- Les trucs et astuces de scène.
- 130 réponses
- 45 participants
- 9 368 vues
- 75 followers
Hit !
22448
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 17/03/2020 à 07:35:59- Les trucs et astuces de scène.
Salut tout le monde !
Comme on l'a évoqué dans le délicieux topic : "Les Conneries on stage", on propose ici un tour d'horizon, voire un recueil , de nos astuces en scène.
Le titre est tellement explicite qu'on pourrait certes se dispenser d'une "intro"... mais il ne faudrait pas faire "doublon" avec nos fameuses "C.O.S.".
=> En termes de music-hall, on va donc tenter ici de "faire la revue"...
Comment mettre en avant une chanson, théâtraliser son tour-de-chant, surprendre "le client"; motiver une salle un peu molle, que dire ou ne pas dire entre les chansons ?... À quel moment saluer et comment s'y prendre; maîtriser le faux-rideau et même, être efficace lorsqu'on est absolument aphone !... Tiens ! : comment surnager en pleine panne de courant, le son qui ne vient pas,... et j'en passe.
Bref, tout un tas de combines récoltées sur les scènes pour égayer le set et remuscler le numéro au bon moment. Ça s'apprend le + souvent en regardant les aînés faire le boulot lorsqu'ils vous tolèrent en coulisses, là où l'on se rend compte que le tour qu'ils trimbalent de ville en ville est, contre toute attente, parfaitement millimétré.
On tentera de voir tout ceci au fil des pages. Pas sur l'aspect technique ou matériel du bazar, uniquement sur le blabla et autres artifices de remplissage pour se sortir de situations glissantes ou en vue de pimenter le numéro.
J'avais réfléchi à un moment à sérier les choses et rendre ce thread un peu thématique, j'y renonce finalement : autant tout livrer "comme ça vient"... C'est d'ailleurs en vrac qu'on apprend ce genre de choses ramassées dans le coulisses toujours poussiéreuses (!) des + modestes cabarets aux + grands music-halls.
Avec votre concours, on va donc blinder ce topic d'astuces, de techniques, de tactiques, de gimmicks et autres ficelles... la pirouette gagnante étant toujours celle de l'humour !
Cramponnez-vous : ça va commencer !
Comme on l'a évoqué dans le délicieux topic : "Les Conneries on stage", on propose ici un tour d'horizon, voire un recueil , de nos astuces en scène.
Le titre est tellement explicite qu'on pourrait certes se dispenser d'une "intro"... mais il ne faudrait pas faire "doublon" avec nos fameuses "C.O.S.".
=> En termes de music-hall, on va donc tenter ici de "faire la revue"...
Comment mettre en avant une chanson, théâtraliser son tour-de-chant, surprendre "le client"; motiver une salle un peu molle, que dire ou ne pas dire entre les chansons ?... À quel moment saluer et comment s'y prendre; maîtriser le faux-rideau et même, être efficace lorsqu'on est absolument aphone !... Tiens ! : comment surnager en pleine panne de courant, le son qui ne vient pas,... et j'en passe.
Bref, tout un tas de combines récoltées sur les scènes pour égayer le set et remuscler le numéro au bon moment. Ça s'apprend le + souvent en regardant les aînés faire le boulot lorsqu'ils vous tolèrent en coulisses, là où l'on se rend compte que le tour qu'ils trimbalent de ville en ville est, contre toute attente, parfaitement millimétré.
On tentera de voir tout ceci au fil des pages. Pas sur l'aspect technique ou matériel du bazar, uniquement sur le blabla et autres artifices de remplissage pour se sortir de situations glissantes ou en vue de pimenter le numéro.
J'avais réfléchi à un moment à sérier les choses et rendre ce thread un peu thématique, j'y renonce finalement : autant tout livrer "comme ça vient"... C'est d'ailleurs en vrac qu'on apprend ce genre de choses ramassées dans le coulisses toujours poussiéreuses (!) des + modestes cabarets aux + grands music-halls.
Avec votre concours, on va donc blinder ce topic d'astuces, de techniques, de tactiques, de gimmicks et autres ficelles... la pirouette gagnante étant toujours celle de l'humour !
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Toute déférence dûe à nos Anciens, c'est avec eux que je commencerait en "avant-post".
Ce ne sont pas nécessairement les trucs les + "drôles" qu'on lira ici mais leur façon à eux, vieux rats de cabaret, de capter l'attention. On truffera d'anecdotes ensuite mais on ne pouvait démarrer sans rappeler quelques-unes de nos ancestrales bases.
Autant ne pas vous barber longuement avec ces Montagnes comme Ouvrard (père), Dranem, Mayol, Chevalier, Fréhel, Fernandel, Gabin, Piaf, Bourvil ou Montand; on pourrait en ajouter de + récents mais je vous recommande néanmoins la lecture résumée des épisodes qu'en livre Wiki : nombre d'astuces de ces monstres de music-hall ont toujours cours de nos jours. D'ailleurs, en parlant d'Ouvrard (né en 1855), Polnareff le chantait encore 100 ans + tard !
Et vous échappez au pire : en dépit des apparences, j'ai tenté de faire au + court pour ce premier post !
Ce ne sont pas nécessairement les trucs les + "drôles" qu'on lira ici mais leur façon à eux, vieux rats de cabaret, de capter l'attention. On truffera d'anecdotes ensuite mais on ne pouvait démarrer sans rappeler quelques-unes de nos ancestrales bases.
Autant ne pas vous barber longuement avec ces Montagnes comme Ouvrard (père), Dranem, Mayol, Chevalier, Fréhel, Fernandel, Gabin, Piaf, Bourvil ou Montand; on pourrait en ajouter de + récents mais je vous recommande néanmoins la lecture résumée des épisodes qu'en livre Wiki : nombre d'astuces de ces monstres de music-hall ont toujours cours de nos jours. D'ailleurs, en parlant d'Ouvrard (né en 1855), Polnareff le chantait encore 100 ans + tard !
Et vous échappez au pire : en dépit des apparences, j'ai tenté de faire au + court pour ce premier post !
Cramponnez-vous : ça va commencer !
willona
190
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
2 Posté le 17/03/2020 à 07:45:00
Génial ! Très très bonne idée Hit
Hit !
22448
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
3 Posté le 17/03/2020 à 07:46:28
POST n°1. Comment capter l'attention.
On n'est pas tous Johnny.
D'ailleurs, une fois sur scène, que voulez-vous qui lui arrive comme pépin !?... Mais l'insignifiant personnage de ses débuts est, qu'on le déteste ou qu'on l'adule, devenu une véritable institution après avoir capté "tous" les suffrages. Ça a pris 60 ans, sans jamais qu'il n'oublie ce conseil de Chevalier : "La scène, c'est en 3 actes : soigne ton entrée et le final. Au milieu, bah démerde-toi !
Nombre des références dudit Johnny (dont Aznavour, Bécaud, Montand, Trenet) s'appliquaient à elles-mêmes le festival "à la routine". C'est à dire : très exactement reproduire le même effet de scène au même endroit et chaque soir.
Le véritable boulot, le tour-de-force, c'est de donner l'impression que ce n'est pas travaillé, de créer l'illusion que tout vient simplement, spontanément.
Dès qu'un geste fait mouche sur un titre, pourquoi donc le changer ?
Aznavour était redoutable depuis le début avec des titres devenus standards : "La Mamma" (écrite par le papa de France Gall), "Emmmenez-moi" ou "Comme ils disent" : vous pouvez y revenir 1.000 fois et 1.000 fois vous verrez son mouchoir tomber exactement au même moment à côté de la même godasse.
Et ce ce sont ces détails d'apparence anodine (j'y reviendrai au fil des posts) qui font tout le "corps" d'une interprétation scénique. Et vous placent un personnage.
Mieux : ces truquages le rassurent et l'obligent à rester dans la concentration. Sans quoi, chantez mille fois "La Mamma" et je vous pardonnerai volontiers une quelconque lassitude, à un moment
Il faut bien-sûr beaucoup de pratique pour parvenir à de tels résultats, qui consistent à dire et redire sur un ton "j'm'en-foutiste" ou faire et refaire son gimmick avec l'air complètement détaché. On se rapproche, il est vrai, du travail d'équilibriste (du reste, nombre de nos comiques-troupiers excellaient physiquement, dans le genre !) mais ça paye automatiquement parce que ça met en valeur tout le numéro. C'est tout l'habillage du titre qui lui sert de faire-valoir.
Pour capter d'emblée son public, Eddie Constantine débutait son tour-de-chant par un infaillible titre-gag intitulé : "La chanson que personne n'écoute". (Rien à voir avec celle de Miossec).
Dans le brouhaha et les lumières déclinant vaguement dans la salle, il se pointait fort discrètement sur la scène, mélangé à ses musiciens qui s'installaient l'un après l'autre avec un rideau déjà ouvert (de sorte que nul ne croyait que LA vedette était déjà sur le plateau), chantonnant nonchalamment avec une voix un peu déguisée que c'était pas la peine de se décarcasser pour fracasser avec une première chanson, "vu que personne ne l'écouterait"...
Par l'effet de surprise, le public persuadé qu'il s'agissait là probablement d'un couac technique ou d'un micro laissé ouvert par mégarde, le succès était imparablement au rendez-vous lorsqu'ils se rendaient compte que c'était Constantine qui chantait, très progressivement. ET mettait en valeur tout le reste.
Bien avant que Boby Lapointe ne fît connaître ses fameuses "chansons-flash" (il n'en est pas l'inventeur mais a popularisé l'affaire), Constantine avait inventé la façon de se faire lui-même ses propres première-parties ! A ma connaissance, cette chanson "secrète" ne fut jamais enregistrée... Et pour cause : ç'aurait ruiné l'effet !
Perret s'étant à la suite inspiré de ce fulgurant gimmick, à une époque il en baladait un semblable lorsqu'il se rendait compte, en coulisse, qu' "ils" (le public) "étaient mauvais" *. Sitôt la première-partie achevée (dans l'immuable ordre : vedette dite américaine, puis vedette anglaise (on dit aussi "britannique")puis entracte et, enfin, vedette), Maître Pierre débutait par ces simples mots : "Comme vous n'écouterez pas ma première chanson, je vous propose d'attaquer directement par la deuxième". Et ch'bim ! : 9 fois sur 10, il venait de renverser la salle !
J'ai entendu bien des fois des artistes de renom demander par réflexe à celui qui regagnait ses loges : "Comment ils sont ?...". Deux réponses possibles à ça : "ils sont bons" ou : "ils sont à chier". Jamais je n'ai rien entendu d'autre. Et c'est vrai qu'il n'existe, au fond, pas d'autre réponse possible...
Voici donc pour certains d'entre-vous un pan du rideau qui s'ouvre ou se soulève (suivant qu'on se trouverait dans un théâtre à l'Italienne ou dans un autre, datés d'une époque où les marins mutilés ou en retraite tiraient les cordages des décors et se trouvaient, de fait, en masse dans les coulisses des machineries de spectacles)...
J'ai tenté de ne pas faire trop-trop-trop long pour ce premier post mais après avoir dépoussiéré notre coin du music-hall on pourrait, si ça vous intéresse, parler (un peu + proches de nous, cette fois) des ficelles de gens comme Charlebois, Duteil, Chamfort, Bachelet et bien d'autres...
Je conclus donc ici.
Par un mot qui me revient à l'instant et résume tout le reste : il faut être magicien dans ce boulot. Le truculent Barkoff me disait un jour : "Nous, ce qu'on vend c'est du vent; et du vent, mon pote, c'est ce qu'il y a de + difficile à vendre ! "Alors, quoique tu fasses, surprends-les !
=> Sur ces bonnes paroles, je vous tends le micro...
On n'est pas tous Johnny.
D'ailleurs, une fois sur scène, que voulez-vous qui lui arrive comme pépin !?... Mais l'insignifiant personnage de ses débuts est, qu'on le déteste ou qu'on l'adule, devenu une véritable institution après avoir capté "tous" les suffrages. Ça a pris 60 ans, sans jamais qu'il n'oublie ce conseil de Chevalier : "La scène, c'est en 3 actes : soigne ton entrée et le final. Au milieu, bah démerde-toi !
Nombre des références dudit Johnny (dont Aznavour, Bécaud, Montand, Trenet) s'appliquaient à elles-mêmes le festival "à la routine". C'est à dire : très exactement reproduire le même effet de scène au même endroit et chaque soir.
Le véritable boulot, le tour-de-force, c'est de donner l'impression que ce n'est pas travaillé, de créer l'illusion que tout vient simplement, spontanément.
Dès qu'un geste fait mouche sur un titre, pourquoi donc le changer ?
Aznavour était redoutable depuis le début avec des titres devenus standards : "La Mamma" (écrite par le papa de France Gall), "Emmmenez-moi" ou "Comme ils disent" : vous pouvez y revenir 1.000 fois et 1.000 fois vous verrez son mouchoir tomber exactement au même moment à côté de la même godasse.
Et ce ce sont ces détails d'apparence anodine (j'y reviendrai au fil des posts) qui font tout le "corps" d'une interprétation scénique. Et vous placent un personnage.
Mieux : ces truquages le rassurent et l'obligent à rester dans la concentration. Sans quoi, chantez mille fois "La Mamma" et je vous pardonnerai volontiers une quelconque lassitude, à un moment
Il faut bien-sûr beaucoup de pratique pour parvenir à de tels résultats, qui consistent à dire et redire sur un ton "j'm'en-foutiste" ou faire et refaire son gimmick avec l'air complètement détaché. On se rapproche, il est vrai, du travail d'équilibriste (du reste, nombre de nos comiques-troupiers excellaient physiquement, dans le genre !) mais ça paye automatiquement parce que ça met en valeur tout le numéro. C'est tout l'habillage du titre qui lui sert de faire-valoir.
Pour capter d'emblée son public, Eddie Constantine débutait son tour-de-chant par un infaillible titre-gag intitulé : "La chanson que personne n'écoute". (Rien à voir avec celle de Miossec).
Dans le brouhaha et les lumières déclinant vaguement dans la salle, il se pointait fort discrètement sur la scène, mélangé à ses musiciens qui s'installaient l'un après l'autre avec un rideau déjà ouvert (de sorte que nul ne croyait que LA vedette était déjà sur le plateau), chantonnant nonchalamment avec une voix un peu déguisée que c'était pas la peine de se décarcasser pour fracasser avec une première chanson, "vu que personne ne l'écouterait"...
Par l'effet de surprise, le public persuadé qu'il s'agissait là probablement d'un couac technique ou d'un micro laissé ouvert par mégarde, le succès était imparablement au rendez-vous lorsqu'ils se rendaient compte que c'était Constantine qui chantait, très progressivement. ET mettait en valeur tout le reste.
Bien avant que Boby Lapointe ne fît connaître ses fameuses "chansons-flash" (il n'en est pas l'inventeur mais a popularisé l'affaire), Constantine avait inventé la façon de se faire lui-même ses propres première-parties ! A ma connaissance, cette chanson "secrète" ne fut jamais enregistrée... Et pour cause : ç'aurait ruiné l'effet !
Perret s'étant à la suite inspiré de ce fulgurant gimmick, à une époque il en baladait un semblable lorsqu'il se rendait compte, en coulisse, qu' "ils" (le public) "étaient mauvais" *. Sitôt la première-partie achevée (dans l'immuable ordre : vedette dite américaine, puis vedette anglaise (on dit aussi "britannique")puis entracte et, enfin, vedette), Maître Pierre débutait par ces simples mots : "Comme vous n'écouterez pas ma première chanson, je vous propose d'attaquer directement par la deuxième". Et ch'bim ! : 9 fois sur 10, il venait de renverser la salle !
x
Hors sujet :* Il n'y a pas, en soi, de bon ou de mauvais public. Il peut y avoir de multiples paramètres qui donnent qu'une salle est + difficile ou moins réceptive qu'une autre. On ne compte pas le nombre de fois où l'on se bat comme un lion pour n'avoir en somme qu'un succès d'estime... Ni, par ailleurs, le nombre de fois où l'on se sentait comme "à moitié" et que le public a "craqué le sac de noix" (jargon qui signifie : "applaudit très chaleureusement").
J'ai entendu bien des fois des artistes de renom demander par réflexe à celui qui regagnait ses loges : "Comment ils sont ?...". Deux réponses possibles à ça : "ils sont bons" ou : "ils sont à chier". Jamais je n'ai rien entendu d'autre. Et c'est vrai qu'il n'existe, au fond, pas d'autre réponse possible...
Voici donc pour certains d'entre-vous un pan du rideau qui s'ouvre ou se soulève (suivant qu'on se trouverait dans un théâtre à l'Italienne ou dans un autre, datés d'une époque où les marins mutilés ou en retraite tiraient les cordages des décors et se trouvaient, de fait, en masse dans les coulisses des machineries de spectacles)...
J'ai tenté de ne pas faire trop-trop-trop long pour ce premier post mais après avoir dépoussiéré notre coin du music-hall on pourrait, si ça vous intéresse, parler (un peu + proches de nous, cette fois) des ficelles de gens comme Charlebois, Duteil, Chamfort, Bachelet et bien d'autres...
x
Hors sujet :Je vous laisse aux manettes de la ré(d)action et aux commentaires en proposant que, lorsqu'un sujet (comme ici : "capter l'attention") s'épuiserait, nous pourrions éventuellement passer à un autre : "meubler", "se servir du décor", "habiller sa chanson", etc.). Bah ! Après tout, on verra comment ça se présente...
Je conclus donc ici.
Par un mot qui me revient à l'instant et résume tout le reste : il faut être magicien dans ce boulot. Le truculent Barkoff me disait un jour : "Nous, ce qu'on vend c'est du vent; et du vent, mon pote, c'est ce qu'il y a de + difficile à vendre ! "Alors, quoique tu fasses, surprends-les !
=> Sur ces bonnes paroles, je vous tends le micro...
Hit !
22448
Vie après AF ?
Membre depuis 19 ans
4 Posté le 17/03/2020 à 07:48:31
x
Hors sujet :Salut et Bienvenue, Willona !
On a démarré avec les basiques peut-être un peu lourdingues, mais très vite on va taper dans le concret et nos propres expériences, t'inquiète !
Vévé
5512
Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
7 Posté le 17/03/2020 à 11:43:50
J’me pose et prends une binouze.
Jimbass
11603
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
8 Posté le 17/03/2020 à 14:04:43
Itou !
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts
Balley Warson
13641
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 13 ans
9 Posté le 17/03/2020 à 14:18:41
Flag !
"Un accord, c'est bien,
deux accords, vous poussez un peu,
trois accords, c'est du Jazz" Lou Reed.
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
10 Posté le 17/03/2020 à 14:27:16
pareil
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
- < Liste des sujets
- Charte