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Sujet Qui veut gagner une OCTATRACK?

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Sujet de la discussion Qui veut gagner une OCTATRACK?
Par ici les amis.
Et que le meilleur gagne!
:bravo:
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101
Rarement autant ri depuis longtemps, entre les japonais sourds-muets, les américaines cochonnes et vos réflexions savoureuses ! Merci ça fait du bien :mdr:

Don't give me time, give me deadlines

 

Archive de mon site de Ressources 1999-2017

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Citation :
Ah oui, mais non ! Pomeys a quand même été à l'avant garde de l'exigence en matière de musique électronique hein :
https://drone-zone.org/actu/report-week-end-aristocratique-au-chateau-2-4-novembre-2007/

Citation :
Rarement autant ri depuis longtemps, entre les japonais sourds-muets, les américaines cochonnes et vos réflexions savoureuses ! Merci ça fait du bien :mdr:

J'ai beaucoup rit aussi mais suis soudain inquiet de voir que la drönesie a des connexions partout; je vais demander asile politique au territoire grolandais... craignant d'avance des affiliations ...

Pour revenir à nos cochons électroniques, petit espace de détente musical porcin en compagnie de casseurs de "matériel inutile et onereux" bien connus "icon_facepalm.gif


pas plus

"Oh ! le moucheron enivré à la pissotière de l'auberge, amoureux de la bourrache, et que dissout un rayon !" (AR)

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En effet, la Drönésie est partout. L'heure de la globalisation drönésienne a sonné pour vous, pauvres mortels ! :-D

Sinon, pour NIN, j'avoue avoir été un grand fan et j'étais à ses premiers concerts en France à l'époque où il n'était pas connu et faisait des premières parties. Puis il m'a carrément gonflé pour au moins deux raisons :

- son chant, son jeu de scène et sa zic sont largement pompés sur Skinny Puppy (bon, ça je l'avais repéré car Skinny a été l'une de mes influences majeures, mais c'était moins net au début de sa carrière)
- c'est (paradoxalement) une colère trop propre sur elle, professionnalisée, relevant presque d'une routine du show business pour petits bourgeois blancs en manque de sensations fortes. Tout ça est bien ricain en fait, trop pro dans la (fausse) déjante : une révolution pour que rien ne change, comme d'hab, et aucun contenu politique dans les textes, juste du "moi-je" nombriliste. Je me suis rendu compte de ça en matant les vidéos de ses différents lives sur Youtube : ce qui ne me semblait pas évident au départ s'est éclairé brusquement, et le fake qu'est NIN m'est apparu dans toute son énormité. Du Grand Guignol à peine au niveau d'Alice Cooper finalement. Autant aller vers l'original plutôt que vers la copie.



Le roi du fake, nan ?

icon_facepalm.gif

[ Dernière édition du message le 17/03/2015 à 09:36:21 ]

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reznor-> skinny puppy et prince quand même bp. Il a au moins le mérite de m'avoir fait découvrir Coil. Dröne t'ecoute encore de l'indus? Des truc plus tech Vatican shadow ou Pete Swanson, Silent servant? Plus noise Pharmakon?

C'est écoutable cold cave, a place to bury stangers? J'avoue avoir complètement zappé la scène rock indé...

Pour Sachiko M je l'avais vu il y a plus de 10 ans en live et je dois dire que ça m'est plus resté en mémoire que bp de groupes "musicaux". Pareil pour Tony Conrad et Pan sonic ce sont des experiences à vivre en live. Sur disque c'est plus étriqué.
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En fait, vu mon grand âge, quand j'écoute de l'indus, c'est plutôt ce qu'on appelait "indus" durant les années 80. Genre Test Dept, Neubauten, P231, ou alors le post punk de Killing Joke. Ou alors du trash sampler à la Ministry. Ou Skinny et ses émules (Numb, FLA, etc.), ou encore du Pigface, Chris Connely, etc. Mais ça m'arrive aussi d'écouter des trucs plus récents que je glane ici ou là et qui naviguent entre indus, ambient et noise (Skin Area, Vromb, Death Prod, Biosphere, etc.). Pan Sonic, vu en live également lors d'une session du Noise Museum à Nevers je crois, et bien d'accord avec toi : c'est à vivre en live, même si j'ai pas mal écouté en disque. la scène indé, ça dépend ce qu'on met dedans : si c'est le rock français à accordéon et bretelles, je dis berk et pouark ! En fait, dès qu'on sort des genres consacrés et des étiquettes marketing, il y a tellement de musique intéressante à écouter que c'est impossible de les lister. Je dois avoir plusieurs centaines d'albums chez moi (numérisés, of course...), dont certains m'ont profondément marqués : Chrome, Slab!, Scorn, Skinny, Killing Joke, James Plotkin (O.L.D et aussi tout ce qu'il a produit en ambient), Swans, Can, The Residents, Siouxsie & the Banshees (dont je place l’album "Juju" très haut dans mon top ten perso des meilleurs disques du rock), Kraftwerk, Venetian Snares, DJ Rupture, Grooverider, Massive Attack, les grands classiques quoi, je consomme des tas de trucs : on n'en finirait plus ! Pas mal de musique contemporaine et classique aussi (plutôt post XIXème siècle). Et de la techno/d'n'b/electro au km, Tu vois le genre...

EDIT : Ah ben j'ai retrouvé sur mon forum un "top 15" à emporter sur une île déserte que j'avais posté un jour d'ennui :

Voici les 15 CD que j'emporterais, après mure réflexion :

1 Siouxsie and the Banshees : "Juju"
2 Killing Joke : "Revelations"
3 Scorn : "Gyral"
4 Skinny Puppy : "Vivisect VI"
5 Slab! : "Sanity allergy"
6 Shackleton : "Music for the quiet hour"
7 M. Harris & Martyn Bates : "Murder balads"
8 Biosphere : "Substrata"
9 Swans : "To be kind"
10 Magma : "Retrospectiw 1 & 2"
11 The Residents : "Stars & Hank forever"
12 Test Department : "Gododdin"
13 Downliners Sekt : "The saltire wave"
14 Chrome : "3rd from the sun"
15 Mecano : "Titled"

waaaala !

[ Dernière édition du message le 17/03/2015 à 13:32:22 ]

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shackleton
chrome
killing joke
swans

:aime2:


throbbing gristle, coil, cabaret voltaire aussi des trucs plus bordéliques comme pete swanson et wolf eyes. De manière générale j'aime bp la disparition du cloisonnage en ce moment. Meme kanye utilise des trucs noise ( non pas que j'apprécie toute son oeuvre) C'est assez étrange comme des mouvements complètement opposés se recoupent. On peut appeler ça de la récupération mais certains sont super sincères.
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Citation de rozzbud :

throbbing gristle, coil, cabaret voltaire aussi des trucs plus bordéliques comme pete swanson et wolf eyes. De manière générale j'aime bp la disparition du cloisonnage en ce moment. Meme kanye utilise des trucs noise ( non pas que j'apprécie toute son oeuvre) C'est assez étrange comme des mouvements complètement opposés se recoupent. On peut appeler ça de la récupération mais certains sont super sincères.


En fait, il me semble que les musiques électroniques étaient bien plus ouvertes dans les années 80 que durant les années 2000. Quand les gens de ma génération on découvert les premiers samplers grand public (EPS Ensoniq) et les boîtes à rythmes (TR 808, etc.), on a juste fait avec ce qu'on faisait avant avec une batterie, des guitares et une basse : du punk. Ça a donné ce qu'on a appelé l'indus, et comme on écoutait aussi ce qui venait de Detroit ou de Belgique à ce moment là, l’électronique s'est imposé progressivement dans un terreau très punk-rock. C'est après que les rock-critics (que la peste bubonique les emporte !) et le marketing on imposé des étiquettes, comme ils l'ont toujours fait avec les musiques issues de la rue. Ils ne savent faire que ça, les pauvres. A défaut de créer, ça doit les rassurer sur leur pouvoir de nuisance... heu... de médiation culturelle. Bref, à un moment donné on nous a mis dans le rayon des "raves" et dans les bacs de la "techno". je me appelle d'un article de cette époque qui parlait, à propos d'un collectif où j'étais plus ou moins impliqué, de "rave parties". Tu parles ! On faisait juste du rock'n'roll et on se défonçait comme des rockers, mais rien à foutre à l'époque de la techno. Ça, ça m'a (et pas que moi) intéressé que plus tardivement (ou plus précocement, selon qu'on compte Kraftwerk dans le lot).

Après, dans les 90's, y'a eu tout le courant IDM. Là aussi très ouvert au début, avec des gens qui comme moi venaient du punk et de l'electro-indus, et qui déstructuraient progressivement leur pratique musicale en écoutant Autechre. Bon, sauf qu'après ça s'est mis à jouer dans des théâtres subventionnés à sièges en velours cramoisi, et il fallait rester assis, applaudir à la fin, ne plus se défoncer, surtout pas danser devant la scène, et être polis tout le temps avec la dame pipi de l'entrée. Eh meeeerde ! Là, on a commencer à se faire vraiment chier. C'est là que, perso, au tout début des années 2000, j'ai plongé dans la free, tout en restant un outsider.

Bon, je sais plus où je voulais en venir, si ce n'est que les allers-retours des modes et des phases d'étiquetage/dés-étiquetage se succèdent dans l'histoire de la musique.

Ah, pis sinon j'écoute aussi beaucoup de metal hard-core et de stoner, ça craint ?

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[ Dernière édition du message le 17/03/2015 à 17:20:49 ]

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oui c'est clair sans l'avoir vécu, c'est vrai que dans le sillage de psychic tv on est dans la rave, l'indus, les débuts de la trance, le punk. Pas faux. Mais pour sortir du point de vue journaleux ce que je voulais dire c'est qu'il me semble qu'il y a de nouveaux artistes nettement moins fermés sur une communauté musicale (je fais du goth ou je fais de la tribe ou je fais du hip hop ou je fais du mainstream).

Un Dominick Fernow par exemple va faire du harsh noise le lundi, un set dj le mardi, du rock le mercredi et de l'ambient le dimanche (bah oui faut bien se reposer). Quand tu vois qu'une Fatima al Qadiri ou un Arca, un Cashmere cat bossent dans le mainstream c'est réjouissant je dois dire. Meme des trucs supra hipster comme Flume qu'on entend au Grand Journal je suis halluciné que ça devienne une sorte de nouveau mainstream relativement accepté. Sur les base musicale ça tient plus de l'electronica que de la soupe dance des 90's.
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Il y a sans doute un pragmatisme assez fort, dû à la crise peut-être : faire de la zic, ça a toujours signifié, si on souhaitait se professionnaliser, vivre dans la précarité (ou alors, fallait se prostituer en cachetonnant dans les studios de variété). Mais en période de restrictions budgétaires pour la culture comme on la vit depuis 2007, ça rend encore plus compliquée la survie économique. Mais même à l'époque de la free, pas mal de monde naviguait entre les soirées gratuites en forêt et l'installation de sonorisation pour le salon de l'agriculture pour l'aspect lucratif et la professionnalisation : j'en avais discuté avec un free parteux des Heretics, je crois. Il l'assumait. A l'époque, ça ne me plaisait pas, cette attitude. Mon choix a toujours été plus net : je refuse de vivre de la zic. Comme ça, je peux m'éviter tout pragmatisme. Mais aujourd'hui je comprends aussi ceux qui ont préféré devenir des pros : plus aucun jugement de valeur de ma part, c'est juste un choix personnel. En fait, vu que tous nos idéaux de transformation sociale ont échoué, bah, live & let die. Ni ma génération, ni celle d'avant, ni les 68tards n'ont réussi, donc, faisons profil bas...

Je ne connais pas les noms que tu cites, faudra que j'y jette une oreille.