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réactions au dossier La compression démystifiée

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Sujet de la discussion La compression démystifiée
Les compresseurs sont des outils essentiels pour l'enregistrement. Faisons toute la lumière sur leur fonctionnement.

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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !
2

Enfin un article de ce genre, merci  icon_aime.gif

3

Ouais enfin on apprend pas grand chose non plus.

4

Flag sous de question:

Il m'arrive que lorsque j'insère un compresseur je constate une légère hausse du niveau quand je baisse le threshold alors que je n'ai pas encore atteint les crêtes ET que le make-up n'est pas activé.

Comment expliquer ce phénomène ? headscratch.gifnoidea.gif

 

[ Dernière édition du message le 20/12/2010 à 19:45:28 ]

5
Citation :
Enfin un article de ce genre, merci

Euh, c'est pas le premier :
La compression dynamique du son - Partie 1
...et sa partie 2

Mais c'est vrai que cet article-ci a l'avantage d'être vraiment simple d'accès pour une première approche.
6

j'ai beau lire et relire cette phrase:

Citation :

Mais il existe d'autres raisons à la compression audio. A l'inverse de la technologie analogique, l'encodage numérique tord moins les signaux de niveau élevé que les signaux dont le niveau est faible. Ainsi, quand on enregistre avec un système numérique, la compression permet d'augmenter le niveau moyen de la plupart des portions du signal afin de maximiser la résolution sonore

 je ne la comprend pas, si quelqu'un a compris, je suis preneur....headscratch.gif

 

7

@docks : ce que je comprend, c'est qu'en numérique la conversion audio => digital entraîne une perte de qualité. Or, on a moins de perte de qualité sur les parties "fortes" du signal que sur les parties "faibles". Donc une compression dès la prise (avant la conversion) permet d'attenuer les différences entre les parties faibles et les partie fortes (en remontant le niveau de sortie du comp, les parties faibles sont un peu plus fortes) donc celles-ci sont moins dégradées par la conversion.

 

 

[ Dernière édition du message le 20/12/2010 à 20:46:29 ]

8

Citation de : VvSurLeRiddim

@docks : ce que je comprend, c'est qu'en numérique la conversion audio => digital entraîne une perte de qualité. Or, on a moins de perte de qualité sur les parties "fortes" du signal que sur les parties "faibles". Donc une compression dès la prise (avant la conversion) permet d'attenuer les différences entre les parties faibles et les partie fortes (en remontant le niveau de sortie du comp, les parties faibles sont un peu plus fortes) donc celles-ci sont moins dégradées par la conversion.

 

 

 

heuuuu bof !!

C'était vrai quand on enregistrait en 16 bits !

En 24 bits on peut avoir des enregistrements d'excellente qualité avec plus de dynamique que sur les anciens médias analogique. Paradoxalement, aujourd'hui on réduit beaucoup plus la dynamique qu'il y a 20 ans ou 10... (sur les produits finis) C'est une mode qui n'a rien a voir avec des limitations techniques....

 

9

c'est ce que j'ai peur de comprendre également, et ce n'est pas vrai, pour une raison simple, le niveau de bruit d'un converto est en dessous voir très en dessous du niveau de bruit d'une chaine analo, donc faudra m'expliquer ce qu'on gagne, parce que ce qui est écrit, si on a bien compris revient à dire que compresser améliore le SNR, ce qui est par définition impossible puisque remonter les parties faibles remonte également le niveau de bruit.

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Ce n'est pas le bruit du convertisseur qui pose problème, mais le fait qu'en dessous de -48dB, l'encodage ne se fait plus que sur 8-bits, et qu'il y a une dégradation du signal audio qui devient très gênante. C'était d'ailleurs une des principales critiques concernant le CD lorsqu'il est apparu. Les passages pianissimo en musique classique ne sonnait pas aussi bien que sur les vinyls, par exemple.

11

Citation :

Ce n'est pas le bruit du convertisseur qui pose problème, mais le fait qu'en dessous de -48dB, l'encodage ne se fait plus que sur 8-bits

je crois que tu t'est trompé dans ton calcul, les convertos donnent en général entre 17 et 20/21 bit de résolution, ce qui fait un rapport signal/bruit de quantification de 100 à 125dB, à -48 dBfs on est entre 11 et 12/13 bit.

mais au final, si, c'est le niveau de bruit du converto qui pose problème si il est au dessus du niveau de bruit de la chaine analo, mais ce n'est pas le cas, donc j'en revien à ce que je disait, la compression ne sert à rien dans ce cas, elle va remonter le niveau de bruit de la chaine analo puisqu'elle va réduire la dynamique.

