Après avoir rendu virtuel l'Hammond B3, le Prophet 5 et le DX7, Native s'attaque aujourd'hui, avec Electrik Piano, à ces légendes que sont le Rhodes, le Wurlitzer et le Clavinet.
Spécialiste de la modélisation d’instruments mythiques (B4, Pro-53, FM7) et créateur de synthés/samplers virtuels de référence (ABsynth, Reaktor, Kontakt), Native Instruments ne s’était jusqu’ici pas penché sur le cas des pianos électriques. C’est désormais chose faite avec Electrik Piano, qui vous met aux commandes des Rhodes MK1, MK II, Wurlitzer 200A et Clavinet Honner E7 qui ont marqué de manière indélébile la musique du XXème siècle.
Sans doute pour se démarquer de la concurrence (EVP 88, EDV6 d’Emagic et Lounge Lizard d’Applied Accoustics System) ou pour des raisons de simplicité, la technologie retenue pour concevoir l’Electrik Piano n’est pas celle de la modélisation mais celle du sampling. Plutôt que se hasarder à modéliser le comportement physique et mécanique d’un marteau qui frappe une tige de métal, une lamelle ou une corde, les développeurs ont en effet choisi d’enregistrer les claviers originaux et de recourir au moteur de Kontakt, leur sampler maison, pour lire les samples obtenus.
L’idée n’est pas inintéressante car ceux qui ont pu jeter une oreille sur les instruments à modélisation physique savent qu’ils atteignent leur limites assez rapidement sans être des instruments dénués de créativité : on peut certes les utiliser en textures sonore ou bien en empilage avec d’autres sons pour donner une couleur Rhodes ou Wurlitzer à un titre mais seuls face au vraies bêtes, force est de constater qu’ils ont du mal à faire le poids.
Et au vu des prouesses réalisées par les danois de Scarbee avec les banques de samples RSP 73' et W.E.P (dispo dans tous les formats EXS24, Halion, Kontakt, Gigasampler), il convient de reconnaître que le choix de Native n’a rien d’idiot. On se retrouve donc avec un instrument tenant sur 2 CDs, basé sur le moteur de Kontakt et utilisable en version stand-alone ou en plug-in au format VST, Audio Units, RTAS, DXi.
Installation
La version testée tourne sur un PC portable mu par un PIV 2,4Ghz et équipé d’un disque dur externe Firewire, d’une carte son RME Multiface et de Logic 5.51 comme séquenceur hôte.
Vient enfin le moment ou s’ouvre le biniou : on ne peut alors que savourer le travail des designers : look mortel, complètement Vintage, entre le Clavinet D6 modèle noir et le Rhodes Mark I. L’interface représente un clavier de 73 notes et propose divers contrôles :
- 7 boutons rotatifs pour les réglages génériques (volume, panoramique, EQ) et d’effets.
- 8 presets accessibles instantanément après chargement (appelé 'Performances’).
- 1 onglet FILE pour les chargements/sauvegardes des programmes/performances.
- 1 onglet OPTIONS (pour activer le streaming DFD, régler la courbe de vélocité du clavier, désigner l’emplacement de la banque de son, transposition globale…).
Quelques indicateurs de volume, polyphonie, canal MIDI et consommation RAM/CPU viennent compléter le reste. En tout cas, s’ils le sortent en hardware, je suis preneur : c’est bien plus 'vintage’ dans l’esprit que le plastique rouge d’un Nord-Electro même s’il faudra se contenter de la souris pour le moment…
En passant en revue les presets programmés par Native, on remarque que seuls 4 boutons ont des fonctions variables (ceux situés à gauche de l’écran de l’interface).
Les 3 autres étant assignés aux fonctions fixes suivantes : Accord (tune), Pan (panoramique) et Volume (à ne pas trop toucher car la saturation arrive très vite !).
