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réactions au dossier [Bien débuter] Le film de votre mix

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Le film de votre mix
Le film de votre mix
Aussi éloquente soit-elle, cette analogie avec un puzzle occulte tout de même un aspect majeur de la musique. En effet, un puzzle ne représente au final qu’une image statique. Or par essence, la musique est tout en mouvement. Il convient donc de compléter notre casse-tête en y ajoutant un nouveau paramètre : le temps !

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126
:facepalm: rhaaa non angie !!:-D
Citation :
le comp ne traite que le signal qui dépasse le seuil
:?!:
ce doit etre un cas particulier:?!:....t'es sur que tu n'ecoutes pas la frequence du side chain qui declenche ?? ......pis de toute façon c'est un plug...je veux dire que c'est pas representatif du principe de fonctionnement des comp (hardware) (on a les explications qu'on peut:-D )

[ Dernière édition du message le 23/11/2014 à 17:57:17 ]

127

 Je m'arrêterai après ça.

 

 

Citation de Angieguitar :

 je crois tout connement que quand le comp réduit le signal sur les crêtes de la basse, il descend suffisamment bas pour aller chopper les pics les plus élevés de la guitare qui du coup se retrouvent dans la compression

 C'est hallucinant, cette discussion. Tu as sous les yeux (sous les oreilles ?) la preuve de ce qu'on répète depuis tout à l'heure.

 

Essayez de suivre mon explication :

- Seule, la guitare ne déclenche pas le compresseur. (Pas assez d'énergie).

 

- Mais la basse, elle, le déclenche, même seule. Et alors, le compresseur compresse TOUT. Pas seulement la basse, mais en même temps la guitare. (Car un compresseur n'est pas du tout quelque chose de sophistiqué capable de séparer les signaux. Il ajuste momentanément le gain global, et c'est tout)

 

- Tant que la basse sera assez présente pour laisser le compresseur actif, la guitare sera AUTANT compressée que la basse.

 

- Et quand la basse s'arrêtera, la guitare ne sera plus compressée du tout.

 

La basse est systématiquement gommée.

La guitare n'est gommée que dans les moments où la basse est présente, pas sinon.

 

Le résultat, c'est que les moments où la guitare joue seule ressortent. Par l'action du compresseur. (Ou plus exactement par son inaction à ces moments là.)

 

Donc, à l'échelle du morceau, les aigus ressortent. 

 

 

 

[ Dernière édition du message le 23/11/2014 à 18:46:58 ]

128
x
Hors sujet :
Citation :
Par l'action du compresseur. (Ou plus exactement par son inaction à ces moments là.)
:-D c'est balaise un compresseur !! ça agit même par son inaction :langue: mais je comprends ce que tu veux dire;)

[ Dernière édition du message le 23/11/2014 à 18:32:23 ]

129
Dans un compresseur il y'a un petit lutin qui dort.

Ce lutin il a deux choses a coté de son lit
1) une alarme qui se déclenche lorsque le signal dépasse un certains seuil
2) un gros bouton de volume qui lui permet de descendre le volume de X Db lorsque le signal dépasse le seuil

imaginons donc que notre lutin est en train de dormir pendant un prise de basse. Le seuil de "volume" demandé par le seuil n'est pas atteint, le lutin, il dort. D'un coup, le bassiste joue plus fort et l'alarme du lutin sonne, il se lève, attrape le bouton et descend le volume de X db. le bassiste se calme et le signal repasse en dessous du seuil, le lutin remonte le bouton jusqu'à sa position initiale.

C'est le fonctionnement d'un compresseur

si on met les actions du lutin en parallèle avec les controles d'un compresseur, qu'est-ce que ca donne?

Treshold : c'est le seuil qu'on fixe à l'alarme du lutin. "Tu ne bouge pas tant que ce ne sonne pas"
Ratio : c'est la quantité de gain que lutin retire en cas de dépassement. Cette quantité est décidée via deux paramètres.
- le ratio
- la quantité de signal dépassant le treshold
Pour un ratio de 4:1, le lutin à pour mission de faire en sorte de laisser 1 db en sortie du compresseur pour un signal ayant dépassé le seuil de 4db.

Attack : C'est le temps que met le lutin a réduire le volume! ATTENTION, ca n'est pas le temps qu'il met à se lever et à aller chercher le bouton; C'est le temps qu'il prend pour tourner le bouton vers le bas pour arriver à la réduction de gain demandée!