12

J'espere qu'il n'y a pas d'accord financier avec Harmony central, parce qu'on est une paire ici a etre capable d'ecrire ce genre d'article, originaux, et "up to date".

13

J'ai une question sur le niveau de son.

entre le niveau max affiché sur mon logiciel de mixage (le fameux 0 db) et ce que peut accepter un lecteur CD standart ou ce que diffuse les radios, quelle marge en db reste t-il ?

S'il reste de la marge avec quel logiciel peut-on visualiser ce qui reste et augmenter le volume ?

 

[ Dernière édition du message le 20/12/2010 à 21:41:29 ]

14

Je pense que cette question a déjà fait l'objet de 50 réponses sur audifanzine... Cette fois c'est moi qi m'y colle : il n'y a rien au dessus du 0 dbfs.

La compression augmente le niveau moyen, pas celui des crêtes. La solution c'est de faire tendre le niveau moyen vers celui des crêtes, et faire de la bouillie inaudible sans dynamique mais avec beaucoup de volume. Très cool à écouter sur des écouteurs inflight d'un boeing au décollage ou sur des écouteurs ipod de base dans un metro très bruyant fenêtres ouvertes.

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non mais pour l'histoire du compresseur je sais comment ça fonctionne et j'ai pas l'intension de faire de la bouillie,

j'ai des oreilles comme tout le monde, pour apprécier si le son est déguelasse ou pas.

En revanche, je suis pas ingénieur du son et ne maîtrise pas certaines choses.

et justement je maîtrisais mal la question du niveau max de volume.

Qu'est ce qu'on appelle la réserve de headroom ?

16

sur un appreil analogique, c'est la différence entre le niveau max et le niveau nominal.

Headroom = réserve, et cette réserve sert à "absorber" le facteur de crête, par exemple sur un préampli dont le niveau nominal est à +4 dBu et le niveau max est à +22dBu, tu as 18 dB de headroom, si tu modules au 0Vu (=+4dBu bien souvent) tu peux donc avoir un facteur de crête de 18 dB.

En numérique, il n'y a pas vraiment cette notion de headroom, on parle toutefois de headroom pour les système dont les calculs se font en flottant, car ca permet de dépasser le 0 dBfs, mais seulement le temps qu'on reste en flottant, on trouve également ca sur le système protools HD qui dispose d'une réserve au dessus du 0dBfs (je crois que c'est 9 bit de mémoire) mais là aussi ca n'est valable que le temps des calculs.

17


Ok,

merci Docks pour cette réponse qui m'éclaire bien.

Vince.

18

Une fois je me suis amusé à tranférer le mix d'un CD de U2 sur mon logiciel de mixage et la bande était quasiment noire, comme compressée à un point tel que tout l'espace sonore était rempli.

Je me demande comment ça arrive à sonner un truc pareil.

Généralement ça ressemble à quoi un mastering pro (allure des fréquences),

même si tous  différent évidemment ?

Vince.

 

19

l'affichage est tout sauf un outils de mesure fiable pour juger de l'aspect "pro" d'un morceau, parce que y'a pas un soft qui va t'afficher la même chose, la représentation graphique ne te donnera aucune indication la dessus.

20

Coté mastering "pro', un petit lien intéressant sur les "best in class", en fonction du niveau de compression :

https://www.digido.com/honor-roll.html

 

 

[ Dernière édition du message le 20/12/2010 à 22:54:07 ]

21

Citation :

S'il reste de la marge avec quel logiciel peut-on visualiser ce qui reste et augmenter le volume ?

Juste une petite page que je me permets de soumettre : l'article anglais de Wikipedia sur ce qu'on a coutume d'appeler la 'guerre du loudness'

Partiellement traduit ici.

(J'ai toujours en projet de faire un article sur ce sujet et de voir ce que pense un ORL de la musique telle qu'elle est traitée et diffusée par la plupart des radios, ou sur quelques sinistres mastering ou remastering... Je me trompe sans doute, mais j'imagine qu'une musique qui n'offre aucun répit au tympan ,en terme de pression, doit forcément s'avérer nocive...)

Bref, avant de pousser ton limiteur dans ses retranchements, demande-toi bien, jeune Skywalker, si tu veux être du côté clair ou sombre de la force...

