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Trouver des concerts : votre / vos expérience(s)

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Sujet de la discussion Trouver des concerts : votre / vos expérience(s)   fusion
Pour revenir un peu dans le sujet (C'est toujours pas de la COS mais c'est plus centré sur les concerts) ...
Je me pose les questions suivantes ces derniers temps.

Une date se "book" combien de temps en avance de manière générale ?
Hors groupe de reprises, est-ce que vous arrivez à trouver des dates aussi facilement l'été que le reste de l'année ou c'est différent ?

[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Les conneries on stage" qui a été fusionnée dans ce sujet le 16/08/16 ]

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+1000 avec Jimbass et le Koala.
Un réseau c'est pas un truc qui se fait d'un claquement de doigt sur un site, ça se construit petit à petit. Faut se bouger soi, physiquement, rencontrer les gens, montrer son intérêt et sa motivation, etc. On parle quand même d'art là, et ça passe bien plus souvent par des rencontres humaines que par des envois de CV.
Et oui, au début on a soi-même pas grand chose de "sérieux" à proposer (ou pas grand chose qui le prouve), et faut pas chercher à brûler les étapes. Les orgas sérieuses viendront vers toi quand elles sauront que t'as un truc sérieux à partager.

Fréquenter les lieux de répé, de concert, rencontrer les assos locales, les chargés de mission culturelle, les autres groupes, les ingés, etc. C'est effectivement ça le premier démarchage. Comme ça ensuite ton projet sort pas de nulle part.


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Concernant planconcert, voilà le petit retour d'expérience que je peux apporter. On a commencé à chercher des dates en avril dernier. Entre avril et maintenant on a fait 3 concerts, sur ces 3 concerts, 2 se sont réalisés grâce à planconcert (l'autre était via une annonce sur un groupe facebook).

De mon point de vue, une grande partie des annonces sont postées par des groupes qui cherchent d'autres groupes pour faire un plateau. Cela dit j'ai aussi vu des grosses structures, exemple il y a quelques semaines avec le Bus Palladium qui a posté une annonce pour des dates en septembre.

Concrètement je pense que ce site peut aider des débutants pas trop regardant sur la rémunération et qui cherchent surtout des plans amateurs. Pour les pros je suis nettement plus sceptique mais faut voir. Par contre je parle pour la région île de France, pour les autres régions j'ai l'impression que l'offre est quand même beaucoup moins fournie.
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Retour d'expérience, voilà comment c'est en train de se passer pour le groupe pour lequel je fait le son.

Le groupe a environ 5 ans et fait essentiellement des reprises soul/funk connues en amateur. Au début, ils faisaient quelques concerts gratos par an dans les bars qui laissaient jouer n'importe qui en centre ville (et qui ont malheureusement fermé depuis). Y'a eu du mouvement chez les instrus et les chanteuses, ce qui a pas forcément aidé à avancer très vite.
Mais depuis un peu plus d'un an, ils ont fait quelques concerts improvisés dans la rue avec un minimum de matos (par ex batterie "flats" avec GC, CC et charley, pas plus et mini amplis/sono mobile pour guitare/basse/chant, les cuivres pas besoin), un mini set avec un esprit très décontracté. Ca fait plus mini répète publique pour le fun que concert formel. Comme c'est dansant/festif, les passants restent un peu, mettent même quelques sous dans un chapeau. Mais surtout, il y a eu des demandes pour des plans privés, ce qui n'arrive jamais en concert. Du coup, cet été on a pu faire quelques plans qui vont payer du matos et le loyer des locaux de répète. Et le fait de faire des plans privés aide à convaincre les salles de plus grande envergure.
Evidemment, ça peut pas se faire avec tous les styles, mais le concert improvisé dans la rue, ça aide bien. Faut juste pas avoir l'air d'essayer d'en vivre (pas avoir l'air d'un clochard quoi), parce que personne ne va ramener l'accordéoniste du métro à son mariage ...

2ème truc important, la com et le public du groupe ! Quelque soit le plan, on rappelle toujours le nom de la page facebook en fin de concert et ensuite avec ceux qui viennent discuter. Ca aide à créer un public plus ou moins fidèle. Et quand y'a un concert prévu bientôt, y'a une sorte de matraquage sur facebook où chaque membre partage l'évènement régulièrement. Y'a au moins un rappel du concert une à deux fois par semaine ou à peu près déjà 2 ou 3 mois à l'avance. Machin partage, Truc aime le partage de machin, Truc partage, Bidule aime le partage de Truc ... Ca fait revenir le même post assez souvent et ça permet de mobiliser un public. Quand tu vas voir une salle et que tu peux leur dire on ramène généralement 50/100/150 personnes, ça aide aussi à obtenir le plan. Sans com, pas de public et il faut avoir son public. Ca vient pas d'un coup mais petit à petit.

3ème truc qui fonctionne, partager les concerts avec d'autres groupes du même style et même niveau. Chacun ramène son public et à la fin ça partage le public qui grandit pour chaque groupe. C'est tout bénef.
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Je plussoi l'aide benevole qui permet de rencontrer des gens.
Dans mon groupe je m'occupe hors scene de la partie technique, entretiens reparations, listing materiel a emporter. Donc plutot logitstique.

Hier soir j'ai bénévolement aidé un petit groupe (SOAD cover, side project de mon chanteur) en tant que "roadies" / tech pour le groupe.
Ce que ça m'apporte?

-Une soirée avec les potes.
-Rencontre de l'orga de la soiré, avec laquel on a pu discuter jusqu'à 3h du matin autour d'une bierre apres fermeture des portes.
-2 Dates potentiel a la clé selon nos dispo.
-Avoir le temps de parler de mon groupe a l'orga en details, pas juste une petite annonce vite fait entre 2 morceaux.
-Discuter de tout et de rien, ce qui laisse entrevoir ton etat d'esprit a tes interlocuteurs.


Le mec nous a montré comment il bossai pour recruter ses groupes et orga ses soirées, les type de damandes qu'il reçoit, ses ressenti sur la com avec les groupes. en vrac:

-Il reçoit bien plus de demandes qu'il n'est capable de crée d'evenement, pourtant café concert qui fait jouer 6 à 10 groupes par week end + 4-5 en semaine.

-Il a un reseau bien en place, communique enormement avec les diverses assos locales, s'echange des groupe avec les autres orgas s'il n'est pas capable de booker un groupe qui vaut le coup ou si lui a un vide a combler sur une soirée.
CQFD, plan concert et autre site d'annonce, il s'en bat les noisettes.

-Les demandes de certains groupes sont tout juste une pure grosse blague:
*Cathering abusif.
*Demande de cachet irréaliste (genre 400€ pour un groupe qui fait sa premiere date, inconnu de tous, demande de defraiement de 150€ pour un groupe localisé a 30 km, demande de logement en chambre d'hote ou hotel 4 etoiles pour un plan local pourri qui ramenera zero publique)
*Demande de materiel et backline innaproprié ( 8 retours de scene pour un groupe de 4 dans un caf'conc, demande de pret de materiel specifique tres couteux

http://dyssomnia.net/

 

Grand menage de printemps tardif dans mon matos guitare:
https://fr.audiofanzine.com/membres/560265/classifieds/published-products/

105
tout cela est très intéressant: et puisqu'on en est là, comme la demande a déjà été faite par quelqu'un d'autre pour les bio/présentation, que pensez vous de ma bio présentation (a lire sous soundcloud, vous pouvez cliquer sur le lien en dessous si vous voulez), ça fait sérieux,c'est pas too much? vos avis?

[ Dernière édition du message le 21/08/2016 à 21:04:57 ]

106
x
Hors sujet :
My 2 cents:

:fleche:Tu te répètes un peu
Citation :
Chansons à texte piano/voix

Citation :
Des chansons piano/voix


Citation :
un goût prononcé pour l'invention et l'improvisation

Citation :
un peu d'improvisation


Citation :
Avec son énergie débordante

Citation :
style pianistique énergique


:fleche:
Citation :
composietur
de quoi s'agit-il exactement? :-D

:fleche:
Citation :
style pianistique énergique mélangé aux sons de piano
Intérêt? En plus, un style mélangé à des sons, bof, on a vu mieux comme formule, "l'énergie et le son des pianos électriques mythiques" ou un truc dans ce style me paraît plus efficace, mais affaire de goût...

:fleche:je mettrais
Citation :
adhérent sacem
à la fin et en dehors du auteur/compositeur

:fleche:soit tu fais une version anglaise, et une version française, soit tu évites le
Citation :
songwriter/singer/pianist
qui fait un peu tâche au milieu du reste. D'ailleurs, plutôt que auteur/compositeur..., je mettrais simplement "songwriter", terme assez explicite dans le milieu, non?

:fleche:de
Citation :
formation classique
...On s'en fout, non?

:fleche:parler de soi à la 3ème personne, je trouve que ça fait péteux. Autant dire "je" et s'assumer complètement.

Enfin, sur 8 titres sur SC, tu as 4 reprises si je ne dis pas de conneries, précise le dans ta description...


 

[ Dernière édition du message le 21/08/2016 à 21:38:25 ]

107
x
Hors sujet :
Citation :
auteur/composietur/interprète adhérent sacem/songwriter/singer/pianist
c'est quoi un composietur:-D

Sinon pour moi c'est super too much, et au final on apprend pas grand chose.
"adherant sacem..." on s'en fout c'est pas un genre musical.
Je pense que dire "auteur, compositeur, interprete au chant et piano" serai suffisant.

Corrélation francais / anglais a revoir, je fait aussi beaucoup d’anglicisme et utilise beaucoup de termes en anglais, mais dans ta présentation ça fait mauvais effet "singer" "compositeur" cote a cote...

" Les petits ou gros tracas du quotidien sont pour lui une source inépuisable d'inspiration." avis perso, pour moi ça sonne "je fait des chanson sur de's sujets interessant mais aussi sur la pomme que j'ai mangé ce matin..." Je me trompe peu etre mais en simple spectateur ça me fait deja peur de me faire chier alors a la place d'un orga...

"c'est la formule de cet artiste hors normes" ça passe comme critique venu d'autre, ça fait un peu megalo quand ça viens de soit, toujours avis perso, mais faudrai tourner ça autrement non?

le reste me parrait pas trop cata, apres loin de moi la pretention d'etre le mieux placer pour ces chose la. c'est just mon avis a la premiere lecture.



http://dyssomnia.net/

 

Grand menage de printemps tardif dans mon matos guitare:
https://fr.audiofanzine.com/membres/560265/classifieds/published-products/

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Hors sujet :
Je plussoie les remarques de n2h2. A mon avis, mieux vaut faire court, simple et efficace, plutôt que d'écrire des tartines de vide.;)


 

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Hors sujet :
@ The Bubble :
Salut,

Comme l'a fait remarquer 8oris, ton SC comporte une majorité de reprises alors que ta présentation est axée sur tes compos. Sois cohérent également à ce niveau.
On est complètement HS avec ta question. Ouvre un sujet et demande le déménagement des messages… ;)
110
ok fin du hs et demande faite à la modérateuse. merci.

[ Dernière édition du message le 22/08/2016 à 12:32:03 ]

111
Bonjour à tous,
J'ai lu tout ce sujet , à priori très intéressant.
Ayant débuté la scène il y a plus de trente ans, je constate que les choses n'ont pas beaucoup évolué pour les groupes à la recherche de date. Tout ce qui a été dit plus haut auraient pu être dit à cette époque, au détail près qu'internet n'existait pas, que le support audio "officiel" était la K7 audio et la com un joli pressbook coutant une blinde à la photocopieuse... Donc, deux tonnes de matos à envoyer par la poste aux divers orgas (je vous dis pas les frais) pour espérer décrocher une pauvre date.

Internet et la musique en ligne font faire pas mal d'économie à nous tous, musiciens de tous poils, ce qui peut facilement profiter à la qualité audio du support à présenter.

Pour ma part, je voudrais ajouter deux conseils qui me semblent manquer dans tout ce a été dit plus haut (si je me trompe n'hésitez pas à me rectifier) :

Primo, c'est bête, mais "nul n'est prophète en son pays" est une maxime qui s'adapte bien à la recherche de concert. Sauf si vous pouvez déplacer à coup sûr 50 copains à chacun de vos concerts (ce qui est tj bien accueilli lors d'une recherche de concert), je vous invite à vous expatrier. Dans le ville B, le groupe de la ville A attirera plus les curiosités, et donc du public, que celui de la ville B, qui ne présente à priori pas d'exotisme (mettez des guillemets un peu partout...). C'est assez rageant et souvent très injuste, je sais, mais c'est quasi toujours une réalité.

Deuxio, rien ne vaut le contact avec la personne qui décide. Arriver à choper le(la) programmateur(trice) au téléphone, c'est les 3/4 du taff de fait.
Bon, après il faut se vendre, mais le contact humain est beaucoup efficace qu'un mail ou autre contact numérique, pour faire passer le feeling. Ensuite, on voit tout de suite s'il faut insister ou pas, ça évite pas mal de perte de temps. Les progs ne sont pas des personnes très accessibles, ni faciles à joindre, c'est là la difficulté, mais ça vaut le coup d'investir dans cette direction.

Voilou, bonne chasse!
112
Je suis tout à fait d'accord avec ça.

Notamment, le "nul n'est prophète en son pays". Avec mon précédent groupe, on faisait 40 dates par an dans un rayon de 40 km (vive la Bretagne et sa densité de lieux), mais seulement 1 ou 2 dans les bleds autour de chez nous, dont une des plus grandes villes du coin.

Le côté "groupe local" est hélas dévalorisant, alors que pour un programmateur comme pour le public, "un groupe venu de [assez loin proportionnellement à l'ampleur de la manifestation]", ça fera bien.

N'oubliez pas non plus un truc : combien y a t-il de monuments, musées, sites exceptionnels etc autour de chez vous que vous n'être jamais allés voir ? On n'y va pas parce qu'on se dit que comme c'est à côté, on peut y aller quand on veut. C'est pareil avec les groupes locaux : le public a l'impression que comme c'est un groupe du coin, ils peuvent les voir quand ils veulent, alors ils vont plutôt voir des groupes qui viennent de loin et sont de passage.

Ça n'est cependant pas une règle absolue et le développement de réseaux locaux peut aider à la contrer. Attention quand même à un truc : la gratuité. Parce que ce n'est pas parce que vous filez un coup de main à un festival qu'il va vous booker. Il ne faut participer aux réseaux qu'à condition que ça soit une envie.

Ça ne veut cependant pas dire qu'il faille se disperser géographiquement : quand on commence à s'implanter quelque part, il faut creuser le sillon.

D'une façon générale, il faut changer ses paramètres de "local" et de distance. Ce week-end, on est allés avec mon groupe jouer pour un tout petit festival du côté de Clisson. Certains d'entre nous, qui avaient joué quotidiennement depuis 10 jours (festival interceltique oblige), ont fait 3 heures 30 de route pour aller sur place. Tout ça pour 100 € par personne et on s'est retrouvés à jouer sur des palettes devant une trentaine de personnes.

MAIS, on est contents d'y être allés. Outre une bonne ambiance et un bon accueil, on voulait soutenir l'initiative des créateurs de l'événement (créer un festival breton dans le vignoble nantais, envie de faire bouger ce coin qui ne bouge pas des masses, soutien aux viticulteurs, etc). Par ailleurs, le peu de gens sur place ont été tellement enthousiastes qu'on est à peu près surs que ça nous apportera des dates dans le coin où on joue pour l'instant très peu, et probablement ailleurs. Comme il y a avait peu de monde, on a pu discuter avec pratiquement tous les gens présents. Et ça, c'est précieux en terme de fanbase.