Release : C'est le temps que le lutin met pour remonter le volume ! ATTENTION, ca n'est pas le temps qu'il met à réagir avant de tourner le bouton ; c'est le temps qu'il prend pour tourner le bouton vers le haut afin de le ramener en position initiale

Knee : C'est un "arrondi" autour du seuil qui va permettre au lutin de réduire de façon moins drastique le volume dans cette zone. SI le seuil est fixé à -18db par exemple, avec un knee de 8, ca veut dire que le lutin est authorisé à réduire le volume déjà 4db avant les -18 (à -22). Il est également tenu à réduire le volume de façon moins drastique dans la zone des 8 db autour de -18. en gros entre -22 et -14, il reduit plus gentillement le volume

Pré comp (look ahead) : l'alarme du lutin à des dons de voyance et réagit X msec avant que le signal n'atteigne effectivement le seuil

Filters : Le signal déclenchant l'alarme n'est pas le même que le signal traversant le compresseur. On applique une filtrage au signal partant dans l'alarme afin que celle ci ignore ou se concentre plus sur une zone de fréquence particulière

RMS size (RMS) : le detecteur sur l'alarme est réglé pour réagir un "volume moyen" et non à un "volume crète". Si la fenêtre RMS est de 300 ms cela veut dire que l'alarme ne se déclenchera que si et seulement si le volume moyen calculé durant cette fenêtre dépasse le seuil. Pour calculé la moyenne c'est un peu comme si le detecteur analysait le niveau crète à chaque millisecondes. au bout de 300, il faut la moyenne de tout, si la moyenne est inférieure à X, l'alarme ne sonne pas (même si certains niveaux crêtes excédaient X)

Make up gain (output) : C'est un volume de sortie de compresseur fixe. Comme on sait que le lutin est amené à réduire parfois le volume de X, on peut donc compenser la sortie du comp de +X pour garder sensiblement le même volume en entrée et en sortie. En tout cas pour les niveau dépassant ne seuil. les niveaux ne dépassant pas le seuil (et ne subissant donc pas la compression de Mr lutin) sont augmentés de la valeur fixe.

Side Chain : L'alarme du lutin se déclenche sur un signal différent que celui bidouillé par le lutin. Si on reprend l'exemple de la basse, et bien l'alarme du lutin ne se déclenche pas au grès de la basse, mais sur base d'un kick qui rentre en parralèle dans le compresseur

[ Dernière édition du message le 23/11/2014 à 19:06:58 ]

130
c'est mignon:-D
et instructif! (bon sang de bois, c'est vrai que attack et release sont des temps "d'effection" et pas des temps de "latence":facepalm:
x
Hors sujet :
morale de l'histoire : les bassistes sont de machiavéliques musiciens qui prennent plaisir a rendre les lutins insommniaques!

[ Dernière édition du message le 23/11/2014 à 22:35:19 ]

131
:mdr:


Citation :
Dans un compresseur il y'a un petit lutin qui dort.

Ce lutin il a deux choses a coté de son lit
1) une alarme qui se déclenche lorsque le signal dépasse un certains seuil
2) un gros bouton de volume qui lui permet de descendre le volume de X Db lorsque le signal dépasse le seuil

imaginons donc que notre lutin est en train de dormir pendant un prise de basse. Le seuil de "volume" demandé par le seuil n'est pas atteint, le lutin, il dort. D'un coup, le bassiste joue plus fort et l'alarme du lutin sonne, il se lève, attrape le bouton et descend le volume de X db. le bassiste se calme et le signal repasse en dessous du seuil, le lutin remonte le bouton jusqu'à sa position initiale.


T'es vraiment doué ReNo, moi qui était en panne de contes pour endormir mon bourrin de fils et pis Noël n'est pas loin ! Tu vas encore te faire un fric :bravo:
Sans dec, tu veux pas nous en faire une version pour adulte, façon '' ce n'est plus un lutin mais une jolie lutine qui appuie sur le gros bouton dés qu'il dépasse le seuil ''

[ Dernière édition du message le 23/11/2014 à 20:14:20 ]

132

Reno mellow, ton post est d'une limpidité absolue. C'est le truc le plus sensé qu'il m'a été donné de lire sur les compresseurs depuis bien longtemps. En plus d'être pédagogique, c'est complet et précis. Merci bien.

133
Effectivement, belle métaphore :p
En fait, je n'essayais pas tant de convaincre globule que Hakim...
134
Excellent, Reno! :bravo:

La flemme est l'avenir de l'homme. Pff, jsuis fatigué je ne vais pas plus lo..

