leader qui a tout le poids sur les épaules. Pour peu qu'il soit compétent, on en attend toujours plus de lui et on finit par ne plus lui pardonner la moindre défaillance, ce qui est forcément vécu comme une injustice par la personne qui se tape tout le boulot. Ça craque.
Quand quelqu'un assure, les autres musiciens ont tendance à ne pas voir le boulot qui est fourni et à ne pas se rendre compte de sa difficulté. Je l'ai vu dans un groupe de potes où les deux leaders qui faisait pratiquement tout en ont eu marre que des musiciens du groupe ne soient jamais contents. Pas contents de la tournée parce que trop intense. Pas content de ceci, de cela...
Ils leur ont donc collé des tâches à gérer. "Puisque c'est si facile, c'est toi qui va t'occuper du site web. Et puis, tu organises la prochaine tournée". Ça a drôlement calmé les choses.
J'imagine à quel point ça doit être dur à gérer, un groupe de 10 ou 12 personnes.
Mais ton expérience montre bien aussi les erreurs à tenter d'éviter. Il arrive que tout le monde se repose trop sur le leader qui a tout le poids sur les épaules. Pour peu qu'il soit compétent, on en attend toujours plus de lui et on finit par ne plus lui pardonner la moindre défaillance, ce qui est forcément vécu comme une injustice par la personne qui se tape tout le boulot. Ça craque.
Quand quelqu'un assure, les autres musiciens ont tendance à ne pas voir le boulot qui est fourni et à ne pas se rendre compte de sa difficulté. Je l'ai vu dans un groupe de potes où les deux leaders qui faisait pratiquement tout en ont eu marre que des musiciens du groupe ne soient jamais contents. Pas contents de la tournée parce que trop intense. Pas content de ceci, de cela...
Ils leur ont donc collé des tâches à gérer. "Puisque c'est si facile, c'est toi qui va t'occuper du site web. Et puis, tu organises la prochaine tournée". Ça a drôlement calmé les choses.
J'imagine à quel point ça doit être dur à gérer, un groupe de 10 ou 12 personnes.
artrock13
293
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
225 Posté le 19/12/2011 à 00:12:11
Citation :
les autres musiciens ont tendance à ne pas voir le boulot qui est fourni et à ne pas se rendre compte de sa difficulté
j'ai connu ca aussi , genre me prendre la tete a trouver des contacts et des date. si c'etais trop loin de la maison de certain ca ralé, les mec ralé parce que soit disant il etais pas impliqué dans le travail de composition mais quand il arrivé a la repete il te disait bon désolé chui dispo que 1h grand max.... et du coup plus les 2 autre foutais rien plus on compensé et plus on compensé plus il foutais rien, le cercle vicieux. Ca a fini en split au moment meme ou un label etais apparement interessé pour nous signer.
Pretextat
12635
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
226 Posté le 20/12/2011 à 17:04:09
ça aussi - des dateS - si CE N'étaiT - de certainS - ça ralAIT - les mecS - ralaIENT - ilS N'étaIENT - impliquéS - ilS - arrivAIENT - à la Répèt' - il te disait : - plus les deux autreS - NE foutAIENT - on compensAIT - il foutAIT -un label étAIT - ...
20 fautes en 5 phrases
"Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple." Jacques Prévert" .
Tonka
2463
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
227 Posté le 20/12/2011 à 17:19:15
Nous on est montés en assoce ce qui permet en particulier une gestion transparentes des pepettes (quand y'en a), ça veut dire déjà qu'il y a un président élu (et qui peut changer à chaque AG).
On a d'autre part l'un des membres du groupes qui est membre fondateur et à ce titre est garant de "l'esprit du groupe, de son identité" et on lui reconnait d'office un genre de droit de véto. Il a également la maîtrise de la partie "danse" : on est un groupe de bal folk (festnoz) donc on a, pour tout notre répertoire, une totale liberté, à condition de respecter bien sûr les impulsions de la danse, ce dont il est garant.
On a enfin un chanteur qui du fait de sa position de "frontman" a "autorité" (un bien grand mot) sur tout ce qui a trait à l'animation, au rapport avec le public, puisque c'est sur lui que ça retombe de toute façon.
D'autre part on est 4 sur 6 à composer des musiques ou écrire des texte... et on a toujours une certaine paternité sur nos chansons
On a donc l'habitude de fonctionner de façon plutôt démocratique, tout pouvant être discuté avec toutefois l'autorité d'un président qui "facilite la parole" et peut éventuellement trancher, du membre fondateur garant de l'identité du groupe et de la danse, et d'un frontman garant de l'animation et de la scène, et d'auteurs et compositeurs qui ont aussi un peu leur mot à dire sur ce qu'on fait collectivement de leurs chansons.
J'imagine que ça peut paraître un peu formaliste et "administratif", mais en réalité ça fonctionne plutôt bien, ça laisse pas mal de liberté et de pouvoir à chacun, avec quand même une efficacité acceptable (c'est vrai qu'on n'est pas toujours hyper-réactifs)... et le résultat c'est que le groupe existe depuis 20 ans et a je crois encore de nombreuses années devant lui !