Côté sons, les différents programmes s’organisent en 4 catégories de base (MK1, MK2, 200 A et E7) accessibles depuis le menu FILE. Quelques clics de souris permettent ainsi de voir que l’on dispose de 27 Rhodes MK 1, 19 MK 2, 21 Wurlitzer et 22 Clavinet E7.
On comprend vite toutefois que tous ces presets ne sont que des déclinaisons de 4 programmes formé de multisamples à 6 ou 8 niveaux de vélocités (visibles en important la banque au format *.nki dans Kontakt). Les déclinaisons en question sont de deux types : soit il s’agit d’alléger le patch initial en terme d’utilisation de la mémoire vive (en diminuant le nombre de samples utilisés par le programme), soit il est question de le personnaliser en tirant parti des effets intégrés au plug-in.
Pour ce qui est des chiffres, les versions les plus complètes et les plus brutes, appelées « Essential », utilisent entre 250 et 300 Mo de samples pour l’E7 et le Wurly, et de 550 et 730 Mo pour le MK1 et le MK2. Bienque le mode DFD dans le menu OPTION (lecture des samples en direct depuis le disque dur) soit dispo pour soulager la consommation en mémoire du plug-in, il semble toutefois que 512 Mo soient nécessaires pour une utilisation confortable…
Concernant les déclinaisons à effets, on retrouve dans chacune des 4 catégories un panel typique des utilisations des instruments dans les productions classiques du genre Rock, Electro-jazz, Electro, Jazz-rock, R’n’B, Dub, etc…Les effets utilisés sont ceux que l’on retrouve dans Kontakt. Dans l’ensemble c’est assez réussi, même s’il faudra faire attention aux traitements stéréo des samples mono et aux problèmes de phase dans votre mix quand vous y inclurez ces sonorités modifiées, sous peine d’avoir des surprises (atténuation, effet de masque, etc…).
A noter l’absence de synchronisation des effet au tempo de l’application hôte ainsi que la moindre automation des paramètres…Ceci dit, avec les vrais instruments, il ne faut pas trop y compter non plus…
Les Rhodes
Parce qu’on ne saurait juger de la qualité d’une émulation sans évoquer l’original, un peu d’histoire s’impose…Né en 1970 le Stage Piano Mark1est le successeur du Suitcase qui comportait une partie amplifiée et était très lourd. Le principe reste le même : des marteaux viennent frapper une tige métallique appelée « tine » de longueur et position variable et dont l’accord se fait par ajustement d’un petit ressort glissant le long de celle-ci… Au dessus de la tine se place un second résonateur métallique appelé « tone bar » pour enrichire le son. Une amplification par simple bobinage (« pick up », comme une guitare) est placée devant chacune d’entre-elle.
L’ajustement de la position de la tine lors du réglage de l’instrument est déterminant pour la sonorité, qui peut passer du très doux et câlin (un arpège avec la pédale enfoncée et un petit tremolo) au funky suave (l’effet d’étranglement dans une rythmique, un solo avec une wha-wha ou une disto). De 1970 à 1979, des recherches pour améliorer l’action des notes, le toucher, le son et l’accordage, la qualité des tines, les composants, etc. sont menés conjointement avec les musiciens et des techniciens de maintenance du monde entier.
C’est ainsi que Marcel Bourdon, technicien français toujours passionné de Rhodes aujourd’hui (au point d’en être LA référence en France), fut le père de grandes améliorations effectuées sur ces pianos : marteaux passés de la matière bois à la matière plastique, électronique légèrement modifiée, action améliorée, lamelle résonnante dont l’alliage a été modifié pour résister plus longtemps à la cassure (le gros problème des Rhodes).
Ayant « vécu » une période de 9 ans, le MK1 a ainsi connu de nombreux changements internes sur la chaîne de production, et les derniers (de 1978/79) sonnent beaucoup moins « roots » que les premiers de 1970. Après il y’a les inévitables réglages, mais tout de même…
En 1979 la version MKII du Piano Rhodes sort sur le marché. La révolution : le capot n’est plus bombé mais plat. Super ! Mais les vrais puristes amateurs de design lui préfèrent l’ancienne version, la révolution est donc purement esthétique.