135
Un truc qui peut aider ceux qui galèrent avec les réglages d'un compresseur.
Je préviens d'avance que cela ne dispense absolument pas de savoir ce qu'on recherche avec ledit compresseur (et qui amène en soi à poser la question de ce que peut amener un compresseur). La méthode que je propose ici ne permet que de démêler le "comment", pas le "quoi" ni le "pourquoi" qui s'acquièrent avec l'expérience.

Donc sur le signal à compresser, commençons par régler notre compresseur avec un réglage de départ. L'ordre dans lequel les réglages vont être effectués est de la plus haute importance ici car tous sont interdépendant dans une certaine mesure.
Réglons le ratio relativement élevé (genre 10:1 par exemple), le release au plus rapide possible et le seuil de manière à ce que le compresseur agisse généreusement sur notre signal. La position de l'attaque n'a pas d'importance puisque c'est la première chose que l'on va paramétrer.

Maintenant que l'on a exagéré l'action du compresseur, on peut se concentrer sur la différence apportée par différents réglages de l'attaque. On peut voir que plus l'attaque est courte, plus l'attaque du signal perd en ampleur (qui a dit logique ?). Si le signal en question est une caisse claire, réduire l'attaque donne l'impression que la baguette du batteur devient de plus en plus petite et inversement quand on l'augmente (jusqu'à un certain point où le comp n'agit plus sur cette partie du signal). Si le signal est une basse, cela donne l'impression que les doigts du bassiste sont plus ou moins gros (c'est une image bien sûr). Bref, armé de notre idée du résultat on peut maintenant trouver le bon réglage.

On s'attaque ensuite au release. Comme il a déjà été dit, plus celui ci est long, plus le signal met de temps à retourner à l'unité de gain. Ce qui nous intéresse, c'est de faire en sorte que cette variation de volume sonne "juste". Etant donné qu'on parle d'un paramètre temporel ici, il paraît logique de le mettre en relation avec le groove du morceau ou de l'élément en question. De fait, le release peut influencer la perception que l'on a du groove d'un élément (ou d'un mix). Ce qu'on cherche, c'est que l'élément qu'on compresse "respire" de la bonne manière. Si on garde l'exemple de la caisse claire, on peut chercher à faire en sorte qu'on sente le volume remonter presque en totalité jusqu'au prochain coup de caisse claire et ainsi de suite, ce qui lui donne une pulse supplémentaire et rend musical le pompage du compresseur.
Le release peut avoir d'autres effets sur le sustain ou distordre dans certains cas mais libre à chacun d'expérimenter, je donne une base.

Ensuite, le ratio. Plus le ratio est élevé, plus le son sonne "petit" mais plus sa dynamique est contrôlée. Plus le ratio est faible, plus on lui rend sa taille d'origine mais avec la perte du bénéfice du "contrôle" dynamique. C'est un compromis à trouver qui impose d'avoir une idée très précise de ce que l'on cherche. Pour le coup, c'est purement une question de goût car il n'y a aucun autre élément que son propre jugement sur lequel s'appuyer. La bonne nouvelle, c'est que le goût, ça s'éduque ;)

Enfin, le seuil. Tel qu'on l'a réglé au début, il est exagéré (ou pas, tout dépend). Maintenant que tout le reste est en place, régler le seuil ne devrait plus être qu'une question de trouver le "sweet spot" où l'idée que l'on avait en tête au départ se matérialise pour de bon. Seuil trop bas et le résultat est exagéré. Seuil trop haut et son action n'est pas assez marquée.

En ce qui concerne le gain de sortie (make up gain), le régler de manière à avoir la même sensation de volume avec le compresseur en bypass ou actif est le meilleur moyen de pouvoir comparer ce que l'on vient de faire avec l'original.


Bien sûr, tout ce que je décris ici n'est qu'un point de départ qui permet de comprendre l'action de chaque réglage sur un compresseur et d'expérimenter. Il est clair que ça ne fonctionnera pas avec tous les modèles de compresseurs (allez essayer ça sur un 670... "heuu mais ils sont où l'attaque et le ratio ??") et que ce n'est pas LA méthode pour régler un compresseur. Tout ce que je sais, c'est que cette méthodologie m'a permis à l'époque de comprendre ce que je faisais avec cet outil et ce que je pouvais en obtenir. Ce qui est sûr, c'est que ça ne dispensera personne de devoir expérimenter avant d'obtenir de bons résultats (à priori, ça devrait quand même raccourcir le temps nécessaire à les obtenir ;))

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

136

Ah, j'adore ce genre de post. Merci beaucoup, j'aime bien notamment l'idée de régler très fort seuil et ratio pour trouver la bonne attaque et le bon release.

