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Dimension psychologique des acouphenes .

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Sujet de la discussion Dimension psychologique des acouphenes .
Bon bah voila je vais encore relancer le débat...
J' ai toujours eu des acouphènes (probablement due a des otites étant petit) qui ne m' avais jamais dérangé... Je ne les entendais absolument pas , meme dans le calme...
Je suis tombé accidentellement il y a peu sur des messages sur les trauma auditif, donc je me suis renseigné un peu pour savoir ce que je risquais (mix à la maison , piano ...) , comme sa ... A ce moment je savais que j' avais un acouphene , mais je ne m' en occupais pas >> je ne l' entendais pas.
Puis a force d' y penser , je me suis mis a le réentendre tout le tps :furieux: !!! par dessus la circulation , ect... Je croyais que la musique , c' était fini pour moi , ect...

Apres deux semaines sa commence a aller mieux... Je recommence a moins l' entendre : déja parce que j' ai apris que ma copine en a un , elle ne l' entend jamais , puis je lui ai demandé si elle l' entendais quand elle se concentrait , et elle l' a entendu , elle a meme cru que la télé était allumé (vous connaissez ce sifflement de TV...).
Puis aussi je me suis souvenu , qu' il y a un an , dans une periode de stress , avant de me coucher je me suis dit : putain , je sens que je vais entendre mon acouphene. Et ça n' a pas loupé je l' entendais presque plus fort que ces derniers jours...

Tout sa pour dire que dans la perception des acouphènes (pas l' acouphene en lui meme , seulement sa perception) , je pense qu' il y a une grande part de psychologique. Il y a plusieurs truc incroyable aussi , par ex , si je me concentre un peu sur un son particulier ou si je ne prete pas attention a l' ac pendant un petit temps , je ne l' entend plus pendant un moment: il faut que mon cerveau retrouve la frequence , ect... Tant qu' il ne l' a pas trouvé , il y a comme un très leger bruit , et des qu' il la trouve , il se dédouble , il résonne , ect...
Voila c' est juste mon histoire perso , il parrait que dans le forum certain on eu un truc similaire (angoisse des acouphenes du a une lecture sur internet ou autre>> perception amplifié), ce serait interressant qu' ils réagissent...
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Tout à fait d'accord avec le premier post.
Moi ça m'a pris peu de temps après avoir un forum internet à ce sujet, je me suis focalisé sur ce petit bruit et j'en ai fait des tonnes!
Maintenant il faut rééduquer les cerveau pour apprendre à ne plus entendre ce foutu bruit! En tous les cas essayez au maximum de ne pas vous prendre la tête, et faites attention, les acouphènes font parler (et vivre) beaucoup de bonimenteurs!
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Voilà 3 ans que je suis le problème des acouphènes sur la toile. Début 2005, la théorie du tout-psychologique l'emportait haut la main. Fin 2008, les articles prônant cette façon de penser ne sont qu'une minorité, laissant la place à des études démontrant que "manque de bol", y a véritablement un truc qui cloche avec ça. Des ORL qui se tiennent au courant des avancées s'en rendent compte et cessent d'envoyer les gens au casse-pipe, parce qu'ils voient débarquer des cas désespérés dans leur cabinet, des gens qui ont cru bien faire en écoutant les conseils de ceux qui n'en subiraient pas les conséquences.

J'étais batteur professionnel, j'ai du tout arrêter en mars de cette année. Ce n'était plus gérable. Maintenant je ne fais plus de concerts, je n'ai plus de rentrée d'argent. On passe des heures sur le web à chercher des articles rassurants tout en sachant que l'aggravation sera inévitable à l'issu du gig du lendemain soir. Y a pas de miracle, faut se faire à l'idée que ce truc est une vraie saloperie, un cauchemar qui pousse à devoir prendre des décisions radicales, jamais entrevues jusque là, par peur de voir la vérité en face.

Je pense avoir arrêté à temps, mais j'aurai du le faire il y a bien longtemps. Eh oui ça arrive d'être obligé de tirer un trait sur sa passion, la seule chose qui vous faisait croire que vous valiez quelque chose.

Je suis persuadé que l'on sait quand un problème est psychologique. J'en ai eu, et je savais que tout était dans ma tête. Pour mes acouphènes, c'était différent, je le savais et j'ai mis du temps à l'admettre.

Si vous êtes certains que vos acouphènes peuvent être mis de côté sans conséquences, si cela ne fait aucun doute pour vous, continuez, mais soyez honnêtes avec vous-mêmes.
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Salut !

Je viens de monter un dossier sur le système auditif et les risques auditif dans le milieu du son.

Citation : Je suis persuadé que l'on sait quand un problème est psychologique.



Concernant les acouphènes, c'est un peu plus compliqué que ça, d'abord il existe 2 types d'acouphène, objectif, assez rare, subjectif la plupart du temps, et pour cette dernière les causes sont tellement nombreuses qu'il faut déjà identifier l'origine du problème....

Dans le milieu du son, forcément on aura tendance à accentuer les effets négatif du "bruit" à répétition, qui à une incidence psychologique, même de 30 à 60 dB, et dans le cas d'un batteur, la moyenne est de l'ordre de 100 dB...ce qui revient à mettre son baladeur à fond...et quand tu sais que dès 15 Minutes il y a un danger potentiel....

