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réactions au dossier [Bien débuter] Le choix du micro pour le chant - 5e partie

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Sujet de la discussion [Bien débuter] Le choix du micro pour le chant - 5e partie
Le choix du micro pour le chant - 5e partie
Nouvel épisode consacré à l'étude de cas de figure hypothétiques simplifiés dans le cadre de l'enregistrement de la voix. Pour une fois, je vous ferai grâce d'une introduction verbeuse. En avant !

Lire l'article
 


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
2
Cher Nantho,

Merci pour ces articles très complets et instructifs:D:
C’est toujours un plaisir de les lire et relire ( plusieurs fois pour certains d’entre eux) car on apprend vraiment des choses fort utiles.
Cependant, vu qu’il faut tel ou tel type de micro pour tel ou tel type de voix, on se rend vite compte qu’il faut une armada de micro.
Je comprends cela et je ne le remets nullement en cause.
Nous savons tous que pour faire du tout terrain il est préférable d’avoir un 4x4 et pour faire de la route une bonne berline...
Par contre, pour un petit home-studiste comme moi, il est difficile voire impossible d’avoir autant de micros à ma disposition.
Les finances font que je suis hélas obligé, et je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas, de me demerder avec un seul micro et cela quelque soit l'artiste derrière ce dernier.
Comme dirait l’autre, être limité te force à être créatif.
Je suis conscient qu’il est difficile dans ces conditions d’arriver à la prise idéale, techniquement parlant.
Mais existe-t-il des solutions et astuces plus ou moins « universelles » pour essayer de tirer le maximum de son petit et unique micro?
Merci et bonne continuation :bravo:
3
Je suis bien d’accord

Je suis presque dans la même situation, car j’ai déjà 2 micros
(Shure sm57 et un Beyer M88TG)
Et là je réfléchis pour un troisième... peut-être trop d’ailleurs...
Mais je pense attendre au moins la fin de ce grand chapitre du choix des micros,
Avant de tout relire pour ensuite me décider... :lol:

[ Dernière édition du message le 18/01/2019 à 11:59:29 ]

4
L'important n'est pas le nombre de micros, mais de savoir parfaitement utiliser ce qu'on a déjà. Certains nécessiteront plus de travail au mixage pour rendre juste à la voix enregistrée, mais qu'importe, l'essentiel est d'arriver à ce que ça sonne bien. Le reste n'a aucune importance.

Pour le moment, je fais avec un Behringer B1 pour le chant. C'est pas génial, il y a une forte bosse à 12k qui accentue les sibilances, mais du coup il apporte de l'air à la prise. Je joue avec l'effet de proximité pour récupérer du gras quand j'enregistre avec et ça le fait.

Je pense tester la prochaine fois une double prise avec mon micro ruban. Le mix des deux pourrait donner quelque chose de super intéressant.
5
Ce que je trouve délicat, c'est qu'on peut aussi dire : trouve le micro qui correspond au style de musique adéquat pour créer une sorte de rappel auditif.
Michael Jackson est connu pour avoir utilisé des Akg C12 qui ne sont pas particulièrement chaleureux. Et ils sont souvent recommandés pour des voix féminines, très aériennes.

Je trouve l'avis de nantho très pertinent dans un contexte où l'artiste développe "son" son, sa propre pâte sonore. Atténuer les défauts va permettre d'avoir une palette plus large
Mais dans un contexte où on doit rentrer dans un moule musical, un style, je pense que c'est aussi bien de rechercher ça à la prise.
Utiliser un micro "Roots" (dynamique par exemple) pour du Reggae, un micro rond et chaud pour un crooner, jazz enfumé des bas-fonds, un truc soyeux avec plein d'aigus pour du RnB moderne ou de la pop féminine aseptisée, etc.

Alors oui, au final "faut que ça sonne bien" mais je trouve les deux approches complémentaires.

http://tonstudio-tuebingen.com

 

6
Parfois, on a la chance d'avoir un chanteur qui sait quel micro est adapté à son chant, c'est pas courant mais ça existe. Il est alors possible d'envisager une location le temps de la session.
7
+1

Très bon article, concis, clair...
Et oui, moi aussi j'ai parfois fait l'erreur de chercher à accentuer les caractéristiques du chanteur :facepalm:

Citation :
Par contre, pour un petit home-studiste comme moi, il est difficile voire impossible d’avoir autant de micros à ma disposition.
Les finances font que je suis hélas obligé, et je pense que je ne suis pas le seul dans ce cas, de me demerder avec un seul micro et cela quelque soit l'artiste derrière ce dernier.