137
Aaaaaaaaaaaah! Merci pour ce "protocole" de réglage, Glob. Jamais vraiment utilisé un compresseur sur la gratte (sauf pour augmenter son sustain) et en situation de tentative de mixage, j'avoue ne pas savoir les utiliser (sauf à me limiter aux presets, ce qui n'a rien de vraiment enrichissant).

La flemme est l'avenir de l'homme. Pff, jsuis fatigué je ne vais pas plus lo..

138
Bonjour, pour revenir sur l'histoire de l'automation. J'ai bien lu le dossier sur le mixage. Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est quand je produit mon morceau je fais directement les automations, par example avec une nappe je la fais evoluer avec le filtre passe haut du simpler d'ableton pour créer un effet de monté. cela fait parti du processus creatif du morceau pour me donner une idée d'ou je veux aller lors de l'avancé de la production. Mais voila si je suis bien le dossier pour etre carré dans mon mixage, cela voudrait dire que je devrait travailler sur cette nappe qu'après avoir réglé les gains et les niveaux, ainsi que les fréquences, or je bidouille déjà la frequence avec le filtre de mon simpler. A vrai dire je suis un peu perdu :???:
139
Il s'agit de ne pas confondre mixage et prise de son ;) Si trifouiller un filtre fait partie de ton boulot d'instrumentiste, alors fais le, s'il n'en fait pas partie, laisse faire le sondier (même s'il s'agit peut être de la même personne héhé)
140
Je pense que je me suis mal fait comprendre. Premierement je suis complètement novice en la matière, je ne pretends en aucun cas porter telle ou telle casquette. Je me suis mis à taton à la production de musique electronique, et je travail uniquement avec ableton et des plug in. Ma question était comment je dois me comporter avec le reglage de l'egalisateur lors du mixage dans le cas de figure que j'ai expliqué pcdt, puisque tout le long du morceaux la plage de frequence de ma nappe change constamment car le filtre passe haut joue sans cesse.
141
Si cette fréquence bouge, tu ne toucheras pas à celle-ci, mais peut être tu colleras un coupe bas ou coupe haut, voir un filtre en plateau si le son dont tu parles te semblait trop agressif, ou trop en retrait...

Enfin bref, tu vas traiter l'équilibre spectral général de l'instrument, pas la fréquence que tu bouges en particulier.
142
Je pense qu'il faut te faut deux Eq consécutive sur ta piste.

La première, c'est celle dont tu nous parles. Elle sert de filtre créatif au moment de la création. Tu n'y toucheras plus quand tu commenceras le mixage, c'est-à-dire quand tu estimeras la composition finie.

La deuxième, c'est celle qui ne vient que dans la partie mixage. Elle se superpose à la première (donc elle n'annule pas son effet). C'est elle qui corrige l'équilibre spectral.

Il me parait difficile de faire les deux choses avec une seul EQ. Ne serait-ce que pour des raisons d'organisation. C'est le même outil, certes, mais il sert la première fois de filtre créatif, la deuxième fois de filtre technique.

[ Dernière édition du message le 29/11/2015 à 18:44:50 ]

143
merci pour toutes vos réponses :bravo:
144
Ah au temps pour moi, il me semblait que le filtre était inclus au synthé.
145
Citation :
Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est quand je produit mon morceau je fais directement les automations, par example avec une nappe je la fais evoluer avec le filtre passe haut du simpler d'ableton pour créer un effet de monté


C'est le problème de la musique électronique, comme on utilise les même outils pour la compo et les arrangements que pour le mixage et le mastering, les débutants ont tendance à tout confondre et à se prendre les pieds dans le tapis.

Je pense qu' il faut d'abord comprendre l'histoire d'un morceau de musique, quelque soit le style, son évolution de AàZ. bon évidemment, suivant les styles, il va y avoir des étapes en plus ou en moins mais le squelette est le même.

Prenons par exemple l'histoire d'un morceau connu, on va dire "HELLO" de Adele.

1) La composition : c'est là que le theme mélodique principal est crée ainsi que sa progression d'accord
2) L'écriture : rédaction du texte
3) Les arrangements : Choix de la structure du morceau, quels instruments vont jouer, Ecriture des éventuels ornements, contre-thème, harmonies.

