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réactions au dossier Comprendre la mécanique de frustration / récompense dans un mix

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Sujet de la discussion Comprendre la mécanique de frustration / récompense dans un mix
4647.jpg
Los Teignos a deux minutes pour vous expliquer comment jouer de la mécanique d'attente et de récompense dans un mix sur les plans du spectre, du volume ou de la largeur stéréo. C'est parti avec Katy !


Lire l'article


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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201
Citation de coldwave :
Citation de vass-m :
x
Hors sujet :
Citation de Will :
x
Hors sujet :
Oh ! Un lecteur du Figaro.

C'était pas Marianne l'article "les jeunes sont cons" ?


ça a été repris un peu partout, libé aussi..


Il y a un essayiste qui a sortie une analyse sur la crispation entre génération.
Toutes les places de pouvoir sont trustée par les vieux (cf les boomers), dans les médias, en politique, en économie...
Exemple :
c'est les retraités (ou ceux qui sont pas touché, donc proche de la retraite) qui votent massivement pour la réforme des retraites...



Citation de vass-m :
Faut pas confondre œuvre et produit...


Pour ma part, la différence, c'est qu'une oeuvre c'est un truc unique (un costume sur mesure est une oeuvre, une maison construite par un maçon aussi)
Et un produit, c'est issue d'une production uniformisée (sortie d'une chaîne, d'un moule -- le moule c'est intéressant parce que c'est lui l'oeuvre !)
La différence s'arrête là :)

Citation de vass-m :
Tu me les envois, que je leurs pète la geule.

:mrg: ok je les appelles, mais pour les philosophes des Lumières, ils risquent d'avoir un petit contre temps :mrg:
202
x
Hors sujet :
bon après je pars des présupposés classiques : l'art opposé à la nature, la représentation face à la présentation. Ouvrir un questionnement ontologique est possible, mais ne ferait pas sens à mon avis.

Citation :
Et un produit, c'est issue d'une production uniformisée (sortie d'une chaîne, d'un moule -- le moule c'est intéressant parce que c'est lui l'oeuvre !)
oui mais là tu ramène le mot à un usage contemporain, alors que j'utilisais le verbe comme synonyme de résultante quand je disais la nature produit de la nature. En gros elle n'est qu'une expression de son être en soi.
203
x
Hors sujet :
Citation de vass-m :
x
Hors sujet :
bon après je pars des présupposés classiques : l'art opposé à la nature, la représentation face à la présentation. Ouvrir un questionnement ontologique est possible, mais ne ferait pas sens à mon avis.

Citation :
Et un produit, c'est issue d'une production uniformisée (sortie d'une chaîne, d'un moule -- le moule c'est intéressant parce que c'est lui l'oeuvre !)
oui mais là tu ramène le mot à un usage contemporain, alors que j'utilisais le verbe comme synonyme de résultante quand je disais la nature produit de la nature. En gros elle n'est qu'une expression de son être en soi.


C'est intéressant, parce que les "présupposés classiques" de type"art opposés à la nature" c'est pas si classique que ça, c'est juste une simplification extrême difficilement utilisable dans un débat contemporain qui cherche à définir ontologiquement (parce que c'est le débat dans ce forum) le génie, l'inspiration, le talent, ce qui est de la "vulgaire technique" ennuyante, et ce qui est de "l'art véritable", inspiré, génial, passionné.

J'ai une petite remarque à faire d'ailleurs, dans l'art opposé à la nature, on ne parle pas de l'art au sens divin artistique, mais de l'oeuvre de l'artisant, c'est l'"art technique", du peintre, de l'artisanat du vitrail, de l'architecte, du tailleurs de pierre, du cordonier, de l'ébéniste...
Au final, c'est la technique face au hasard.
Il n'empêche que même si aujourd'hui, on refuse de donner un dessein divin derrière la nature, on sait que les frontières sont plus floues entre l'art humain et les œuvres naturelles. Ce n'est pas si dichotomique. (Qu'est-ce qu'un nid? Que fond les fourmies ? Que chante l'oiseau lorsqu'il ne le fait pas pour communiquer ? et si on reprend dans l'autre sens : Est-ce que nos arts ne sont pas aussi souvent simplement une forme de communication ? Ou encore une technique de reproduction élaborée ?
Etc.