Je suis conscient qu’il est difficile dans ces conditions d’arriver à la prise idéale, techniquement parlant.
Mais existe-t-il des solutions et astuces plus ou moins « universelles » pour essayer de tirer le maximum de son petit et unique micro?

La série d'article vise à donner les bonnes pratiques d'enregistrement, pas la débrouille ou le système D.

Je pense que la question est cependant intéressante et cela pourra faire l'objet d'autres articles.

Cependant, c'est compliqué parce que ça dépend une fois de plus de critères évoqués dans les précédents articles, à savoir la pièce, la source (le chant et l'interprétation), le contexte instrumental, ... et le micro lui-même. Donc c'est difficile de faire des généralités.
Sans doute serait-il plus adapté d'ouvrir un sujet de discussion dans "techniques du son/prise de son et mixage". Après tout, il y a plein de gens compétents dans les forums qui partagent leur(s) expérience(s).
8

A lire et relire ces articles, je me rends compte que je dispose en réalité d'un micro principal statique, d'un petit Shure de récup, mais aussi d'un micro de mesures premier prix, de ceux des téléphones portables etc. (un vieux AKG du magnéto à bande de mes parents...), ce qui fait un parc de micros en fait, en cherchant bien. Du coup, même si la qualité "studio" n'est pas toujours là, il n'est pas impossible d'évaluer les qualités et défauts de tous ces micros au regard des enregistrements à faire.

Il est possible que beaucoup d'entre nous aient, stockés en divers endroits, plusieurs micros utilisables même si pas idéaux. L'intérêt de cette série en sort renforcé.

Merci Nantho !

 

 

 

Be bop a loulou !

[ Dernière édition du message le 20/01/2019 à 16:10:25 ]

9
Avec plaisir !

Et tu as entièrement raison, nous avons tous des trucs plus ou moins chelou qui traînent dans un coin qui peuvent servir ;)

Par exemple, j'ai déjà fait des prises de voix définitives avec un micro cravate, un vieux casque audio détourné en micro et même mon vieil iPhone 4S pour une prise batterie ! Le son n'était pas "parfait" mais c'est ce que je cherchais pour la prod donc une prise hyper clean aurait nécessité un traitement lourd a posteriori alors que là, tout était déjà fait, que demande le Peuple !
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Comme quoi parfois l'essentiel de la production peut être réalisé lors de la prise de son...
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Oui. Cela nécessite cependant d'avoir une vision de la dite production dès la prise et de ne pas hésiter à faire des choix radicaux.
Or, il me semble que c'est un peu le piège dans lequel tombent les débutants (en tous cas, moi, j'y suis beaucoup tombé) : ne pas avoir de vision avant de commencer le projet et chercher à le mener de façon à garder le maximum d'options ouvertes en cours de projet.
Je parle bien de piège parce que, finalement, cela donne un travail beaucoup plus compliqué. Une fois toutes les pistes dans la STAN, le nombre de directions dans lesquelles ont peut partir est énorme. Et on n'a pas forcément plus de vision pour autant.
En plus, lorsqu'on est dans le cadre d'une série de morceaux (démo, maquette, EP, album...), un morceau va plutôt tirer vers une couleur de production, un autre vers une autre... Et on rame pour avoir au final quelque chose de cohérent.

En ayant dès le départ une vision de sa production, en prenant dès le départ des décisions tranchées sur la couleur sonore et donc sur les modes d'enregistrement (même si ces décisions sont orientées par les contraintes matérielles), on va plus vite au résultat tout en obtenant un résultat plus cohérent.