---- l'étape de "compo" au sens large est fini, la suite c'est la pré production ----

4) préproduction : c 'est une étape facultative mais ô combien importante qui consiste à confronter le morceau à la réalité du studio. En gros, on fait une maquette rapide du morceau avec des instruments virtuels ou des prises vite faites pour voir comment il tourne et pour, aussi, titiller la créativité. (on à souvent des nouvelles idées quand on écoute un morceau plus "fini"). Ca n'est pas toujours l’interprète original qui participe, ça peut être un prête voix et où un musicien tiers.

5) écriture des partitions, préparation des clicks et pistes fantomes : pour que les musiciens puissent apprendre et travailler leur partie

---- étape de production ------------

6) Mise en son : on choisi les modèles d'instruments qui vont jouer, on les accordes, on règle les amplis, on triture le synthés, on place les micros... bref, on choisis vraiment la couleur sonore

7) Prise de son et doublage : on enregistre les pistes une par une en commençant par les instruments rythmiques puis les instruments mélodique pour terminer avec la voix, on enregistre souvent plusieurs couches du même instrument.

8) Comping : on réalise un "best of" des meilleurs prises pour établir la meilleur performance possible

9) Edition : on retouche certains détails, on corrige des erreurs de timing ou de hauteurs

10) mise à plat : on créer un mix brut des prises édités et on fait un bilan. Est-ce que ca tourne? faut il refaire quelque chose?

----- mixage --------------------------
11) le mixage (voir tuto de nantho)

---- pré mastering -----------
12) c'est le moment où l'on prépare le morceau pour qu'il s'uniformise d'un point de vue sonore avec d'autres titres (Album, compil, playlist) et on traite le son de manière globale afin que le morceau s'adapte au mieux aux supports auquel il est destiné (vinyl?, CD, Youtube?,iTunes?)

-------Mastering--------------
13) C'est la "mise en support" et la duplication de l'oeuvre. Dans le cadre d'un CD par exemple, et bien, c'est l'étape ou la boite de pressage va créer un glassmaster et le dupliquer X fois

------ Bounces et back up-----
14) On va créer des bounce alternatif pour des occasions particulières ou des besoins en Live (instrumentale complète, acapella, piste par piste, stems...)


Bon, on peut biensur passer certaines ou changer leur ordre, mais je pense qu'il est important de savoir la logique "théorique" de l'évolution d'un morceau afin de l'appliquer au mieux à sa méthode de travail (on peut transgresser les règles, mais pour ca, il va mieux les connaître)

[ Dernière édition du message le 30/11/2015 à 09:48:05 ]

146
A mon sens, la confusion vient surtout du fait qu'on attribue au mix bien plus de chose que ce qu'il n'est fondamentalement : la présentation de l'arrangement et des performances par la mise en place des balances adéquates.
Si on ressent un effet à l'étape de la composition/maquettage, pendant l'enregistrement ou peut importe l'étape, il n'y a absolument aucune raison de le réserver au mix, bien au contraire.

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

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Citation :
Si on ressent un effet à l'étape de la composition/maquettage, pendant l'enregistrement ou peut importe l'étape, il n'y a absolument aucune raison de le réserver au mix, bien au contraire.


si, il peut y avoir 10000 bonnes raisons même si tu as raison sur le fond. Je dirais que ce que tu préconises est réservé aux personnes avec un peu plus d'expérience qui arrive à avoir une image "globale" de là où ils veulent aller, parce que sinon, on a vite tendance à faire tout et n'importe quoi en se souciant d'éléments individuels plutôt que d'un ensemble. Je prend l'exemple du guitariste metalleux qui va enregistrer sa gratte avec 8 pédales, deux delays, une reverb et 8 micros pour avoir un SON énorme qui une fois placer dans un mix est totalement ingérable et limite, inutilisable... Dans ce cas là, tu fais quoi? Tu prends la gentille DI et tu la repasses dans un ampli et tu recommences tout... Donc dans le meilleur des mondes, OUI, il faudrait appliquer les effets en amont mais ca demande une certaine expérience que les lecteurs de la section [bien débuter] n'ont pas forcément ;)

[ Dernière édition du message le 30/11/2015 à 10:32:21 ]

148
Je pars du principe que c'est comme le vélo. Pour apprendre à bien rouler, être à l'aise et pouvoir vraiment tirer parti de son vélo, il vient un moment où il faut retirer les petites roues. :-D

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla