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réactions au dossier [Bien débuter] Comment utiliser une réverbe

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Comment utiliser une réverbe
Comment utiliser une réverbe
Aujourd’hui, nous allons décrire la marche à suivre afin de pouvoir travailler avec des réverbérations en toute sérénité.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
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Citation de globule_655 :
Citation de Hakim+K :
Citation :
(ps : navré du pavé, je me suis enflammé)

Oui on est clairement plus dans les "premières reflexions" ;)


Oui et justement le problème de que j'ai pu déceler ici et ailleurs, et même en général chez les débutants, c'est qu'ils sont trop dans la réflexion et pas dans le ressenti.
Ce qu'il faut garder à l'esprit est que la musique a pour but de faire ressentir des émotions à son auditeur. Le mix doit donc aller dans ce sens et en amplifier l'effet.
De ce fait, les réverbs (et en réalité tout ce que l'on fait dans un mix) doivent servir ce rôle. Les considération du type "placement dans l'espace", "profondeur", "type de pièce", "liaison entre les éléments par l'ambiance" etc etc, ne sont que des moyens pour atteindre se résultat et l'erreur de beaucoup est de se focaliser là dessus aux dépends du buts qu'ils sont sensés rechercher.
Concrètement, au lieu de réfléchir sur ses questions dont au final tout le monde se fiche, il est plus important de chercher une ambiance qui correspond au sentiment exprimé par le morceau au moment où on l'applique.
Exemples grossiers pas forcément applicables à toutes les situations : une réverb longue de type hall pour rajouter une dimension "épique" à une envolée du chanteur sur un refrain ou un solo. Une reverb courte/moyenne type plate pour renforcer la sensation d'agressivité du jeu sur un morceau rock énervé. Une large room avec predelay pour donner une sensation d'espace et d'intimité sur une guitare acoustique dans un morceau folk/blues... etc etc.
Chaque chanson/situation est unique, tout comme le sont chaque musicien et mixeurs. Du coup, chacun ressentira les choses différemment. Ce qui est certain, par contre, c'est qu'un mix issu d'une "analyse surintellectualisée" à moins de chance de toucher l'auditeur qu'un mix basé sur le ressenti.

Peace
Glob


Exactement ! Et c'est d'ailleurs ce que je disais dès les premiers articles de cette série car cela me semble être l'essentiel, mais à l'époque certains lecteurs étaient pressés d'en arriver aux "recettes"... Mais la vérité est dans l'émotion, le reste ça n'est ni plus ni moins que des outils pour sublimer ce "simple" état de fait ;)
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x
Hors sujet :
Hors sujet :
Merci Jimbass.
Je vieillis. De mémoire, un grand disque a été produit avec un ampli guitare (et pas une batterie) enregistré dans une cheminée.
Aidez le vieux à se souvenir, merci. :bravo:

Heu… c'était pas un disque de Tino Rossi pour Noël, par hasard ?
Ah non, Tino, il jouait de l'orgue Hammond, il n'était pas guitariste-shredder… :facepalm: A moins que je confonde avec Billy Preston ?!?… ? Moi non plus, j'ai plus toute ma tête... :((
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Un bon freeware de reverb?

https://soundcloud.com/abbaon

 

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Glassverb.
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Merci beaucoup pour cette série d'articles, c'est clair et structuré, parfait pour moi quasi débutant en mixage. Par contre, il y a un truc qui me bloque, c'est la vision du mix... A chaque partie (eq, compression, reverb...) on a droit à un : "référencez-vous à votre vision du mix" donc ça me semble être un des points essentiels d'un bon mix. Ce qui me fait "peur", c'est, qu'apparemment, il faut se mettre à une table avec une feuille et un stylo et (sans écouter le titre si on le connait bien) y coucher ce qu'on attend au final du morceau. Mais il me semble que cette vision doit être très très détaillée (pour l'eq, on fait ci, pour la compression, on fait ça...) et pour un débutant, ça coince.:oo:

Puzzle King. Rock progressif.

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Non, non, la vision du mix ne doit pas réellement parler d'EQ, de compression, etc. Cette vision doit être écrite en langage naturel si je puis dire, en mettant l'accent sur les sensations.

Pour être plus clair, par exemple, telle partie de guitare doit être sombre, tapie dans l'ombre, un peu sournoise. Et bien ça, je le traduit ensuite dans le mix par une égalisation qui taille le haut du spectre, pas mal compressée pour immobiliser la dynamique et avec une réverbe "dark" et profonde.

Tu vois le truc ou bien ? La vision du mix c'est comme si tu racontais l'histoire, l'impression que doit produire le morceau sur les auditeurs. Le mix, c'est la traduction de cette vision, sa mise en oeuvre avec des outils (EQ, compresseur, etc.) de façon obtenir cette vision d'un point de vue sonore.
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OK, merci, c'est effectivement plus clair et ça me semble plus accessible pour un débutant de se concentrer sur les sensations que de se lancer d'emblée dans la tambouille eq, comp, reverb, etc... Apparemment, il faut quand même disséquer un peu le morceau en l'écoutant pour savoir ce que procurera comme émotion chaque instrument (sans compter son évolution au cours du morceau).

Puzzle King. Rock progressif.

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Oui, c'est ça, il faut se "baigner" dans le feeling de la musique afin de pouvoir le magnifier par la suite. Normalement ce n'est pas si difficile que ça, c'est plus ou moins à la portée de tout auditeur ayant une certaine sensibilité musicale. Il n'y a pas réellement de bonne ou de mauvaise façon de ressentir, c'est quelque chose d'intime à chacun. Ce qui est difficile, c'est la traduction de cela au travers du mixage. Et c'est comme tout, plus on pratique et plus c'est facile ! Donc mixe, mixe, mixe ! Et quand tu n'en peux plus, mixe encore plus avant ;)
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Citation de Puzzle :
Apparemment, il faut quand même disséquer un peu le morceau en l'écoutant pour savoir ce que procurera comme émotion chaque instrument (sans compter son évolution au cours du morceau).


Oui mais pas besoin d'être trop analytique à ce niveau. En fait, il suffit d'être à l'écoute de ce que l'on ressent pendant que l'on manipule les éléments qui composent le mix. Concrètement, une fois la session de mix organisée, il suffit de se familiariser avec l'arrangement en manipulant les éléments du mix de manière à tester plusieurs balances (fader + panoramiques) et voir comment cela impacte nos sensations. Le morceau est-il plus dansant si tel élément est plus fort sur ce passage ? Est-ce que je ressens une gêne si cet autre élément est trop fort/trop faible ? Que manque-t-il sur tel ou tel passage pour réellement me donner des frissons ou me donner envie de chanter/danser/rire/pleurer etc ?
De manière générale, l'arrangement et la manière dont il a été enregistré/mis en place donne déjà la marche à suivre. Par exemple, si on prend le morceau "Don't stop the music" de Rihanna, le kick sur tous les temps du début à la fin et les claps suggèrent très fortement un morceau festif dont le but est de faire danser. Sur tout le premier couplet, le son est plutôt étouffé (notamment le synthé/basse) hormis la voix lead et le kick qui est moins filtré que le reste. Les filtres s'ouvrent progressivement à mesure que l'on avance dans le couplet jusqu'à s'ouvrir complètement sur le refrain. Cela permet de faire imaginer que l'on approche du dance floor depuis le vestiaire par exemple et le premier refrain est le moment où on se lâche sur la piste de danse. Le chant marque aussi le contraste en étant relativement suave sur le couplet et plus "excité" sur le refrain. Le contraste créé par l'ambiance sourde du début et l'évolution de la mélodie donne beaucoup plus d'impact à ce premier refrain qu'il n'en aurait eu autrement.
J'ai pris cet exemple car il est relativement parlant/flagrant mais en gros, chaque mix s'appuie sur les contrastes type faible/fort, étroit/large, petit/grand, proche/profond, épuré/chargé pour créer de l'impact. Beaucoup de ces éléments sont déjà contenus dans une bonne interprétation, un bon arrangement et un bon enregistrement. Le boulot du mixeur est de les présenter au mieux et dans la mesure du possible, en maximiser l'effet.

A partir de là, on se doute bien que si l'artiste/le groupe à enregistré par exemple un piano en mono avec un SM57 et vous demande un son énorme, très large et beau on va avoir un sérieux problème. De même que le groupe qui se plaint de ne pas arriver à mettre en valeur le solo de ukulélé sur un morceau plein de guitares électriques saturées et une grosse batterie énervée. La vision du mix commence dès la création même du morceau et se poursuit à chaque étape.

Peace
Glob

L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....

Bla bla bla

[ Dernière édition du message le 21/11/2015 à 11:48:53 ]

40
Citation de Nantho :
Non, non, la vision du mix ne doit pas réellement parler d'EQ, de compression, etc. Cette vision doit être écrite en langage naturel si je puis dire, en mettant l'accent sur les sensations.

Pour être plus clair, par exemple, telle partie de guitare doit être sombre, tapie dans l'ombre, un peu sournoise. Et bien ça, je le traduit ensuite dans le mix par une égalisation qui taille le haut du spectre, pas mal compressée pour immobiliser la dynamique et avec une réverbe "dark" et profonde.

Tu vois le truc ou bien ? La vision du mix c'est comme si tu racontais l'histoire, l'impression que doit produire le morceau sur les auditeurs. Le mix, c'est la traduction de cette vision, sa mise en oeuvre avec des outils (EQ, compresseur, etc.) de façon obtenir cette vision d'un point de vue sonore.

Je lis avec attention tout cet échange sur le mixage depuis son début - sans intervenir, vu qu'en la matière je suis un quasi analphabète ; donc je me contente d'apprendre (de ce que j'arrive à comprendre aux interventions des uns et des autres...)
Là c'est juste pour dire que j'ai bien bien beaucoup apprécié ce que nous dit Nantho (et dans le principe abstrait, et dans son illustration pratique : la guitare sombre et sournoise ;) !).
Ce qui doit être à l'origine d'une oeuvre, oui, ce doit être une "vision", un "projet poétique", ou appelez ça comme vous voulez. Une fois ça bien en vue (ou dans l'oreille...) on peut bien faire le tour de tous les moyens techniques possibles (et impossibles, reconnus ou bricolés, etc.) : leur seule valeur sera celle de leur pertinence au regard de la "vision poétique motivante".
Bon, c'était juste pour causer.

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 21/11/2015 à 18:52:02 ]