Parce qu'il y a un truc qu'on n'a pas encore évoqué, non plus, ce sont les fans. Il faut les choyer (surtout quand on en a peu), communiquer régulièrement avec eux, les faire se sentir intimes avec le groupe. Ils ne rapporteront directement que peu de dates de concerts, mais ils vont assurer une partie de la com du groupe et c'est la com la plus efficace qu'on puisse avoir, parce que c'est un tiers n'ayant directement aucun intérêt dans le groupe ou sa prod qui va chanter ses louanges. Et pour un organisateur, s'il sait qu'il a des fans d'un groupe dans sa zone de chalandise (définition), booker ce groupe va être intéressant parce que ces fans vont être un super relais de communication.
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Citation de : Will Zégal

Parce qu'il y a un truc qu'on n'a pas encore évoqué, non plus, ce sont les fans. Il faut les choyer (surtout quand on en a peu), communiquer régulièrement avec eux, les faire se sentir intimes avec le groupe. Ils ne rapporteront directement que peu de dates de concerts, mais ils vont assurer une partie de la com du groupe et c'est la com la plus efficace qu'on puisse avoir, parce que c'est un tiers n'ayant directement aucun intérêt dans le groupe ou sa prod qui va chanter ses louanges. Et pour un organisateur, s'il sait qu'il a des fans d'un groupe dans sa zone de chalandise (définition), booker ce groupe va être intéressant parce que ces fans vont être un super relais de communication.

 Complètement d'accord. D'autant plus avec les réseaux sociaux, on a tous pris un peu l'habitude de se sentir assez proches des artistes qu'on écoute. Puis bon, c'est grâce à ses dix premiers fans qu'on attire les 1000 suivants :)

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Je pense aussi qu'il y a des groupes qui se sont fait une aura locale et que leur concerts attirent du monde même s'ils passent 20 fois par an en local, parce qu'on sait que ce sera bien, parce que la dernière fois, ça avait été infernal, parce qu'ils sont imprévisibles...
Il y a quelques groupes comme ça dans ma région (peu mais tout de même).
Mais évidemment pour ça, il faut avoir eu le temps de construire cette légende.

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

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Oui. C'est pour ça que j'ai dit que ça n'était pas une règle absolue. En fait, ça dépend de plein de paramètres et notamment de l'implication des membres du groupe (ou de certains de ses membres) dans le tissus musical local.

Attention quand même à un truc : ne pas lasser le public.

Par exemple, nous avons joué deux années de rang pour la même ville à l'occasion de la fête de la musique. A l'issue de la dernière (où on était en plus plus ou moins tête d'affiche), ils ont annoncé vouloir nous reprendre l'année prochaine. Mais on ira pas.
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Savoir se faire désirer, c'est un luxe icon_bravo.gif

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

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Hors sujet :
Citation de Will :
ils ont annoncé vouloir nous reprendre l'année prochaine. Mais on ira pas.

:mdr:
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dana12 : il s'agit plus d'éviter de saturer les gens que de se faire désirer.
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Hello,
pour ma part, et quelques années de musique et concerts, j'ai fait et je fais encore aujourd'hui les mêmes constats :

>> dans un groupe, c'est toujours (le)s même(s) qui fait le maximum et notamment trouver des dates. Comme dit plus haut, j'avais moi aussi arpenter le net et les concerts joués par d'autres dans les lieux aussi variés que les bars, restaurants, bars à vin... J'en ai sorti une liste donnée à chacun des membres du groupe... résultat RIEN. On ne s'est même pas donné la peine d'appeler ou passer voir le lieu.
>> le nombre de personnes dans le groupe peut être un frein pour les organisateurs... nous, nous sommes 6 (avec batterie) voire 7 avec le clavier et impossible de rentrer partout.

Sinon je rejoins les avis précédents. Par contre, pour la démo audio, nous l'avons faite avec les (bons) moyens du bord et le son était nickel aux dires des quelques auditeurs intéressés.

HES
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Hors sujet :
Ah, mais je n'ai jamais dit qu'il ne fallait pas faire ses démos soi-même. J'ai dit que si on y connaît rien et qu'on n'a pas de matos, c'était une erreur de choisir de se mettre au home-studio pour enregistrer sa première démo au lieu de dépenser la même somme (et sans doute moins) en studio.

Dans le premier cas, c'est un peu comme quelqu'un qui devrait aller à un entretien d'embauche et qui n'a ni voiture ni permis et qui décide, plutôt que de prendre les transports en commun, voire un taxi, de passer son permis et d'acheter une voiture.

Avoir son permis et une voiture, c'est utile. Mais c'est pas la même démarche que d'aller à un entretien d'embauche.
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Salut a tous.