On a d'autre part l'un des membres du groupes qui est membre fondateur et à ce titre est garant de "l'esprit du groupe, de son identité" et on lui reconnait d'office un genre de droit de véto. Il a également la maîtrise de la partie "danse" : on est un groupe de bal folk (festnoz) donc on a, pour tout notre répertoire, une totale liberté, à condition de respecter bien sûr les impulsions de la danse, ce dont il est garant.
On a enfin un chanteur qui du fait de sa position de "frontman" a "autorité" (un bien grand mot) sur tout ce qui a trait à l'animation, au rapport avec le public, puisque c'est sur lui que ça retombe de toute façon.
D'autre part on est 4 sur 6 à composer des musiques ou écrire des texte... et on a toujours une certaine paternité sur nos chansons
On a donc l'habitude de fonctionner de façon plutôt démocratique, tout pouvant être discuté avec toutefois l'autorité d'un président qui "facilite la parole" et peut éventuellement trancher, du membre fondateur garant de l'identité du groupe et de la danse, et d'un frontman garant de l'animation et de la scène, et d'auteurs et compositeurs qui ont aussi un peu leur mot à dire sur ce qu'on fait collectivement de leurs chansons.
J'imagine que ça peut paraître un peu formaliste et "administratif", mais en réalité ça fonctionne plutôt bien, ça laisse pas mal de liberté et de pouvoir à chacun, avec quand même une efficacité acceptable (c'est vrai qu'on n'est pas toujours hyper-réactifs)... et le résultat c'est que le groupe existe depuis 20 ans et a je crois encore de nombreuses années devant lui !
Will Zégal
75020
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
228 Posté le 20/12/2011 à 17:32:52
Citation :
J'imagine que ça peut paraître un peu formaliste et "administratif"
Pas vraiment. D'après ce que je comprends, chacun prend la responsabilité d'un "secteur" en fonction de ses compétences. Logique et visiblement efficace.
artrock13
293
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
229 Posté le 21/12/2011 à 00:16:54
x
Hors sujet :désolé pour les fautes, vu comme ça ,d'un coup ca calme LOL
Hermanni
91
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 12 ans
230 Posté le 04/12/2012 à 13:29:40
Lu.
D'une manière générale, sans entrer dans les problèmes de leader etc, un batteur doit savoir qu'il n'est pas seul dans le groupe. Et un bon batteur est un batteur qui sait jauger sa frappe en fonction des autres musiciens. Ce problème se pose, je pense, dans tous les groupes, le batteur est dans son trip (ce qui naturel, faut qu'il s'amuse aussi ) et commence à frapper de plus en plus fort. Le soucis, c'est que les autres musiciens vont remédier à ce problème en augmentant le volume de leurs amplis ou en jouant eux-mêmes plus fort. Au final, la musique devient un bruit. Donc le batteur doit comprendre qu'il fait partie d'une groupe et donc qu'on doit, s'en forcer, entendre tous les instruments.
Ensuite, sur la question de l'existence d'un leader ou non. Je pense que c'est aussi une question qui revient dans chaque groupe et je pense pas qu'il existe une règle. C'est du cas par cas. Généralement, le chanteur principal d'un groupe est vu comme son leader naturel mais ça peut ne pas être le cas.
Je pense que cela dépend de chacun des membres du groupe, certains membres ayant plus tendance à laisser faire les choses. D'autres ont plus l'habitude de jouer le rôle de "motivateur" sans pour autant diriger et contrôler le groupe. Je pense que c'est une question très complexe, mais chose très importante : s'il doit exister un leader, il faut que ça se fasse naturellement et pas par un putsch
Hermanni.
D'une manière générale, sans entrer dans les problèmes de leader etc, un batteur doit savoir qu'il n'est pas seul dans le groupe. Et un bon batteur est un batteur qui sait jauger sa frappe en fonction des autres musiciens. Ce problème se pose, je pense, dans tous les groupes, le batteur est dans son trip (ce qui naturel, faut qu'il s'amuse aussi ) et commence à frapper de plus en plus fort. Le soucis, c'est que les autres musiciens vont remédier à ce problème en augmentant le volume de leurs amplis ou en jouant eux-mêmes plus fort. Au final, la musique devient un bruit. Donc le batteur doit comprendre qu'il fait partie d'une groupe et donc qu'on doit, s'en forcer, entendre tous les instruments.
Ensuite, sur la question de l'existence d'un leader ou non. Je pense que c'est aussi une question qui revient dans chaque groupe et je pense pas qu'il existe une règle. C'est du cas par cas. Généralement, le chanteur principal d'un groupe est vu comme son leader naturel mais ça peut ne pas être le cas.
Je pense que cela dépend de chacun des membres du groupe, certains membres ayant plus tendance à laisser faire les choses. D'autres ont plus l'habitude de jouer le rôle de "motivateur" sans pour autant diriger et contrôler le groupe. Je pense que c'est une question très complexe, mais chose très importante : s'il doit exister un leader, il faut que ça se fasse naturellement et pas par un putsch
Hermanni.
"La musique, c'est du bruit qui pense..." [V. Hugo]
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