Le MK1 & le MK2 selon Native
S’il est une chose qu’on peut dire avec certitude, c’est qu’un MK1 ne ressemble à aucun autre MK1 ! Dans ce contexte, il est clair qu’à mon goût, Native aurait pu proposer des programmes comportant moins de couches de vélocité (6 en moyenne, qu’on ne distingue pas toujours à l’écoute), et sampler des MK1 de différentes époques…
Le travail de crossfade entre les samples affectés aux différentes plages de vélocité n’a pas été fait me semble t’il …sans parler des tuilages approximatifs faisant penser à un Rhodes mal réglé ! Globalement les pianos MKI de 1978/79 et les MKII de 1979 sonnent identiques, et on retrouve peu de différences. En fait le MK2 de Native est assez proche de leur MK1 en terme d’ancienneté, et les deux sonnent trop « métallique », surtout dans les mediums : c’est bien regrettable…
Il est infiniment plus intéressant dans les deux cas de se servir des presets à effet plutôt que des sons bruts (Essentiels) dont le comportement reste un peu trop éloigné de la subtilité des modèles originaux. Les effets étant de très bonne qualité, on se prend rapidement au jeu et ceux-ci laissent entrevoir la réelle puissance du soft : le traitement sonore.
Le Wurlitzer A200
Si il y avait un top 10 des claviers Vintage, le « Wurly » mériteraitcertainement d’y figurer. Le modèle 200A, l’un des plus célèbre de la marque aux Jukebox, est un must en Rock/Funk.
A la base, la marque a récupéré un procédé datant de 1932 (et dûment patenté) de Ben F. Meissner, un américain, permettant la création d’un son par électro-magnétisme, et pouvant ainsi supposer la création d’un piano mais sans la partie « cordes », en la remplaçant par un système de lamelles vibrantes. D’abord développé par une société appellée « Everett Piano Company », le principe est récupéré par Wurlitzer, qui voit là un moyen de développer l’activité musicale pour le grand public et l’éducation.
Ce modèle va trouver sa place durant toutes les années 70 comme l’un des claviers principal des groupes de funk, et surtout de Rock. En effet, à la différence d’un Rhodes qui sonne presque naturellement Jazzy et plus raffiné, le Wurly est plus rude, plus à même de rentrer dans un mix rock avec des guitares. Voir, il peut même remplacer l’une d’elles, pour peu que l’on rajoute un zest d’effets (disto, wha-wha, etc.)
On trouve donc naturellement le Wurlitzer dans énormément de morceaux, des Beatles (« Get Back »), aux Stones, en passant par Supertramp (presque sur chaque morceaux !), Buddy Guy (« Heavy Love »), Donny Hathaway (« Live »), Steely Dan (« Countdown to Ecstasy »), Sun Ra (« And Demons at Play ») et bien sur le regretté Ray Charles(« What I’d Say »).
Le A200 selon Native
C’est avec un programme de base de 7 layers plus un affecté au relâchement de la touche que Native hausse le niveau qui semblait faire défaut aux Rhodes :ici le son est plus réaliste, et malgré un léger manque de gras et de rondeur, les tuilages sont mieux effectués et les samples des différents niveaux de vélocités plus cohérents.Néanmoins, la couche de release (relâchement) contient (pour ceux qui entendent hein…)une harmonique assez présente et qui est la même pour toute les notes (ben oui puisqu’il n’y a qu’un sample pour la couche…), ce qui peut devenir gênant dans le jeu.