Evidemment, on peut se tromper dans ces décisions. Mais on peut tout autant se tromper quand on décide de la couleur de production à postériori. Et encore plus quand on ne décide rien.
Et si vraiment l'erreur est grossière (ce dont je doute quand même), un des avantages de l'autoproduction et du home-studio, c'est qu'on peut souvent refaire.
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Une anecdote qui ne concerne pas la production, mais le jeu. Il me semble qu'elle reste pertinente dans le cas de la production : je me rappelle d'une interview où Robert Smith disait que la musique et le son de The Cure avaient été au départ conditionnés par le fait que les membres du groupe ne savaient pas jouer (enfin bon, c'était pas vrai pour tout le monde). En gros, plutôt que de faire des choses complexes à la guitare, ils sont beaucoup restés sur des arpèges simples, des riffs "faciles", et ont épicé tout ça de bonnes doses d'effets pour que ça sonne.
C'est cela qui a donné le son particulier du groupe.

En matière de production, les débutants, on a trop tendance à vouloir sonner comme tel ou tel groupe qu'on aime et surtout comme de gros albums commerciaux joués par des musiciens qui ont une grosse carrière et produits par des ingés sons et producteurs de talent dans des studios au matos et à l'acoustique irréprochables.

Sauf qu'on n'a pas les moyens de nos ambitions : ni les connaissances ou compétences, ni le matos, ni les lieux... Donc, avec ce qu'on a, en tentant de faire "comme", on obtient des trucs qui sonnent petit, amateur.

En prenant au contraire le parti pris de faire avec ce qu'on a et avec ce qu'on sait faire, on a une bien meilleure chance d'avoir une couleur sonore originale, particulière, au final bien plus intéressante.

Pour caricaturer, si on a que des synthés 8 bits, pas la peine d'essayer de faire avec une symphonie wagnerienne.

[ Dernière édition du message le 20/01/2019 à 18:03:16 ]

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Hors sujet :
Même si c'est HS, je tiens à te dire Will que le plussoie beaucoup tes 3 derniers messages.
Je pense carrément qu'il faut faire des choix radicaux dès l'écriture et dès la composition, bien avant l'enregistrement.
Au départ il y a déjà une inspiration, il faut savoir la capter puis l'analyser et à partir de là choisir sur quel ton on va parler, (qui parle et à qui) et quelle type d'émotion on veut provoquer... etc... à partir de là on a une vision du morceau. De cette vision découlent un champ lexical (les mots et rimes qu'on va favoriser), une tonalité, un tempo, un style d'harmonisation et surtout un style musical. La façon d'enregistrer et le son découleront de ça, (ce qui explique que dans certains cas, l'enregistrement avec l'iPhone dont parlait Nantho fonctionne, parce que ça colle avec les choix fait en amont et justement parce ces choix étaient radicaux).
Les 1er choix sont les plus importants et ils font très peur car on peut facilement se tromper et aller dans le mur. Beaucoup de créateurs les évitent et, quand ils ont de l'expériences, ils ont des recettes qui fonctionnent donc ils font un peu toujours les mêmes chansons. Ma philosophie est qu'il vaut mieux se tromper et devoir tout mettre à la poubelle plutôt que faire quelque chose de fade qui ne nous convainc pas. Sans prise de risque on ne fait rien d'original. Ce n'est pas la couleur sonore d'un micro ou d'un plugin, la pièce où on a enregistrée qui vont changer grand chose à une chanson, c'est les choix audacieux qu'on fait au départ... et une vision qu'on veut transformer en intention. Je suppose que cela peut être valable pour tout processus créatif ... enfin peut-être, je n'en sais rien.
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En même temps cela me semble illusoire (d'autant dans le cadre d'un home studio) de croire que l'on peut tout décider, prévoir, planifier, au final tout contrôler, même si cela représente une sorte d'absolu a se rapprocher le plus possible. Mais bien trop de paramêtres nous sont imposés (je ne rentrerais pas dans le détails tellement ils sont nombreux. Qu'au final suite au différentes expériementations que l'on peut faire au fil du temps, on s'adapte a notre environnement, aux outils à notre disposition. (et ce sans même parler de nos compétences artistiques, musicales) Le but état alors de tirer le meilleur parti de tout ça, quitte a ce que le résultat ne soit pas aussi proche de l'idéal imaginaire absolu, mais un compromis aceptable entre cet idéal, et ce qui nous est possible de créer. Bien entendu de tres belles "choses" peuvent ainsi voir le jour et ce pour notre plus grand plaisir.
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Hors sujet :
Décider n'empêche pas de s'adapter aux moyens qu'on a. La décision vient avant le compromis. Quand on sait ce qu'on veut faire on se donne les moyens et puis on s'adapte. Une bonne compo reste une bonne compo même mal interprétée et mal enregistrée sur du matos pourri. Par contre, tous les moyens du monde ne vont pas créer une belle mélodie ou écrire un bon texte. Donc, oui on peut tout décider et surtout en home studio, il suffit d'en avoir le courage.
Avant de passer à l'informatique, étant à la base un guitariste, je ne faisais que des chansons "à guitares" donc du folk ou du rock. Aujourd'hui je fais des ballades au piano sans même savoir en jouer, des morceaux world, du design sonore et j'ai même fait une symphonie classique alors que mes connaissances en musique classique se limite à 3 années de solfèges. On peut tout décider surtout en home-studio. En vrai studio et dans un cadre professionnel, les payeurs décident à ta place et surtout le temps est de l'argent donc on n'a pas le luxe de pourvoir se tromper et recommencer. Résultat, on fait les choix les moins risqués. Ce n'est pas propice à l'innovation et l'originalité...
Peut-être on ne met pas le même sens derrière le terme "décider" mais en pratique je ne vois pas une seule chose qui m'empêche de choisir ce que je veux faire dans mon home-studio, à part le manque de temps. J'ai amélioré mon matos avec le temps et cela améliore la qualité de mes productions absolument pas l'éventail de mes choix créatifs.