 

Certains ici ont évoqué le fait de démarcher des tourneurs, smacs, label ou autre. D'après ce que j'ai cru comprendre ça sert quasi à rien : ce sont eux qui démarchent les groupes et pas l'inverse. Ils sont déjà, comme les salles de concerts sur sollicités par les groupes.

 

Et puis y a pas que les tourneurs et les smacs dans le paysage du zicos. y a plein de bars, de petites orgas, fêtes de village ou y a moyen de jouer et mieux payé… et puis bon les smacs, franchement ? ce sont des milieux hyper tourné sur le/les « réseau » officiels, et pour rentrer la dedans en tant que groupe semi pro ben faut s'accrocher, souvent avoir la bonne démo bien enregistrée par le studio qui va bien, et le pistonage y est érigé en institution. Perso moi je suce des boules que par plaisir, pas par obligation.

 

Du coup, et je pense que c'est le nerf de la guerre, ils faut/faudrait toujours assurer ses prestas à 200 %, qu'il y ai 3 ou 3000 personnes. Perso, quand il y a pas grand monde, je fait la presta pour le public qui est avec nous, ceux qui nous regardent vraiment et qui sont « dedans ». C'est important de regarder le public ! C'est pas à un classeur ou à une tablette que tu dois chanter ta presta. Au bout d'un moment, ont les a à l'usure et de plus en plus de monde se prête aux jeux. Et pour nous, 90 % des concerts que l'ont trouve se font sur des presta réussies ou ont « cause » au public. Donc comme dit plus haut, après le concert faut aller causer à l'orga, causer au bar, y a toujours des gens qui ont appréciés et qui te diront qu'ils connaissent un p'tit festival, un bar ou autre qui serait intéressé… dans ce cas, prendre le contact et surtout filer un petit truc en échange. Nous on file des jolis p'tits stikers colorés avec nos contacts dessus. Bien sur, Si c'est un orga qui semble vraiment interrssé on lui file un Cd. on lui explique c'est fait maison, qu c'est pas la prod de l'année Mais qu'on est super motivé pour jouer (mais jamais gratos). C'est 90 % de nos dates.

 

Pis autre chose aussi. Faut essayer de cibler correctement les lieux ou on peut être accueillis. Est ce vraiment utile de démarcher du festoche si on a un groupe de reprise pop rock ? De même, aller démarcher du bar ou la fête à la saucisse avec avec un groupe de métal hardcore qui tache, c'est pas forcément gagné (sauf pour certains bars spécialisé bien sur). Y a des lieux comme ça ou un groupe, ou plutôt un style de musique n'a pas grand-chose à foutre. Et une fois que le nom de ton groupe à été associé à une soirée merdique (pas que le groupe soit mauvais), c'est dure de se défaire de cette réputation. Dire oui à tout les plans c'est pas forcément s'aider...

 

Un dernier truc : Il faut organiser des concerts. Faire une soirée concert dans une salle des fêtes du coin et inviter des groupes d'une région à coté à plusieurs avantages. 1) faire bouger un peu le bled ou on habite. Combien de fois j'ai écouté des groupes couiner parce que ça bouge pas vers chez eux mais qui n'ont jamais essayé d'organiser du concert. Faire bouger sa ville, c'est lui donner une dynamique, faire parler d'elle, et du groupe qui se bouge pour elle : faire parler de SON groupe. 2) le réseautage. Inviter un groupe sympa et qui tourne déjà un peu croisé lors d'un concert c'est quasi s'assurer de partager le réseaux qu'on se construit. 3) Se rendre conte de la réalité des organisations c'est faire évoluer la pratique de son groupe vers la réalité du terrain (balance, matos, timing…) 4) faire la fête avec ses potes et avoir de la bière pression bien fraîche gratos !

 

Et puis puisque le réseau des smacs et autre institutions se tournent vers les « pros », oblige les « petits groupes » à faire des tremplins non payés, suivre la formation musique actuelle dispensée par machin qui vend un tube de soupe sur radio france (risque de formatage?), créons notre réseaux et laissons pour l'instant celui des pros aux pros. Le moment venu, ils nous appellerons.