Sinon une autre perspective à ces débats vertigineux, c'est celle de Satie :D: je cite : "l'Art m'emmerde"

[ Dernière édition du message le 01/07/2022 à 14:20:41 ]

204
Oui c'est pas si classique que ça c'est 2000 ans d'histoire ce qui n'est pas grand chose comparé à la vie d'un caillou. Je rejoins Satie.
"Art véritable" ??? Oui il y a des faussaires mais ils ont aussi une côte sur le marché de l'art !
Citation :
J'ai une petite remarque à faire d'ailleurs, dans l'art opposé à la nature, on ne parle pas de l'art au sens divin artistique, mais de l'oeuvre de l'artisant, c'est l'"art technique", du peintre, de l'artisanat du vitrail, de l'architecte, du tailleurs de pierre, du cordonier, de l'ébéniste...
Au final, c'est la technique face au hasard.
Non je crois que tu n'y est pas du tout là, c'est bien une question de sens et donc d'expression ou pour faire une formule la représentation du réel face àa la réalité. Le divin artistique je ne sais pas ce que c'est.
Citation :
Il n'empêche que même si aujourd'hui, on refuse de donner un dessein divin derrière la nature, on sait que les frontières sont plus floues entre l'art humain et les œuvres naturelles. Ce n'est pas si dichotomique. (Qu'est-ce qu'un nid? Que fond les fourmies ? Que chante l'oiseau lorsqu'il ne le fait pas pour communiquer ? et si on reprend dans l'autre sens : Est-ce que nos arts ne sont pas aussi souvent simplement une forme de communication ? Ou encore une technique de reproduction élaborée ?
Plus j'y réfléchis plus je réitère, la nature ne produit pas d’œuvre (qu'elle en soit une œuvre là aucun moyen de le savoir). c'est au final plus une question de sémantique pour moi, car dans l'hypothèse où la nature produirait des œuvres (dont le sens et la perception nous échappent alors totalement) la nature n'est plus nature, mais une entité de l'ordre du divin, stade évolution +2 classe cosmique. Il y a dans le concept de nature (tel que je l'entend) une nécessité absolue qui ne peut accepter la contingence que requiert une œuvre (et par là on revient un peu à la discussion de départ, une œuvre est construite sur une succession de choix.
Pour les animaux c'est une autre discussion (nous en faisons partie.) que des êtres issus de la nature soit capable de réaliser des œuvres oui mais il ne sont pas la nature.
205
A mon avis, on est un peu trop "pas au clair" dans la définition des termes, tout est trop flou pour moi :mrg:

C'est d'ailleurs pour ça que j'invitais à changer la définition des termes problématiques du débat, qui ne sont problématiques (à mes yeux) que parce qu'ils sont flous :clin:

206
Je me disais bien qu'on était pas sur la même longueur d'onde cosmique.. bah après ça fait longtemps que je manie plus trop tout ces concepts vu que je fais du punk. Mais c'est bien évidemment tout l'enjeu de les définir aussi précisément que possible, et bien entendu je me semblait tout aussi clair à moi même que toi à toi même :mrg: où est passé Robert ?
207
Trouvé dans un article publié (dans Libé) à propos du centenaire de Pasolini - une citation de son 'Décaméron', où il incarne un disciple de Giotto, qui, à peine a-t-il achevé la fresque sur laquelle il s'échinait, s'écrie :

"À quoi bon réaliser une œuvre alors qu'il est si beau de la rêver ?"

'Nulle réponse, bien sûr', précise-t-on.
En effet, la seule réponse possible est la question elle-même ; je veux dire : toute réponse, dans un sens positif ou négatif, serait ici insignifiante. Il est seulement exigé, ici, de demeurer dans la tension de ce questionnement-là.

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

208
Citation de patrick_g75 :

"À quoi bon réaliser une œuvre alors qu'il est si beau de la rêver ?"


ça me rappelle la pepite au fond du puit: vue d'en haut on sait que c'est une pepite, qui brille, qui a de la valeur, qui sort de l'ordinaire, mais quand on la sort de l'eau, elle est moche et informe, pleine de vase, ça ne resemble à rien, et il va falloir la nettoyer, la polir, pour retrouver la bauté qu'elle avait vue de loin....

[ Dernière édition du message le 02/07/2022 à 13:24:51 ]

209
ah bon pourquoi?
210
parcequ'il y a l'oeil dansle ciel qui te regarde, qui lit ton esprit, c'est lui qui a fait les règles, et il croit en toi

[ Dernière édition du message le 02/07/2022 à 20:04:13 ]

211
Mon œil !
212
C'est Peter Brook qui disait que, si une mise en scène était évidemment établie pour être reprise à chaque représentation, en elle :

"du jour où elle est fixée, quelque chose d'invisible commence à mourir".

Moi, je l'entends ici parler de la musique, aussi.
(Et de bien d'autres choses qui se rencontrent sur les 'sentiers de la création'.)

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

213
pour revenir au sujet, on peu dire tranquilement que cet exemple de mécanique de frustration / récompense est celui de la décennie ?



Pourtant j'aime pas ce son, mais elle a réussit à faire ressusciter le rock à elle toute seule pour les millenials... :8O:
214
Citation de WildHomeNetwork :
pour revenir au sujet...


