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- Les trucs et astuces de scène.

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Sujet de la discussion - Les trucs et astuces de scène.
Salut tout le monde !

Comme on l'a évoqué dans le délicieux topic : "Les Conneries on stage", on propose ici un tour d'horizon, voire un recueil :mrg:, de nos astuces en scène.

Le titre est tellement explicite qu'on pourrait certes se dispenser d'une "intro"... mais il ne faudrait pas faire "doublon" avec nos fameuses "C.O.S.".
=> En termes de music-hall, on va donc tenter ici de "faire la revue"...

Comment mettre en avant une chanson, théâtraliser son tour-de-chant, surprendre "le client"; motiver une salle un peu molle, que dire ou ne pas dire entre les chansons ?... À quel moment saluer et comment s'y prendre; maîtriser le faux-rideau et même, être efficace lorsqu'on est absolument aphone !... Tiens ! : comment surnager en pleine panne de courant, le son qui ne vient pas,... et j'en passe.

Bref, tout un tas de combines récoltées sur les scènes pour égayer le set et remuscler le numéro au bon moment. Ça s'apprend le + souvent en regardant les aînés faire le boulot lorsqu'ils vous tolèrent en coulisses, là où l'on se rend compte que le tour qu'ils trimbalent de ville en ville est, contre toute attente, parfaitement millimétré.

On tentera de voir tout ceci au fil des pages. Pas sur l'aspect technique ou matériel du bazar, uniquement sur le blabla et autres artifices de remplissage pour se sortir de situations glissantes ou en vue de pimenter le numéro.

J'avais réfléchi à un moment à sérier les choses et rendre ce thread un peu thématique, j'y renonce finalement : autant tout livrer "comme ça vient"... C'est d'ailleurs en vrac qu'on apprend ce genre de choses ramassées dans le coulisses toujours poussiéreuses (!) des + modestes cabarets aux + grands music-halls.

Avec votre concours, on va donc blinder ce topic d'astuces, de techniques, de tactiques, de gimmicks et autres ficelles... la pirouette gagnante étant toujours celle de l'humour !


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Cramponnez-vous : ça va commencer !
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Merci pour le sujet et pour les astuces Hit !:clin:

Mais c'est que parfois quand je lis tes posts j'ai l'impression d'être dans Inception :surpris:

Sujet flagué depuis forcément:mrg:

"The more fucked up the name, the more fucked up the band !!"

-Guide poilu du métal

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Citation :
Mais c'est que parfois quand je lis tes posts j'ai l'impression d'être dans Inception :surpris:


:mrg::mrg::mrg:
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Drapeau de rigueur!

Tant de bêtises concentrées dans de si petits êtres...

FELD

CHOC WAVE

CHOC WAVE

Clip Sonichou On Love You

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Citation de sonicsnap :
Si le trac disparait sitôt qu'on est en scène, c'est positif. Ça indique qu'on a à cœur d'être très bon. S'il persiste c'est handicapant et ç'est probablement qu'on est pas fait pour la scène.

Je n'ai jamais eu trop de souci avec le trac. Est-ce parce que j'ai fait mes premiers concerts enfant ? Parce que sur de mes premières scènes petit, j'ai eu une belle COS qui m'a appris très tôt que "show must go on" et que finalement, les aléas de scène, c'est pas bien grave ?
Ou une simple question de chance, de nature ?

Bref, OSEF. J'ai presque toujours le trac avant de monter sur scène. Plus ou moins.
Le truc, c'est de ne pas se laisser intimider, voire paralyser, mais d'utiliser ce trac comme montée d'adrénaline, un coup de pied au cul qui fait rentrer tout de suite dans le concert et se donner à fond.