Il y a une dimension psychologique quand il n'existe pas de traumatisme identifier par l'audiogramme avec une perte auditive, ou d'une maladie voir la prise de certains médicaments et que ces sifflements entraine diverse difficulté tout en ayant conscience de leur présence, tout dépend également de la santé du système nerveux et de la dimension émotionnel de l'acouphène, ce qui peut arriver lors d'un processus créatif avec un vécu difficile du musicien, compositeur, la c'est plus un domaine de neuropsychologie

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Hello,

Un simple audiogramme (même un audioscan balayant toutes les fréquences) ne peut en aucun cas refléter la présence d'un acouphène. C'est infiniment plus complexe. Selon les études actuelles, on parle de désafférentation des neurones du cortex auditif, d'un dérèglement total du système. Je ne me lancerai pas à l'aveuglette dans des explications scientifiques, je n'étais que batteur ...

Là où on se trouve (le cerveau), la frontière entre le psychologique et le physiologique aurait sûrement tendance à être plus mince qu'ailleurs, mais on ne peut pas "guérir" de ça en cessant d'y penser, du moins pour les degrés d'atteinte invalidants.
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Citation : désafférentation des neurones du cortex auditif



La c'est un domaine de douleur neurogène c'est d'ailleurs visiblement bien une différence avec une dimension psychologique, même si ce dernier influence le premier.

Il est acquis que l'acouphène ( sans maladie psy ) est un signal nerveux anormalement produit à des niveaux des voies auditives, qui après traitement est interprété comme un bruit dans le cortex auditif.

Visiblement ce signal n'est lié qu'à une existence de dysfonctionnement des cellules sensorielles, mais ( toujours sous conditionnel ) cela ne suffit pas pour qu'il y ait atteinte de la conscience avec perception du bruit, il est nécessaire qu'un déséquilibre du système nerveux végétatif, système qui contrôle nos fonctions tel que, respiration, pression artériel, rythme cardiaque, etc... qui soit entrainé par du stress, fatigue, maladie...

Ce qui revient à dire qu'une fois perçu, il y a deux orientations, ceux qui ne seront pas ou peu perturbés et ceux qui en subiront davantage, cette différence dépend de l'état de santé du système nerveux végétatif avec donc des réactions neurovégétatif et la signification Psy ( emotionnel ) de l'acouphène de la personne.

Cela est bien théorique, et pour la catégorie des gens qui en souffre davantage, les seuls solutions actuelles sont un passage vers les thérapies CC pour apprendre progressivement à la conscience de se séparer de l'acouphène, en gros de comprendre et d'accepter la douleur à l'habituation, ensuite il existe des appareils de prothèse auditive et les générateurs de bruits blancs et la combinaison des deux

Et aujourd'hui Naoj, tu en es ou ?

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J'en suis au point de constater une hausse de mes acouphènes et de mon hyperacousie à chaque stimulation excessive (il en faut très peu), même si celui-ci ne me rend pas (encore) fou.

Même en étant très heureux en sortant d'un environnement un peu bruyant, j'ai les feuilles dans le sac ! :??:

J'ai suivi une TRT pendant un an, avec beaucoup d'assiduité, aucune amélioration du point de vue de ma résistance aux sons.
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Le phénomène est complexe . Il y a autant de cas d'acouphènes que de patients. Les degrés de gravité ne sont évidemment pas les mêmes. L'essentiel est, comme je l'ai lu : "de ne pas se mentir". La meilleure prévention consiste encore à suivre son instinct lorsqu'on est touché. Si le bruit est accepté alors, pourquoi pas ? En règle générale, lorsqu'on force un peu trop, on le sent très vite à la fatigue et au stress auditif...
http://hyperac.blogspot.com/
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Je suis plutôt d'accord avec ce point de vue. C'est à chacun de faire sa propre soupe, et c'est ce que peuvent nous conseiller les meilleurs ORL pour le moment.
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Visiblement 40 % des acouphéniques seraient aussi hyperacousique...et quelque soit l'origine du mal qu'il soit traumatique, stress, maladie, on en vient tôt tout tard à une dimension psychologique et une véritable catastrophe sociale pour les cas extrêmes.

Hors sujet :
Les témoignages de ton blog sont assez saisissant et moi qui en cherchait pour mon site, je vais mettre en lien ton blog

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Oui zikmao disons que la majorité des hyperacousiques sont aussi acouphèniques.
L'hyperacousie sans acouphènes est assez rare. La fameuse "dimension psychologique" existe dans doutes les maladies. En ce qui nous concerne, il est bon de garder en mémoire la dimension physiologique pour ne pas risquer trop gros... Pour parler de ma petite personne, il y a quelques années on ne parlait pas des traumas sonores, c'était le flou artistique...
Tout juste, si les ORL connaissaient l'hyperacousie. Comme pour beaucoup, je n'ai souvenir que d'un trauma sonore, mais j'en ai subi certainement beaucoup d'autres.



Hors sujet : Merci Zikmao, tous les témoignages sont les bienvenus.

http://hyperac.blogspot.com/