C'est la réflexion de Peter Brook que tu penses hors de notre sujet ?
:clin:

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

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215
Je ne trouve pas que Happier than ever par Billie Eilish soit un très bon exemple du mécanisme en question. On est plutôt dans un autre schéma classique du morceau qui part doucement, joue sur l'intimité et l'émotion et finit en apothéose et gros délire sonore.
216
Citation de patrick_g75 :
Citation de WildHomeNetwork :
pour revenir au sujet...


C'est la réflexion de Peter Brook que tu penses hors de notre sujet ?
:clin:


Pas du tout, ça fait 18pages que c'est HS :mrg:

Citation de Will :
Je ne trouve pas que Happier than ever par Billie Eilish soit un très bon exemple du mécanisme en question. On est plutôt dans un autre schéma classique du morceau qui part doucement, joue sur l'intimité et l'émotion et finit en apothéose et gros délire sonore.


C'est certes vrais, mais les astuces sont toutes la : mono très resserré frequentiellement, très doux, pour ensuite exploser sur tout les plans : stéréo énorme, plage de fréquence complète, satu, rythme... Etc.
L'effet n'est plus gros que parce qu'avant c'est tout petit.
217
Alors on est plutôt dans le travail de contraste que de frustration / récompense.

A mon avis en tous cas. Parce que si c'est l'effet recherché, tenter plus de 2 mn de "frustration" avant une "récompense", dans le contexte actuel et la cible de cette artiste, ça serait passablement osé :mrg:

(en clair, 99% de chance pour que les auditeurs intéressés par la récompense abandonnent l'écoute bien avant d'y être arrivés).
218
Citation de WildHomeNetwork :
Citation de patrick_g75 :
Citation de WildHomeNetwork :
pour revenir au sujet...


C'est la réflexion de Peter Brook que tu penses hors de notre sujet ?
:clin:


Pas du tout, ça fait 18pages que c'est HS :mrg:

Me voilà rassuré. Ouf... Parce que, pour moi, cette réflexion était complètement dans notre sujet...
:mdr::bravo:

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

219
Mouais, en tant qu’audiophile plus que d’instrumentiste, peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de formule qui marche mais franchement un bon vieux son mono des années 50 avec limite de la saturation dans la prise de son me fait autant plaisir qu’une musique plus contemporaine.

Peut-être je suis un viel imbécile, mais quand j’entends quelqu’un qui me dis "j’aime la prod de cet album", ça me fait toujours quelquechose. Personnelement, j’aurai dis "j’adore la voix de la chanteuse, la melodie, l’accompagnement genial du bassiste, la transition musicale, etc..." une question de génération?

J’écris cela en écoutant musical communion des skatalites, enregistré en 54, une bonne prise de son et des musiciens au top, y a t il vraiment besoin d’une production envahissante?

De mon point de vue, comme le maquillage, la prod doit être subtile, voire invisible. J’ai l’impression qu’une musique trop post-produite finit par devenir daté très rapidement (hard rock des années 80s, autotune à outrance actuel, etc...) qu’en pensez-vous?
220
J'en pense Guy Stevens ou Phil Spector, mais Robert Johnson quand-même...
221
Citation de Hammond4ever :

[...]
qu’en pensez-vous?


Je pense pour ma part que beaucoup de gens disent s'en moquer, et pourquoi pas, et beaucoup d'auditeurs ne comprennent pas l'importance de la chose, et c'est pas grave,
Mais cela ne réduit pas l'importance de la chose. Tu peux vivre dans une maison sans comprendre l'importance de ses fondations, et parler de maison "saine et solide" aucun soucis, par contre j'embaucherai un maçon qui fait des fondations étanches et qui s'y connait a ce propos, ça me permettra d'apprécier également ma maison saine et solide :mrg:

J'exagère la métaphore, mais après de nombreuses discussions avec des pro de la zicks (qui bossent dedans, pas forcément des experts), on retrouve souvent des gens en situation de décideurs (ou de juge d'un artiste, d'une action) qui ne comprennent rien a la prod et qui vont juger l'artiste et sa création sur la base de la qualité de ses productions
Et je trouve ça terrible, perso : sans connaissance de la puissance d'un bon mix, d'une bonne prod sur ton appréciation d'un son, tu vas juger un artiste sur le travail qu'il ne fait pas.
Et plus c'est inconscient, pire c'est.
Alors peut-être que c'était moins le cas avant, mais aujourd'hui... Par exemple, les jeunes sont habitués à des instruments hyper accordés et hyper carrés rythmiquements.
A partir de là, réécouter des trucs des années 70/80 est un calvaire, parce que rien n'est en place et tout est faux...

Edit :
Et ça joue aussi parce qu'à l'époque t'avais pas le choix de te farcir les prod qu'on te filait à la radio et à la télé, deux chaînes trois radios. Du coup si t'aimais pas le son tu prennais le temps d'écouter quand même. Aujourd'hui, si t'aime pas le son tu swipes, osef du guitariste ou du talent de la chanteuse :facepalm:

[ Dernière édition du message le 04/07/2022 à 22:20:36 ]

222
Je ne dis pas qu’ils sont inutiles, mais qu’on pourrait dans une certaine mesure les interchanger. Une bonne mélodie reste une bonne melodie.
Phil Spector était aussi compositeur à ses debuts,non? d’ailleurs get back est tellement meilleur que la version de spector, comme quoi...
223
Citation de WildHomeNetwork :

Alors peut-être que c'était moins le cas avant, mais aujourd'hui... Par exemple, les jeunes sont habitués à des instruments hyper accordés et hyper carrés rythmiquements.
A partir de là, réécouter des trucs des années 70/80 est un calvaire, parce que rien n'est en place et tout est faux...


C’est marrant car cela donnait vie à certains morceaux, jimi hendrix jouait beaucoup sur le fait de jouer avec un très léger d’ effet avance ou en retard sur le rythme d’une même chanson.
Ce qui est étrange, c’est que le detune d’une onde sur une autre est toujours d’actualité dans les prods actuelles, cela ne devrait choquer personne.
224
Citation :
Peut-être je suis un viel imbécile, mais quand j’entends quelqu’un qui me dis "j’aime la prod de cet album", ça me fait toujours quelquechose. Personnelement, j’aurai dis "j’adore la voix de la chanteuse, la melodie, l’accompagnement genial du bassiste, la transition musicale, etc..." une question de génération?

Peut être que la question à te poser, c'est si Ella Fitzgerald, Billie Holiday ou Aretha Franklin enregistraient aujourd'hui avec une prod actuelle, y perdrait-on quelque chose ?
On associe le son des enregistrements de leur époque à leur talent, mais tout ceci recouvre une esthétique globale.
S'il t'arrive d'entendre les a capella de studio de Michael Jackson (ok, pas l'exemple le plus récent, mais un artiste où la prod était pas franchement traitée comme un détail), ben tu verras que ça défonce (et je ne suis pas fan de MJ).
Tu comprends alors pourquoi ça envoie encore plus une fois rajoutées les back, les instruments et tout ça emballé avec une prod soignée. C'est que tout ça ne masque pas un truc faiblard, mais vient sublimer une grande interprétation.

Je me demande pourquoi on soupçonne les chanteuses d'aujourd'hui de l'inverse. Faut il y voir un brin de sexisme ? Parce que ces dames ont des atouts esthétiques (qui doivent parfois plus a une autre forme de production quand on y regarde bien), parce qu'elles sont emballées dans toute une esthétique souvent assez fabriquée, il n'y aurait derrière aucun talent ou très peu ?
Pourtant, MJ avait aussi une esthétique très construite jusque dans ses clips. Et si on remonte plus loin, Elvis aussi. Et Hendrix, et tant d'autres. On ne les a pourtant ni soupçonné ni accusé de masquer avec ça une pauvreté artistique ou une faiblesse musicale.

Sinon, à côté de ces questions, il y a eu une évolution de la musique née de la révolution HH d'un côté et électronique de l'autre où la mélodie a perdu sa place dominante au profit du rythme et du son.
Du coup, dans cette esthétique, la question dominante est " est ce que ça sonne ?", donc en gros est-ce une bonne prod ?
On a le droit d'aimer ou pas. Moi je n'écoute plus de rock parce que ça fait trente ans qu'il n'invente plus rien. Je ne dis pas pour autant que le rock actuel est pourri ou pas de la bonne musique. C'est juste qu'il ne m'intéresse plus ni ne me touche.

A noter que la recherche du son, ça ne date pas d'hier et que les grands jazzmen étaient aussi reconnus et admirés pour leur son, ce qui fait qu'on ne risque pas une seconde de confondre Louis Armstrong, Chet Baker et Miles Davis et qu'on reconnaîtra chacun dès les premières notes.
Sauf que cette quête du son était une quête personnelle, individuelle alors que dans l'esthétique HH ou électronique, elle se situe au global du morceau.

[ Dernière édition du message le 05/07/2022 à 00:28:30 ]

225
À propos de "revenir au sujet"... j'ai sans doute loupé une marche ? Nous en étions aux processus de construction, dans le temps, d'un morceau, et nous voilà rendus aux questions de rendu sonore ?
Ceci dit, c'est un aspect aussi important, qui est évoqué ici.

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/