[ Dernière édition du message le 21/01/2019 à 13:57:27 ]

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Citation :
La décision vient avant le compromis

Je dirais même plus que plutôt que le compromis, il faut transformer la contrainte en atout.
Dans le cas d'un compromis, on la subit. Si on en fait une caractéristique, elle peut devenir un atout.

Dans le lien que j'ai posté un peu plus haut, Mixerman (interview récente sur AF) dit en gros que The Edge de U2 n'était probablement pas le meilleur guitariste du monde quand U2 a fait son premier album, mais qu'il a su utiliser ses limites pour en faire sa signature sonore.
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Hors sujet :
Oui, dommage que The edge soit resté après enfermé dans cette signature sonore... mais si on commence à parler de U2 on va faire 10 pages de HS je crains :8)
Sinon j'ai beaucoup aimé l'interview de Mixerman. Et comme j'étais d'accord avec tout ce qu'il disait je n'ai pas ressenti le besoin d'intervenir sur le forum dédié...:bravo:

[ Dernière édition du message le 21/01/2019 à 14:21:09 ]

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Hors sujet :
Pourtant entre Boy et Pop, il a parcouru un sacré chemin le Edge.
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On se donne des moyens "les moyens" pour beaucoup resteront toujours un rêve, et pas que chez les amateurs, est ce grave? non, du moment qu'on fait de notre mieux. La perfection est elle une réalité ou une aspiration? même pour les plus doués, les plus besogneux? Faire taire le juge et la victime en soi n'est pas chose aisé, pourtant tel va le contentement. Mais pardoxe des paradoxes, ne sont ce pas nos frustrations qui nous font évoluer?

[ Dernière édition du message le 21/01/2019 à 16:37:22 ]

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Quand j'ai dit "les moyens" si tu replaces dans le contexte, ça ne signifie pas les moyens matériels... puisque j'ai expliqué après qu'avoir du meilleur matos maintenant ne m'a absolument pas permis plus de choix créatifs. Le rêve est d'abord de créer des bons morceaux et la seule limite est notre imagination. La qualité de réalisation vient après. Juste pour être sûr qu'on se comprend (j'ai l'impression qu'on ne parle pas de la même chose).

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Hors sujet :
Citation :
Pourtant entre Boy et Pop, il a parcouru un sacré chemin le Edge.

Exactement, et c'est valable pour les autres membres du groupe, après le fabuleux Joshua Tree, le virage Achtung baby a été du pur génie. Mais après Pop, c'est la dégringolade et aujourd'hui... beurk.