Et, bien humblement, je me permets de rebondir sur le propos de Docks (qui en sait sans doute bien plus que moi sur le sujet), mais moi, perso, quand je vois une forme d'onde en forme de carambar, je me dis que le mec de la maison de disques, celui qui veut vendre la lessive aux radios, était dans la cabine au moment du mastering. Parce que quelqu'un qui aime la musique ne peut pas se satisfaire d'un résultat où silence et dynamique ne veulent plus rien dire... Du coup, ça peut être Bob Clairmountain ou Bob Katz aux commandes, ben, on peut pas dire que ce soit très pro. Le Californication des Red Hot est, de ce point de vue, tout sauf professionnel, et je me fous bien du CV ou du rack du mec qui a fait ça : son boulot ne mérite rien d'autre que la poubelle...

Ou alors, je ne suis qu'un vieux con... Ce qui est tout à fait possible.

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

[ Dernière édition du message le 20/12/2010 à 23:16:34 ]

22

 

Citation de Audiophile :

 

 

Citation de : VvSurLeRiddim

@docks : ce que je comprend, c'est qu'en numérique la conversion audio => digital entraîne une perte de qualité. Or, on a moins de perte de qualité sur les parties "fortes" du signal que sur les parties "faibles". Donc une compression dès la prise (avant la conversion) permet d'attenuer les différences entre les parties faibles et les partie fortes (en remontant le niveau de sortie du comp, les parties faibles sont un peu plus fortes) donc celles-ci sont moins dégradées par la conversion.

 

 

heuuuu bof !!

C'était vrai quand on enregistrait en 16 bits !

En 24 bits on peut avoir des enregistrements d'excellente qualité avec plus de dynamique que sur les anciens médias analogique. Paradoxalement, aujourd'hui on réduit beaucoup plus la dynamique qu'il y a 20 ans ou 10... (sur les produits finis) C'est une mode qui n'a rien a voir avec des limitations techniques....

Citation de docks :

c'est ce que j'ai peur de comprendre également, et ce n'est pas vrai, pour une raison simple, le niveau de bruit d'un converto est en dessous voir très en dessous du niveau de bruit d'une chaine analo, donc faudra m'expliquer ce qu'on gagne, parce que ce qui est écrit, si on a bien compris revient à dire que compresser améliore le SNR, ce qui est par définition impossible puisque remonter les parties faibles remonte également le niveau de bruit.

Juste pour que ça soit clair : mon explication n'était que la traduction de ce que j'avais compris en lisant l'article et ne reflète pas mon point de vue ... d'ailleurs pour être franc, je serais bien incapable d'avoir le moindre point de vue là-dessus, ça dépasse très (mais alors TRES) largement les quelques vagues notions dont je dispose.

 

23


U2 c'était pareil, du carembar

qui fait mal aux dents.

Je trouvais pas ça très pro non plus, mais je voulais un avis la dessus.

Si tu veux savoir, le jeune skywalker ne cautionne en rien ce type de compression sauvage.

Après, je dois dire que vu la tronche de l'affichage, je me demandais comment ça pouvait sonner (mais ça s'écoute quand même à priori).

Après, à savoir si je suis du coté sombre ça, ça dépend de l'humeur quand je gratouille sur mon ARIA (je suis avant tout musicien même si je m'interesse au monde du mixage).

Vince.

 

[ Dernière édition du message le 20/12/2010 à 23:38:39 ]

24

En revanche, j'ai découvert un truc interessant en essayant de compresser un mix.

A force de faire des conneries, on apprend aussi et de lire sur les forums.

En utilisant un compresseur limiteur, je me suis rendu compte, qu'en écrasant légèrement le haut des crêtes avec le limiteur, on obtient une patate certaine et un tranchant très interessant, sans maltraiter nécessairement la sonnorité du mix.

Qu'est ce que vous pensez de cette technique ?

Est-ce très conventionnel ?

 

[ Dernière édition du message le 20/12/2010 à 23:46:25 ]

25

De ce que je sais oui c'est une des utilisations d'un compresseur.

Il y a en fait trois grande utilisation (sans parler des utilisations extrèmes comme le pompage massif) :

- homogénéiser une piste (la voix par exemple),

- ajouter du sustain (sur une basse ou pour faire entendre le timbre d'une caisse claire,

- ajouter de l'attaque (sur une caisse claire  par exemple).

 

En fait sur le deux dernières utilisations on remarque qu'un transient designer n'est en fait qu'un compresseur avec des valeur précise d'attaques et de release (pour faire simple).

Après, c'est sûr que l'on retrouve les utilisations en side chain mais je m'abstiendrais dans parler car je ne maîtrise pas du tout ces techniques.

 

[ Dernière édition du message le 21/12/2010 à 03:02:17 ]