Quelques trucs quand même qui jouent sur l'intensité du trac :
- la préparation : quand les morceaux sont bien maîtrisés, qu'on a le set bien en mains et qu'on sait qu'on va pouvoir se lâcher et faire vraiment de la musique, beaucoup, beaucoup moins de trac qu'en arrivant mal préparé.
- la confiance dans le matos : les problèmes de matos sont une plaie. Avoir son matos bien entretenu, ses branchements bien identifiés, ses piles chargées à bloc, ça aide à être serein
- la maîtrise du matos : bien connaître son matos, savoir où il peut déconner, identifier immédiatement un éventuel problème pour pouvoir le résoudre, ça aide aussi à être serein et concentré sur la musique. J'ai déjà vu des gars arriver sur scène avec des guitares (sans spare) à vibrato dont ils n'avaient jamais changé une corde. Mauvaise idée.
- la forme : quand j'ai la patate, je suis impatient de monter sur scène et de tout bouffer. Creuvé, c'est un effort et le trac est soit plus présent, soit plus pressant
- la confiance dans ses collègues de groupe : jouer avec des gens solides, qui connaîssent bien leur boulot et assure, ça aide à se sentir bien. A contrario, les branquignols, les bourrés-de-talent-mais-bourrés-tout-court, etc. :??:
- la qualité des retours : savoir qu'on va bien s'entendre, bien entendre les autres et pouvoir jouer au lieu de passer son temps à tendre l'oreille ou qu'il faille plusieurs morceau pour que l'ingé son retour vous fasse enfin un truc satisfaisant. Donc, des balances rapides et efficaces.

Donc, en tous cas en ce qui me concerne, une bonne préparation aide beaucoup à se sentir bien et à avoir un petit trac sain au lieu de la boule au ventre.

Quelques trucs sur lesquels on a pas le contrôle et faut faire avec :
- le public : ça m'est arrivé une fois de me retrouver à jouer dans un bar devant... 4 personnes. 4 personne alignée le long du comptoir à quelques mètres qui te regardent droit dans les yeux. Je n'ai jamais eu autant le trac. Paradoxalement, il m'arrive régulièrement de jouer devant plusieurs centaines de personnes et occasionnellement devant plusieurs milliers et ça ne me pose aucun souci.
- public toujours : avoir dans le public, surtout devant, une personne qui prend, volontaire ou pas, votre esprit. ça peut être un proche à qui ont veut faire bonne impression, ça peut être un péquin lambda qui vous fixe tout le concert sans que vous sachiez pourquoi, ça peut être un musicien que vous respectez, voire admirez éminemment et devant qui vous craignez de "ne pas être à la hauteur". Il faut s'en échapper au plus vite, ne pas y penser et s'immerger dans sa musique.
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J'ai une astuce pour se donner les moyen d'une balance correcte.
Écrire un morceau a placer en tête de set list le jour où on n'a fait qu'un linecheck.... C'est une pièce ou chacun entre a son tour, et tout les instrus lead jouent aussi un lead.

Le challenge c'est de ne pas faire un truc trop scolaire avec batterie en premier puis basse puis une rythmique etc... Et de ne pas faire un morceau de 5 minutes pour ne pas amputer le set..

Dans un style funk / rock / hard rock, l'intro de "Get the funk out" d'extrême peu faire une base de travail...


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J'ai un trac tellement énorme que ça m'empêche de faire de la scène, tout simplement.
J'ai fait seulement deux concerts à cause de ça.
La première fois, j'avais enlevé mes lunettes pour ne pas voir le public (plusieurs centaines de personnes). Et le bassiste s'était accordé pratiquement un demi-ton trop haut, je n'ai rien entendu à cause du stress. Heureusement, le mixeur était guitariste et a noyé le bassiste sous ma gratte en façade (je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi il n'a pas fait signe au bassiste qu'il y avait un soucis alors que c'est lui qui nous l'a fait remarquer après le concert). Mais bon, ça s'est bien passé, le groupe tête d'affiche est venu nous remercier d'avoir bien chauffé la salle.
Pour la deuxième, moins de monde (entre 80 et 100 personnes), j'ai eu encore plus de stress, parce qu'il y avait plein de copains dans la salle. J'en ai vomi avant le concert et j'ai disparu pendant une petite demi-heure après par peur des critiques, pourtant encore une fois, ça s'était bien passé.
Plus tard, je suis passé dans d'autres groupes mais aucun n'a fait de concert, juste des jams par-ci par-là.
Et là, je joue pour enregistrement seulement (4 LP prévus plus un side-project), il n'est pas prévu de faire de la scène mais si ça va jusque là, je ne sais pas comment je ferai.

Sinon, je suis très d'accord avec Will ci-dessus: bien connaitre les morceaux, pouvoir compter sur les autres (et réciproquement, bien sûr), savoir que même déchirés, ils assurent, connaitre son matos (à l'époque, guitare, jack, ampli, ça aide à limiter les ennuis), avoir de bons retours de scène et surtout... écouter les autres (!), on limite un peu le stress

La flemme est l'avenir de l'homme. Pff, jsuis fatigué je ne vais pas plus lo..

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Je ne crois pas que le trac soit très rationnel. Je pense qu'on peut l'avoir même quand toutes les conditions sont au top. J'ai un pote qui a longtemps joué dans Indochine. La première fois qu'il est passé au Stade de France, les conditions étaient les meilleures qu'on puisse imaginer, le groupe était parfaitement prêt. Mais après le concert, il m'a avoué qu'il avait vomi avant de monter sur scène tellement il avait le trac.
Pour ma part, au contraire, j'ai toujours eu moins le trac avant de jouer devant une foule plus anonyme qu'avant de passer dans une petite salle où l'on sait qu'on verra le public dans le blanc des yeux. J'ai aussi eu l'expérience de jouer devant cinq personnes. A l'époque, j'étais chanteur-guitariste donc en première ligne. Et effectivement, avant ce concert je me souvient d'une bonne crise de trac. Mais les cinq y on eu droit, on a fait un de nos meilleurs concerts.
C'est qu'effectivement, le trac favorise la montée d'adrénaline, ce qui est toujours profitable pour faire un bon concert. Je ne sais pas si ceux qui affirment n'avoir pas du tout le trac sont bien motivés pour faire quelque chose de bien sur scène et se lâcher vraiment à fond.
Après, quand les conditions sont mauvaises ou qu'on est mal préparé, on peut ressentir une inquiétude toute à fait rationnelle qui à mon avis n'est pas de la même nature que le trac.

[edit] Crosspost avec Elemmir. C'est terrible d'être si handicapé par le trac. Je ne sais pas.. Quand tu montes sur scène, mets toi dans la tête que c'est comme une répèt' avec des potes qui viennent vous voir. Mais normalement le trac doit disparaître quand le set est commencé, refoulé par l'adeénaline et le bonheur d'être sur scène.

[ Dernière édition du message le 30/09/2020 à 20:29:28 ]

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Non, le trac n’est pas rationnel, nous sommes d’accord. J’ai pu ne pas avoir de trac du tout à un concert (tout en étant tout à fait motivé et heureux de jouer) et en avoir un important le lendemain dans des conditions pourtant très similaires.

Seulement, il y a des conditions qui favorisent le trac, ou alors où d’autres sources de stress viennent s’y ajouter et l’amplifier et d’autres où on est plus serein et où il ne reste qu’une petite montée d’adrénaline normale.

Je dois dire qu’avec le temps, j’ai de moins en moins le trac. J’en ai désormais rarement avant d’entrer en scène et ce sont ensuite quelques secondes ou dizaines de secondes de bloblotte en tout début de concert.
Alors que j’ai toujours autant de plaisir pour ne pas dire de bonheur à monter sur scène. Ça doit être le talent qui est parti :mrg:
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Hors sujet :
Vous n'êtes pas patient(s) :oops2: (& re- :oops2: !)



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Le post n°4 est en rédaction.
... N'anticipons pas :oops2:.
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J'adore mon trac personnellement. Avant de monter sur scène je suis complètement détendu (ce n'était pas le cas au début, mais maintenant, bossant dans le milieu, tout le fantasme de la scène a été démystifié en en construisant moi-même plusieurs), et juste avant que le premier morceau débute, j'ai toujours systématiquement la même sensation : mon coeur qui bat fort là où la sangle de la basse appuie sur l'épaule et des fourmis dans les doigts de la main gauche.
Ensuite gooo !
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Hors sujet :
Hit, c'est un sujet de forum, ici. C'est fait pour discuter et échanger. Si tu veux faire des articles sur lesquels tu auras tout contrôle, contacte la rédac d'AF ou ouvre un blog :bravo:

[ Dernière édition du message le 01/10/2020 à 11:16:28 ]

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citation de Will Zégal ;
Citation :
public toujours : avoir dans le public, surtout devant, une personne qui prend, volontaire ou pas, votre esprit. ça peut être un proche à qui ont veut faire bonne impression, ça peut être un péquin lambda qui vous fixe tout le concert sans que vous sachiez pourquoi, ça peut être un musicien que vous respectez, voire admirez éminemment et devant qui vous craignez de "ne pas être à la hauteur". Il faut s'en échapper au plus vite, ne pas y penser et s'immerger dans sa musique.


On peut , a contrario , essayer de repérer dans la foule (plus de 4 personnes :??: ) la personne qui est la plus réceptive , la plus enclin à rentrer dans le "truc " et se focaliser sur elle .
Comme si vous étiez tout les deux dans une " bulle " , et que tu joue juste pour elle ...
Ce concept de bulle peut être très utile , à chacun la sienne , elle peut (doit ) être très personnelle ; des intimes que tu connais bien ou par exemple le lieu ou tu répète , le lieu ou tu joue chez toi ou tu est bien .

Bon maintenant , si il n'y a qu'un couple , qui se galoche :bise: en t'ignorant , bah là... :noidea: :pleure: :mrg:

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Hors sujet :
Si tu veux faire des articles sur lesquels tu auras tout contrôle, contacte la rédac d'AF ou ouvre un blog :bravo:
:mrg: :mdr: :langue:

(-;  Be Funky  ;-)

Soundcloud

[ Dernière édition du message le 01/10/2020 à 12:02:18 ]

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Franchement, si j'ai toujours eu une petite dose de trac avant d'entrer en scène, il a toujours disparu une fois face au public. Là, au contraire et grâce je pense à l'adrénaline, j'ai plutôt l'agréable sensation d'avoir tous les sens en alerte et ultra-affutés. Pour moi, tout le plaisir de la scène réside là.
A ceux qui sont malheureux en scène, j'ai envie de dire "n'insistez pas". Mais pourtant, la scène est une excellente thérapie pour les timides, par exemple. Combien j'ai connu de gens très réservés dans la vie qui deviennent une tout autre personne une fois sur scène. On peut très bien être naturellement timide et être une "bête de scène".
Mais je pense que trac et timidité ne vont pas forcément de pair. Même des gens très sûrs d'eux dans la vie peuvent être sujets au trac. Le trac c'est plutôt l'angoisse de mal faire. Et là, il faut réaliser qu'il n'est pas plus difficile de jouer sur scène qu'en répétition, c'est kif-kif.

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Je pense que l'angoisse de mal faire est un facteur aggravant du trac comme ceux que j'ai cité plus haut.
Mais sinon, le trac est plutôt irrationnel.
Enfin, je pense que ça dépend vraiment de chacun (de même que la façon de le gérer), mais je vois ça comme la réaction normal du corps (et du système nerveux) quand il se trouve en situation de crise, face à un risque (rationnel ou non) ou à l'inconnu.
Par exemple, t'as beau parfaitement savoir que tout est sous contrôle, que les cordes sont d'une solidité éprouvée, le baudrier aussi, etc, t'es franchement pas à l'aise quand tu te retrouves pour la première fois suspendu au dessus du vide.
C'est ce qu'on appelle les sensation fortes.
ça n'a rien de rationnel : le cerveau conscient sait qu'il n'y a pas de risque, mais l'inconscient et le corps réagissent.

C'est pour ça, je pense, qu'avec le temps, quand on a fait des dizaines de scènes, on a beaucoup moins le trac (enfin, la plupart d'entre nous, je pense) : la situation est devenue normale et il ne reste qu'une petite trace de réaction.
On retrouve d'ailleurs ce trac dans d'autres circonstances quand il faut parler en public, par exemple.

Mes potes cordistes, ils font gaffe, mais ils n'ont pas le trac quand ils grimpent à des mats de plusieurs centaines de mètres ou qu'ils enjambent le parapet d'un pont pour aller travailler sur les piliers ou le tablier. Ils l'ont fait des centaines, voire des milliers de fois : c'est une situation normale pour eux.

Citation :
Mais pourtant, la scène est une excellente thérapie pour les timides, par exemple. Combien j'ai connu de gens très réservés dans la vie qui deviennent une tout autre personne une fois sur scène. On peut très bien être naturellement timide et être une "bête de scène".

Oui, pas mal de bêtes de scène sont des timides dans la vie. Regardez Mathieu Chedid en interview ou dans ses débuts dans les bars et sur scène. J'ai croisé aussi Manu Chao dans le privé. Sans dire que c'est un timide (je ne l'ai pas assez vu pour ça), c'est un tout petit bonhomme plutôt discret qui n'a l'air de rien alors que sur scène, c'est une vraie bombe. Et j'en ai aussi connu ou rencontré d'autres de moins connus.
Je pense qu'ils doivent tellement passer par dessus leur timidité qu'ils deviennent littéralement un autre personnage sur scène. Mathieu Chedid avait d'ailleurs déclaré que c'est pour ça qu'il s'était inventé le personnage de M : pour que ça ne soit pas lui, Mathieu Chedid, qui se livre aux spectateurs, mais un personnage imaginaire.

Peut être une piste pour les trop timides ?
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Pareil, le trac, je l'ai, qui monte dans l'après-midi avant un concert, culmine dans les quelques minutes juste avant, et se dissipe dans la première minute.


En tant que chanteur, (et de chansons, où le texte est important) ma terreur est évidemment l'oubli de paroles. Rien de plus atroce juste avant un concert de faire l'erreur de passer en revue une chanson et ne plus se rappeler un passage (pourtant chanté 300 fois sans problème).
Maintenant, je suis zen là-dessus : quand mon cerveau s'emballe, je décrète que ça me reviendra en situation réelle de jeu. Point.
Et c'est ce qui se passe.

Plus délicat, quand un trou/un accroc syllabique survient : la chanson d'après, on sent que ça turbine, et on est pris par l'idée d'anticiper le verset d'après pendant qu'on chante.
Maintenant j'utilise beaucoup la ficelle de fixer quelqu'un, pour laisser passer mécaniquement le moment de stress.


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Hors sujet :
Will > Oui, j'ai aussi pensé à Manu Chao. :mrg: J'ai eu un jour à l'interviewer pour une radio, et on en a bavé: Déjà naturellement réservé, il était quasi-tétanisé dès que le micro était ouvert. Heureusement qu'il était venu avec un membre de son groupe, car le faire parler n'était pas une mince affaire.
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Citation :
C'est terrible d'être si handicapé par le trac. Je ne sais pas.. Quand tu montes sur scène, mets toi dans la tête que c'est comme une répèt' avec des potes qui viennent vous voir. Mais normalement le trac doit disparaître quand le set est commencé, refoulé par l'adrénaline et le bonheur d'être sur scène.


Merci, Sonic :)
Mais le pire, c'est que justement, ça s'est aggravé la deuxième fois, là justement où le public était majoritairement composé de copains...
Probablement que le trac seul disparaît dès les premières minutes, effectivement, mais quand tu combines avec une grosse timidité et un manque aggravé de confiance en soi, c'est mortel. Mais bon, j'ai déjà du mal à parler avec une seule personne que je connais pas ou peu, alors plusieurs ou un public, pfiou!
Enfin bref, laissons Hit nous proposer sa part 4 et lâchons-nous après :clin:

La flemme est l'avenir de l'homme. Pff, jsuis fatigué je ne vais pas plus lo..

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Elemmir, je suis vraiment désolé pour toi. Après, si c'est vraiment handicapant dans ta vie quotidienne, ça vaut peut-être le coup d'aller voir un psy. Il existe des médicaments qui aident à faire face à ces situations. Je sais bien que personne ne fait ce genre de démarche de gaîté de cœur, mais je ne sais que te suggérer d'autre..
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Il paraît que Jacques Brel avait tellement le trac qu’il vomissait avant chaque entrée en scène.

À l’inverse, le flegme absolu de Eddy Mitchel impressionnait ceux qui l’ont vu faire.
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Il paraît qu'un slip bleu était tellement fatigué, qu'il n'avait pas vu qu'on avait parlé de monsieur Brel quelques messages au dessus. :oops2:
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Alors je ne suis pas « slip bleu », j’ai jeté mon slip rouge après les ban de Founasse et Azzy123. Et désolé, j’ai rattrapé le thread en sautant plein de pages mais en lisant quand même les 10 ou 20 derniers messages.
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Il y a 2 trucs que je dois dire :
1 c'était une boutade pas bien sérieuse. :mrg: (et va savoir pourquoi je te croyais encore porteur de slip et que la version mobile ne mets ni avatar, ni slip )


2 le cross topic c'est le mal du daymon.
Cette série de messages sur le stress avant de monter sur scène a débuté sur COS pour atterrir ici pour débattre des moyens de lutter.

Et c'est sur COS qu'on a déjà parlé de Brel.
Mea Culpa