Les programmes modifiés sont très réussis, particulièrement les presets rock avec saturation :on s’y croirait !Cepandant, tout comme les autres sonorités d’ailleurs, le jeu étant intimement lié au toucher de ces claviers, il faut un certain entraînement pour tenter de groover comme sur les originaux, même avec un clavier à toucher lourd…
Le Clavinet E7
Au début des années 60 Ernst Zacharias, un allemand qui est l’auteur, depuis les années 50, d’une lignée de clavier électromécaniques, les Cembalet, puis les Pianet, (qui ont eu un franc succès) décide de concevoir pour la société Honner un clavier dont la sonorité serait plus proche du clavecin que du piano, et dédié à la musique …classique !Hohner propose donc en 1964 le Clavinet 1, avec ampli et enceintes intégrés, puis le Clavinet 2, sans amplification mais avec un filtre tonale, puis le clavinet L avec une drôle de forme en triangle, et enfin le clavinet C, qui se différencie des autres modèles par le fait que ses micros sont des doubles bobinages..Suivront les modèles Clavinet D6, Clavinet E7, et Clavinet Pianet Duo.
Le principe de génération sonore est le suivant :
Dans une coque métallique avec autant de touches (60) que de cordes apposées à plat, comme une grande harpe. Au dessus des cordes, on trouve deux micros, qui correspondent en gros à un micro chevalet et l’autre à un micro manche sur une guitare, soit grave et aigue pour simplifier. Ils servent évidemment à amplifier électriquement le son (toujours comme une guitare). La dessus, on rajoute un clavier tout ce qu’il y’a de plus classique, à ceci prêt que tout est mécanique, presque du bricolage comparé au principe du Rhodes ou du Wurlitzer !
On trouve sous les bouts des touches des sortes de gommes caoutchoutées (les fameux hammer tips). En appuyant sur les touches, cette gomme frappe la corde contre « l’hammer anvil », et se met à vibrer à la hauteur du diapason correspondant à la touche (comme une frette sur une guitare).En jouant avec la force et la vitesse d’appui (la vélocité et l’after-touch, quoi, pour les récalcitrants du numérique) on obtient des nuances de jeu. Cette particularité explique le jeu staccato dit « sautillant » du clav, puisque ce principe favorise l’attaque du son et pas son sustain.
De la même façon, les imperfections inévitables d’accordage (comme une guitare) et les caractéristiques du préampli intégré font le son caractéristique du Clav. En effet, derrière les micros on retrouve des switchs de changement de micros et des configurations d’égalisation, « Brilliant », « Treble », « Medium » et « Soft » . Les switchs de micros ne sont pas explicites, et porte les noms ésotériques de « A B » et « C D ». Voici donc les combinaisons et leurs effets :
- (A/B) et (C/D) en position « basse » (vers vous) tous les deux : c’est le micro « manche » tout seul, c’est à dire un son bien chaud.
- (A/B) et (C/D) en position « haute » tous les deux : le son le plus gros, avec les deux micros ensemble.
- (A/B) en position « basse » et (C/D) en position « haute » : les deux micros sont hors phase, avec les fondamentales enlevées, ce qui ne laisse qu’un son « étroit » …
- (A/B) en position « haute » et (C/D) en position « basse » : c’est le micro de « tête » tout seul : un son clair et plus précis que le micro manche.
A droite, le slider permet d’étouffer les cordes sur le chevalet. Un étouffoir à hauteur réglable, (une bande de feutre), repose plus au moins sur les cordes, et permet d’obtenir ce son « muted », bien connu des gratteux.
Le modèle le plus célèbre est bien entendu le D6 (coque en bois), entendu dans une foultitude de disque funk, où sa sonorité « sautillante » et cradingue( généralement détournée de sa fonction première par une Whawha et une distortion) fera un malheur !
Une modification classique du D6 est le blindage du préampli (qui marche sur pile 9 volts, étonnant non ?). En effet, le D6 est très sensible aux perturbations électromagnétiques. Un coup de papier isolant et vous entendrez un peu moins la CB du Jacky du coin. Un problème d’ailleurs résolu sur le Clavinet suivant, le E7, par un blindage d’usine.