 

Bon j'arrète la parce que ça fait quand même un bon pavé mais il y aurait pas mal de trucs à dire en plus...

 

Déjà.

 

 

 

 

 

[ Dernière édition du message le 22/08/2016 à 23:23:58 ]

122
+1

Le truc pour bosser avec des pros n'est pas de les trouver, c'est de les séduire. Pour ça, il faut faire ses preuves. Prendre du temps pour prospecter des tourneurs quand on n'a pas montré qu'on est capable d'assurer plusieurs dizaines de dates par an, c'est juste du temps perdu pour tout le monde.

Un tourneur, il se paye sur les concerts qu'il vend. Sauf rare exception où le gars a décelé qu'il avait affaire à des génies de la musique et des gens fiables et motivés prêts à tout lâcher du jour au lendemain pour se lancer dans la carrière, pourquoi un tourneur irait s'engager avec un groupe inconnu qui n'a fait quasiment aucun concert alors qu'il dispose de dizaines de groupes déjà bien aguerris et avec une certaine renommée et composé de pros avec lesquels travailler ?
123
Moi j'ai juste un truc a redir sur l'orga d'une date dans son village.
En theorie c'est bien beau, mais en pratique pas meme 1% des gens present sur AF seraient capablent d'assurer le coup. Par ce que:
-Il faut la structure, assurances, demandes de droits d'orga... Ce qui veut dire au minimum crée ou avoir une asso a dispo dont les attribut officiels lui permettent d'organiser un tel evenement. ça se fait pas en 5 min.
-Derriere il faut les ingé son, les ingé light, le lieu a proprement parler, la pub, la logistique, le matos.
-Le jour meme, la "securité", la billeterie, la bouffe eventuel, la distri boisson (et les autorisations qui vont avec). pouvoir acceuillir les groupes, les payer quelque soit la rentré d'argent effectué, la location du lieu. la sacem, les eventuels salaires pour les intermitants les dizaine d'obligation legales a respecter.

Alors non, c'est pas impossible a organiser, mais faut un minimum rester realiste, etant president d'une asso 1901 ayan tpour statut primaire la mise a disposition de salles de repetition, on avait anticipé le coup et aussi p^revu l'organisation de spectacles et evenements. Bein je peu t'assurer que meme etant parfaitement rodé pour notre role primaire, je n'egagerai surement pas l'avernir de mon asso dans l'organisation d'un tel evenement. Parce que si l'orga est pas beton, y'a pas de publique a coup sur. Et si l'organisation est beton mais que malheureusement l'evenement fait flop, c'est la liquidation de l'asso en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.

Se bouger le cul j'approuve, rien de plus enervant que les gens qui passe leur temps a se plaindre mais qui bougent pas le petit doigts pour ameliorer les choses. Mais aller droit au suicide financier je croi pas que se soit un bon conseil.
Si on a pas les competences pour, organiser un evenement c'est pas juste dire "allez les gars, on se fait une petite fete".
Si on sait pas ou l'on vas mieux vaut s'abstenir, parce que les groupes en patissent, le public si'il y en a en patie, et les orga... no comment.

Je comprend ce que tu veux dire par se bouger, mais si t'as pas la structure solide derriere, c'est bien de vouloir, mais encor faut il pouvoir.

http://dyssomnia.net/

 

Grand menage de printemps tardif dans mon matos guitare:
https://fr.audiofanzine.com/membres/560265/classifieds/published-products/

124
C'est ton avis, je le respecte et, pour avoir moi même organisé quelques événements, je le partage en partie.

Seulement, j'ai un pote qui a organisé cette année la première fête de la musique qui ait jamais eu lieu dans son petit bled d'Ile et Vilaine.

Résultat : Deux scènes, dont une toute petite pour les amateurs et l'école de musique du coin et une petite mais sérieuse avec 3 groupes de qualité. Et entre temps, une belle prestation de Les Bidonneuses, un groupe féminin dans l'esprit des tambours du Bronx.

Et des centaines de galettes saucisses et de fûts de bière vendus qui ont non seulement rentabilisé tout ça, mais laissé un bénef pour la prochaine... ou d'autres trucs avant.

Comment il a fait sans structure ? Ben il a tout simplement "dealé" avec le club de sport local qui a servi de structure juridique et comptable et assuré la trésorerie, sans compter l'apport de quelques bénévoles bienvenus. Certes, le président de l'assoc en question a pris un risque, mais ils connaissent le gars, savent qu'il est capable de réussir les choses et bien et sait entraîner les gens dans son enthousiasme. Le président en question en a fait partie et a assumé le risque, voulant qu'il se passe quelque chose dans son bled et sachant qu'en cas de bouillon, mon pote aurait certainement trouvé un autre truc à organiser pour couvrir les pertes.

Alors, oui, c'est beaucoup de boulot (à 15 jours de l'événement, le pote était carrément pénible avec tout son entourage, car il ne parlait plus que de ça). Il faut embarquer du monde avec soi, savoir fédérer les bonnes volontés et les énergies, mais c'est faisable.

Evidemment, on n'est pas obligé de commencer par une FDM en plein air avec deux scènes et une bonne demi-douzaine de groupes. On peut simplement faire un concert d'un soir dans la salle des fêtes, laquelle est souvent mise gracieusement à disposition des associations au moins une fois dans l'année.

Beaucoup de gros festivals ont commencé comme ça : parce que des gens avaient envie qu'il se passe des choses dans leur bled.

[ Dernière édition du message le 23/08/2016 à 01:11:32 ]

125

@N2h2

Attend mais je parle pas de faire un festival. Juste une petite orga salle des fêtes, une fois par ans ou une fois tout les deux ans. Ou s'associer à un bar lors d'une fête de village l'été ou autre.

Quand t'es un groupe « engagé » dans ta démarche, c'est comme même un minimum.

 

Ca pourrait paraître HS sur le coup mais ta réflexion est intéressante car corollaire à certain pardoxe/ croyances de groupes qui veulent pécho des dates et qui galèrent alors que :

 

- croire qu'on peut tourner avec un groupe sans avoir une structure juridique (au moins une asso) c'est se mettre le doit dans l'oeil. Y a plein d'orgas ou de mairies qui t'embaucheront pas sans avoir un compte en banque officiel pour te balancer les chèques.

- croire que tu peut tourner sans avoir un minimum de matos son et lumière c'est juste pas possible. Avoir au moins un petit parc micros, une sono décente et des lights pour habiller le concert est un minimum vital, et surtout permet de pas devoir à refuser une soirée parce que t'es à poil.

- au bout d'un moment, avoir un mec qui te suis au son, même si c'est pas pour toutes les dates, c'est pas un luxe, c'est une nécessité. A moins d'être ultra sur de son coup, quand t'es zicos tu peut pas être au four et au moulin sur les grosse presta indés et faire du bon taf.

- croire que tu peux tourner sans maîtriser un minimum la com beh c'est pas gagné. Avoir des affiches « pro » en quantité et pas des affichettes photocopiées en A4 que personne ne voit, gérer un support internet efficace et vivant tenter d'accrocher les radio locales pour diffuser ta dernière galette… Alors certain pourraient dire que aujourd’hui avec internet facebook et tout ça on peut se passer d'affichage. Pour moi c'est de la connerie. Déjà tout le monde n'a pas internet ou n'es pas pendu a facebook. Et des affiches ça se voit dans la rue, ça intrigue et souvent ça reste un an ou plus.

 

Une fois que t'a réuni tout ça, c'est quand même plus facile de pas refuser des plans, voir de les organiser… Et des plans c'est de la tunes, qui te permet d'investir et de te professionnaliser et aussi de te faire connaître.

 

Et au niveau de la législation, quand tu organise des soirées associatives pour moins de 300 personnes c'est quand même assez cool. Demande de débit de boisson temporaire licence 3 accepté quasi automatiquement, pas besoin de service d'ordre, la responsabilité civile du président peut suffire. Et en général le maire (c'est quand même mieux d'aller le voir) dit pas non, ça fait une activité gratos qu'il n'aura pas à financer. Et surtout, j'ai jamais été controlé par les condés pour l'orga de soirée. Du ballon ou du shitotest a la sortie oui… mais ils ont jamais demandé de papier asso (qu'on avait de toute façon).