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Je parlais aussi de moyens dans un sens large. Dans le contexte, tout ce qui contribut a une production que se soit ce qui passe dans notre imagination en amont, jusqu'au travail d'instruments, aux rencontres, aux outils etc. Perso par exemple, je réverais de jouer avec certains musiciens, d'enregistrer dans certains studios, de jouer mieux de la guitare, de jouer merveilleusement bien aussi d'autres instruments etc mais vu mon âge, mes moyens, mon énergie etc il y a peu de chance que ces rèves ce réalisent. Au final c'est pas grave, mais quand je lis qu'il faut pour réaliser une production qu'il faut tout planifier, tout maitriser, je me dis que c'est une vision pas tres réaliste, parce que tout planifier, tout maitriser impliquerais pour moi que certains réves ce réalisent en l'occurence ceux que je viens d'évoquer plus en amont. Pour ce qui est des moyens purements matériels je pense que de tres bons outils permettent ""si on les maitrisent" d'accéder a un certains niveau de qualité audio dificilement accéssible a des outils de moins bonne qualité, il est cependant vrais que la qualité du matériel grand public c'est grandemnt amélioré ces dernières années.

[ Dernière édition du message le 21/01/2019 à 20:08:03 ]

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Citation :
Quand j'ai dit "les moyens" si tu replaces dans le contexte, ça ne signifie pas les moyens matériels... puisque j'ai expliqué après qu'avoir du meilleur matos maintenant ne m'a absolument pas permis plus de choix créatifs. Le rêve est d'abord de créer des bons morceaux et la seule limite est notre imagination. La qualité de réalisation vient après. Juste pour être sûr qu'on se comprend (j'ai l'impression qu'on ne parle pas de la même chose).


et aussi nos limites techniques à l'instrument (comme the edge d'ailleurs).

après les choix créatifs se font toutes les étapes: avant et pendant le prod, même après quand on réécoute une première finalisation de projet.

Citation :
Exactement, et c'est valable pour les autres membres du groupe, après le fabuleux Joshua Tree, le virage Achtung baby a été du pur génie. Mais après Pop, c'est la dégringolade et aujourd'hui... beurk.


l'expérience de scène fait évoluer bien plus vite les qualités techniques des musiciens, "doués" ou non......ce qui reste une sacré injustice: ceux qui ont le plus de dates évoluent donc plus vite. l'idéal est un équilibre entre dates et travail mais ce n'est pas donné à tout le monde.

[ Dernière édition du message le 21/01/2019 à 20:22:29 ]

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Hors sujet :
Citation :
l'expérience de scène fait évoluer bien plus vite les qualités techniques des musiciens, "doués" ou non......ce qui reste une sacré injustice: ceux qui ont le plus de dates évoluent donc plus vite.

Bizarre, tu dis ça en reprenant ma citation à propos de U2 ?? C'est pourtant le contraire qui s'est passé pour eux. En enchaînant les tournées monumentales ils n'ont pas évolué plus vite, ils ont décliné. Après "Pop" chaque nouvel album a été plus mauvais que le précédant. Ils ont perdu l'inspiration preuve que l'inspiration ne vient pas forcement des qualités techniques des musiciens ;). J'ai compris ton idée mais je n'y vois pas d'injustice. J'ai plutôt l'impression que ceux qui ont plus de dates s'installent dans une routine, celle qui rapporte, ce n'est pas mon concept de l'évolution. Devenir un virtuose de son instrument ce n'est pas devenir un grand compositeur. Personnellement les démonstrations de virtuosité (que ce soit du Paganini ou du Steve Vai) m'ont toujours exaspéré. Dans tout les styles de musiques les grands compositeurs sont rarement de grands virtuoses car ils touchent un peu à tout, ils n'ont pas le temps pour ça.
Sinon je plussoie quand tu dis que les choix créatifs se font à toutes les étapes.:bravo:
... Et merde, on est censé parler micros ici...

[ Dernière édition du message le 22/01/2019 à 09:28:27 ]

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C'est fou comme nous nous ingénions à construire des chapelles, parker les personnes dans des communautés. A rechercher des causes et des effets. Mais comme le dit une certaine serie télévisuelle je pense que la vérié est ailleurs. bref je crois que certains non virtuoses peuvent être de grands compositeurs, tout comme de grands virtuoses peuvent l'être aussi. Perso je pense que plus on a de languages, de connaissances, et de compétences sur l'instrument plus cela ouvre des horizons. Je crois aussi que les moteurs principaux reste l'amour, la confiance, l'audace, le besoin d'exister... ce qui peut être plus ou moins vivaces suivant l'individu qu'il soit virtuose ou non, mais si vérité est ailleurs, alors...

[ Dernière édition du message le 22/01/2019 à 09:48:09 ]