Le E7 selon Native
On se demande encore pourquoi Native a choisit le E7 puisque le D6 est celui que tout le monde recherche… C’est d’autant plus dommage qu’on retrouve le même principe et la même erreur que pour les Rhodes : Il n’y a pas qu’un son de Clavinet mais 4 de base ! Or les programmeurs n’en ont samplé qu’un seul : la configuration (A/B) et (C/D) en position »haute" semble-t’il…
Reste que l’instrument sonne bien : les tuilages sont certainement les plus propres, comparés aux autres instruments, et les subtilités du timbre liées à la force du jeu sont suffisamment réalistes pour saluer le travail des programmeurs.
Dans la mesure où le Clavinet est souvent utilisé avec des effets de disto ou de wha-wha éloignant franchement l’instrument de sa sonorité de base, les nuances ici présentes ne seront pas forcément exploitées mais elles sont tout de même appréciables. Notons aussi que les presets modifiés par le biais d’effets sont suffisamment variés (Wha, disto, filtre suiveur d’enveloppe, phazer, ect….) pour répondre à tout type de production utilisant du Clavinet. Le contrat est donc pleinement rempli avec l’E7.
Conclusion
En voulant regrouper ces quatre instruments légendaires dans un seul et même concept, Native n’a pas pris trop de risques, à l’instar de Nord Lead qui avait fait une tentative similaire en hardware avec le Nord-Electro (proposant les orgues Hammond en plus, la chose était un semi-échec même si la version 2 du clavier a vite rectifié le tir).
Reste qu’à l’écoute de cet Electrik Piano, on reste un peu sur sa faim. S’il y a fort à parier qu’on obtienne de très bonnes choses en passant les sons de l’Electrik Piano au travers d’amplis appropriés (Fender Twin reverb pour les Rhodes et Honner Orgafon pour la Clavinet par exemple), de micros de haut standing et de processeurs haut de gamme à lampe (Avalon, Tube-Tech ), la chose est vraie pour n’importe quelle autre sonorité…
De fait, on aurait apprécié que Native Instruments atteigne le niveau d’excellence qui est habituellement le sien et qui a fait toute la réussite des B4, FM7 et Pro-53. Le travail de base aurait pu être plus soigné : notamment sur le choix, le réglage des instruments samplés, leur diversité, le nombre et la qualité des samples, l’efficacité des programmations…
A l’heure où la plupart des développeurs sortent leurs banques de sons sur DVD, Native n’a pas non plus pris le parti de la quantité avec 2 petits CD… Il en faudra assurément plus pour détrôner les références signées Scarbee (2,25 Go pour un Rhodes MK1 et 2 Go pour un Wurlizer 200A de toute beauté, en attendant un Clavinet qui devrait sortir prochainement) ou encore Bigga Giggas (Dont le Boris D6 ne pèse « que » 80 Mo mais restitue de manière très impressionnante un D6 avec les quatre positions de micro s’il vous plait!), même si ces valeurs sûres s’avèrent en définitive bien plus chères que l’Electrik Piano : au prix de la banque, il faudra en effet rajouter celui du sampler virtuel qui va avec…
Certes, dans la gamme de prix du produit de Native, on peut aussi se tourner vers des softs jouant la carte de la modélisation mais, en dehors de l’excellent EDV6, on ne trouvera pas pour autant d’instruments plus fidèles aux originaux et il faudra choisir entre Rhodes/Wurly ou Clavinet là où l’Electrik Piano propose un tout en un au très bon rapport qualité/prix.
Il convient enfin de tempérer le jugement porté sur le logiciel de Native en fonction de l’usage que l’on compte en faire. Si les vrais connaisseurs de Rhodes, Wurlitzer et Clavinet n’y trouveront sans doute pas leur compte, ceux qui veulent juste amener une « couleur » Piano Electrique à leurs compos devraient être à leur affaire. De la même manière, les samples passeront beaucoup mieux au sein d’un mix qu’en l’absence de tout accompagnement, d’autant que les effets embarqués sont très efficaces. A vous de voir où vont vos priorités donc…